Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
Je lève le camp à 6H45 ; la coupure a été bonne, même si elle ne "compte" pas onze suite à mon amplitude du jour. Peu importe, je ne devrais pas dépasser, en toute logique, treize heurs d'amplitude vendredi.
Lorsque je quitte la 147, vers Mignaloux, j'ai un train de voitures face à moi. Les villageois du coin se ruent direction Poitiers. La route n'est pas bien large, j'y vais mollo. Le premier village est un peu long à traverser en raison des trois passages étroits et de deux courbes, où les PL doivent élargir, sous réserve d'arracher les trottoirs et l'éclairage public. Calmement, ca passe, mais c'est bien stressant tout de même. La route que nous prenons habituellement est fermée au PL en raison de travaux d'adduction d'eau dans un village.
Lorsque j'arrive chez le client, je vois un camion se garer devant le hall où nous vidons. Si aucun PL n'est engagé sur le site, je serais donc le second camion. Lorsque j'arrive derrière lui, le hall s'ouvre pour le laisser pénétrer. C'est cool, ils démarrent à l'heure ici.
Je sors de la cabine avec une bonne veste et mon bonnet, pour la ritournelle "enlève des sangles et range ton matos".
Je n'attendrais que très peu de temps ; il n'y avait qu'une bobine dans le premier camion. Je n'ai plus qu'à faire glisser mon toit, et le pontier s'active à venir chercher la première bobines. C'est un peu long, car il l'emmène au bout du hangar, au plus près des machines, il répète l'opération trois fois, me libérant ainsi vers les 9H00.
Direction Montmorillon, pour un chargement de gravier en sac, à destination de la base Brico d'Albon. Sur place, je suis le seul camion. On est en plaine campagne, et il y a un léger vent. Inutile de vous préciser que ça meule grave, malgré que le soleil soit un peu présent. Ici, il faut mettre les équerres, puis sangler. Les palettes ne sont pas alignées, les équerres se vont des lumbagos pour suivre les courbes entre les palettes. Dix neuf palettes, vingt huit tonnes. Je sors du site et me gare de suite pour le réchauffer avec un café bien chaud.
Je retourne sur la 147 pour une descente sur Lyon. Je fais une pause casse croute en étant au téléphone avec Dudu, lorsque Pierre70 passe à la hauteur de l'aire de l'Espérance. Je l'appelle lorsque je reprends la route ; il doit couper 45, il m'attend à Montmarault. Le temps de boire un café, de tirer une photo ou deux, mais aussi de lâcher mon téléphone sur le parking. Résultat, écran cassé.
Je coupe à nouveau au dépôt de St Pourçain, pour un bain rapide et des compléments de liquide pour l'assoiffé de Valentino.
Je file finir ma journée au dépôt de Veauche, comme d'habitude entre les halls ; on n'entend pas les bruits de la route et des frigos en face chez Purina.