FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Au petit matin avant Poitiers
    Casse croute et douche chez le client
    Ralentissment sur la petite portion de l'A10
    Avec Némo, enfin Jean
    Caché !
  • Mercredi 16 Juillet 2025
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    Je suis réveillé tôt, si bien que je décide de changer mes plans et de ne pas faire ma onze. Je quitte mon lieu de coupure à 5H01, tout tranquillement, afin de ne pas réveiller les deux collègues venus se garer dans le secteur. Hier soir, j'ai fait une petite balade à pied dans Bellac. Il y a quelques maisons sympathiques a voir, mais le centre est bien triste, avec un grand nombre de boutiques fermées depuis un certain temps. 

    D'après mes petits calculs, je devrais passer mon déchargement et mon chargement dans ma première période de coupure. Je ne suis pas trop gêné par les phares des camions que je croise. On voit déjà que le jour est un peu plus long à se lever qu'au mois de juin. Je ne dirais pas que c'est déjà l'automne, il faut rester positif. Pas eu besoin de la couette cette nuit, j'ai même ouvert une fenêtre vers 2H00 car j'avais chaud. Mais ce matin, le thermomètre ne dépassera par les 15° C jusqu'à Poitiers. Après, je n'ai plus regardé. J'ai juste pris une petite veste lors de mon arrêt sur une aire juste après (ou avant, je ne sais plus, Niort).

    Lorsque je passe en bascule à mon arrivée chez notre client de la Ferrière, je vois un Ford garé derrière le portail ouvrant sur le hall. C'est Jean ; je ne me souvenais pas qu'il montait aussi à La Ferrière. Le temps que je dessangle et range mon matos, que la place se libère. Les choses sont de temps en temps bien faites. C'est un nouveau pontier qui vient me décharger. Je l'avais déjà croisé dans le hall, mais il était plus souvent sur les machines. Désormais, il a son "CACES" pont, et sera polyvalent. Il est bien content, car il trouve que les chauffeurs de notre boite sont bien sympas, et cela lui permet de dialoguer avec "des extérieurs". Il est un peu plus lent que ces collègues, mais je n'y ai pas passé la matinée quand même. Bon, j'ai bavardé aussi pas mal. Il a l'œil l'animal, car il me demande si c'est bien moi qui fait des pompes entre chaque mouvement de bobines. J'étais mort de rire de sa réflexion. Si on passe toujours un bon moment comme celui là, continue à prendre ton temps. Moi, ca me va.

    Mon reste à rouler me permettra d'arriver sur mon lieu de chargement, et avec bien vingt minutes de rab. Impeccable.

    Client facile à trouver et très sympa, avec un super accueil, et une bonne rigolade avec l'incompréhension de la charmante dame qui m'a reçu et qui a confondu, en fourchant sur le nom de mon donneur ordre en pensant à la destination. Et puis, comme ça avait bien commencé, ca bien fini. De suite dans un hall, de suite chargé. J'ai passé plus de temps à sangler ces bobines à plats et qui ont toujours tendance à ne pas se sentir bien dans une remorque. J'ai assuré avec trois sangles par bobines. Une de chaque côté et une sur le dessus. 

    J'ai mérité une bonne douche à la sortie de ce boulot. Les douches étaient à dix mètres de mon stationnement. J'ai même eu l'autorisation de rester sur le site pour couper trente et me restaurer un peu. Le petit déj était un peu loin.

    Voilà, il ne me reste plus qu'à descendre au maximum. J'appelle Jean lorsque je suis dans les environs de Niort. Il est vingt minutes devant moi. Il descend par Melle Confolens Bellac. Mon passion rouge se souvient de la route, c'est un exploit ; enfin, je pensais, il a merdé à la sortie d'un bled. Il est adorable ce gars, mais il est d'un merdique ; il confond les routes, les clients. A Pressac, il y a une petite aire de repos, avec une "statut" de vache rouge. C'est un bon repaire, et bien figurez vous que la vache est bleue pour Jean….un cas irrécupérable! mais qui nous fait bien rire. Comme je l'appelle Némo, désormais, c'est son surnom. 

    Jérôme descend de Nantes, et passe par Cholet et Bellac. On passe un peu de temps au téléphone tous les trois, et on finit par se retrouver sur l'aire de repos juste avant La Croisière (l'aire de repos à droite, qui est sur l'ancienne route).

    Jérôme a les heures pour passer St Pourçain, mais son planning est plutôt cool pour le reste de la semaine, et il roule avec une remorque plombée, donc discrète. Jean, lui rejoindra Veauche.

    On finit la route ensemble, enfin jusqu'à St Pourçain, où nous perdrons plus de vingt minutes dans la traversée, en raison des travaux élec sur la commune. Ce n'est pas bien, mais j'ai dépassé mes heures de cinq minutes, et mon amplitude de quatre. Come tout le monde, nous avons le mot d'excuses de Pierre70, épicétout.

    Je reprends une rapide douche histoire de se rafraichir. On part à pied jusqu'à la zone voisine pour manger à la rôtisserie, en terrasse, svp. Jérôme possède un routière, mais aussi une moto TT. Voilà, on n'a pas parlé camion, ou si peu.