Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
Je n'ai RDV qu'à 9H00 sur la base ITM d'Anais, au nord d'Angoulême, mais je suis réveillé et prêt avant 7H00, alors go. On va tenter, "oublies que tu n'as aucune chance, fonce, sur un malentendu, ça peut marcher". Et le malentendu arrive. A 8H20 peut être, je suis à quai, et dans les quarante minutes qui suit, ma CMR est signée, et j'ai mon bon "palettes" dans les mains. Je fais deux fois le tour du site pour trouver la sortie. Pour ma défense, il y a des travaux, et à faire attention aux personnels travaillant sur les abords, je n'ai pas vu la sortie.
Direction un site de fabrication de tuiles à Roumazières. Alors lequel, puisqu'il y en a deux? Monier.
Là aussi, le personnel est sympa, mais ce n'est pas le cas de la météo sur place. Il pleut assez fort à mon arrivée, et lorsque je suis sur mon emplacement, l'intensité est plus faible, mais l'eau mouille quand même.
Vingt six palettes au sol, et Six au niveau des essieux de la remorque. C'est désormais sous un crachin, que je m'amuse avec mes sangles et mes équerres. C'est déjà un jeu moyennement intéressant, alors sous la pluie, il me tarde de finir, même si je prends mon temps pour faire les choses à peu près correctement.
Une fois les papiers remplis, je file à la douche. Toujours de l'eau, mais un peu plus chaude. J'ai troqué mon pantalon de travail pour un jean bien sec, mon polo fluo, pour un tee shirt bleu. Pour anecdote, je me suis retrouvé en sortant de la douche avec un tee shirt, manifestement pas à ma taille. J'ai dû courir torse nu jusqu'au camion.........sous la pluie. Ce n'est pas la fashion Week, et je ne ressemble pas du tout à un footballeur de l'équipe de France.
Après un rapide repas, c'est direction Limoges. J'ai hésité un peu pour la route, mais Olivier m'a déconseillé, chargé lourd et haut de passer par Aubusson, pour me rendre sur la capital du pneu français. Alors, je retourne par feu-RCEA (c'est quoi son nom, désormais?), et A71.
La route est bien pénible, entre averses importantes, crachin, un peu de soleil, puis une obscurité qui ne te permet pas de voir à plus de 300 m.
Ma femme m'a appelé en début d'après midi. Avec la pluie importante qui est tombé sur notre secteur, nous avons des infiltrations dans la pièce qui est au trois quart enterrée, qui est à la base une salle de jeu, mais qui sert en ce moment à stocker mon bricolage et ma moto TT. Je n'ai pas vu les photos qu'elle m'a envoyées, et les découvre lors de son appel. Bon, bel le plancher flottant....flotte. Nous n'avons pas d'eau dans la pièce, mais la dalle est trempée, et le plancher gondole grave. Au regard de ce qui se passe dans la vallée du Gier (et dans d'autres régions aussi), rien de bien grave, mais si ça fait chier.
Je termine ma journée au dépôt de la Combaude ; la salle chauffeur est bien chauffée, j'en profite pour faire sécher mes affaires.