Carnet de bord de Mars 2025 | Partager sur Facebook |
Il fait bien frais ce matin au départ de mon domicile. La neige est tombée sur l'Auvergne, secteur où je vais aller livrer ce matin. Un peu d'inquiétude donc ce matin au moment de démarrer la journée. Je pars sur la commune de St Gervazy, et Benoit sera aussi de la partie. Nous livrons des panneaux photovoltaïque dans un GAEC. En laissant tourner quelques minutes les moteurs, je partage quelques vues avec Benoit sur les derniers centaines de mètres. Il y a un passage dans le hameau que nous devons traverser qui parait bien étroit avec deux murs. On fera bien sur place, mais avant nous appellerons sur le trajet les contacts sur place.
Entre Yssingeaux et La Puy, les terrains sont bien enneigés, mais après le Puy, la neige a disparu, c'est déjà plus rassurant pour nous. On stoppe pour une boisson noire et chaude à St Georges d'Aurac.
Notre contact nous rappelle, mais il ne rend sur le chantier pour la première fois ; il ne connait donc pas le site et ne peut pas nous renseigner sur l'accès du chantier. On convient de la rappeler à l'entrée du hameau, avant de s'engager sur la partie qui nous inquiète. Au fur et à mesure que nous nous approchons du lieu, la route se rétrécit, et bien sûr, nous n'avons pas d'autre choix que de stationner sur la route pour aller voir et se rendre compte si nous pouvons passer ou non.
Effectivement, à l'approche du passage étroit, on voit bien qu'il n'est pas possible de se présenter droit, et que la passage casse un peu ; ce n'est pas droit. Je mesure, il n'y a pas 3 mètres sur la plus grande partie, mais il y a un mur qui n'est pas droit, un peu oblique sur la passage. Et avec les volets, on perd aussi qq précieux centimètres. Je tape à la fenêtre et demande à papy de bien fermer ses volets malgré le jour présent. Il est tellement soucieux pour l'état de sa maison qui ferme ses volets rapidement.
Je passe en premier, Benoit m'accompagne mais en passager ; j'aurais besoin de lui, une fois un ou les deux rétros pliés. Plus j'avance, plus je me demande si j'ai bien fait de m'engager. Benoit descend, et on plie le rétro côté passager. Notre papy est là, on lui demande gentiment de reculer un peu, car il n'y a pas de place. Alors tuons le suspens, ça passe, mais à droit in n'y a pas plus de 5 cms et côté gauche, je finis par sortir en n'ayant le bout de ma remorque à 15 cms maxi. Je vois bien que Benoit hésite à passer. Je pars garer le camion un peu plus loin, mais Benoit va se lancer et il passera aussi sans rien toucher. Notre papy est content et nous félicite. Il reste encore cinq cents mètres à faire, avec une route entourée de fossés.
Sur place, nous sommes accueillis par une équipe de monteurs d'origine de l'est de l'Europe. Il n'est pas facile d'échanger. Je montre où nous allons garer les camions pour décharger. Ils sont Ok, de toute manière, on ne peut pas aller plus loin ; cela monte et c'est vraiment la gadoue. Nous apprenons que le Manitou de location, qui devait arriver à 10H00 n'est pas là, et aucune nouvelle de la boite de loc!! Merde, nous devons recharger à Volvic tous les deux à 14H00.
Le chauffeur finit par rappeler, mais il ne sera pas là avant midi. Ce n'est pas très sérieux mon bonhomme. L'agriculteur propose que nous empruntions l'engin de l'entreprise de charpente. Ma foi, ce n'est pas moi qui me mettrais aux commandes. L'engin est un peu gros, et nos collègues de l'est ne sont pas des plus à l'aise avec. On mettra plus d'une heure à vider mon camion. Puis, c'est le tour de Benoit.
Fin des opérations à 12h40. Il nous fait ressortir désormais. Le passage étroit se passe aussi bien, ou plutôt aussi prudemment que toute à l'heure.
Nous arrivons pile poil à l'heure de notre RDV. Même si le chargement est rapide, j'attendrais bien 35 mn sur mon emplacement. Benoit sortira en premier, il m'attend puisque nous rentrons tous les deux à notre dépôt.
Retour au bercail via l'autoroute, avec une fin de journée à 18h20.
Demain, je vide à côté du dépôt, à moins de 500 m.