Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
Après mon petit déj au bar, je reprends la route alors que le jour n'est pas encore levé, mais il ne va pas tarder. Le client ouvre à 8H00, j'ai quitté Maria à 6H25, en retardant au max, pour garder de l'amplitude pour la journée.
Full autoroute pour me rendre à Rives, en bifurquant via l'A432, afin d'éviter les gros potentiels ralentissements de Rillieux, Vaulx en Velin et St Priest. Le client est situé très proche de la sortie de l'autoroute, mais Olive m'a dit de me méfier en bas de la descente avant d'arriver des deux virages. Effectivement, on coupe pas mal pour les prendre et on n'a pas de vue sur ce qui monte. J'hésite à prendre l'impasse, malgré que Maps m'indique de la prendre. Je vais faire le tour du rond point. D'o^, j'étais placé sur la route, je ne voyais pas ce qu'il y avait au bout de cette impasse. En arrivant dans l'autre sens, on devine bien des bâtiments industriels, puis je vois le panneau indicateur de l'entreprise. J'ai tout bon.
Une charmante dame m'accueille et me valide mes papiers, m'indique où me garer, elle appelle un collègue pour venir me décharger. Je lui signale que j'ai bien dix minutes de dessanglage.
J'ai intégralement poser les sangles au sol, mais je n'ai encore rien rangé, lorsqu'un cariste se présente à moi. Il me signale qu'il m'a vu hésiter, et m'avoir fait signe de rentrer dans l'impasse. Désolé, mon garçon, je n'ai pas fait attention. Gars sympa et rapide ; avec ses fourches, il descend deux tourets de bobines à la fois. En sept voyages, je suis vide, et n'ai plus qu'à tout ranger.
Direction le dépôt pour trois bobines à poser à La Ferrière. Les collègues qui sont montés en début de semaine, m'ont signalé que le hall du client était archi blindé, et que les gars étaient un peu long pour trouver de la place pour les apports de la semaine.
Ma petite femme m'a descendu quelques affaires, et surtout mon PC, car je ne me voyais mal rattraper les cinq jours de la semaine dans le weekend. On prend un café, ensemble, puis il est temps de retourner à la mine. Toujours Thomas à la manœuvre, et toujours plaisant de travailler avec lui. C'est un fan de Base Ball, et il joue encore en loisirs.
Je passe remplir mon plus gros réservoir, puis je pars compléter à La Grand Croix avec des tôles plates, mais bien assez lourde, puisque ce lot est affiché à 5T. Je serais bien lourd pour monter en Vendée. Je frôle les 29 T.
Je suis surpris à La Grand Croix, car je suis de suite pris en charge, alors que je n'ai pas ouvert ma remorque. En fait, les lots étaient juste à côté et ils gênaient le chargement des autres camions. C'est cool, je jette trois sangles avec les équerres, et ne demande pas mon reste, je file vite fait.
Oh pas loin, puisque je vais profiter d'avoir une coupure à faire, pour me rendre au dépôt de Veauche, afin de prendre ma douche et me restaurer un peu. Voilà, les trente sont faites, je n'ai plus qu'à tirer les heures au max, mais surtout surveiller mon amplitude et clôturer ma journée avant 19H30.
Pas de surprise sur le trajet, c'est un habituel, via Saint Pourçain et la RCEA. Je visais Bellac, mais il en reste un peu, alors je file jusqu'à Bussière Poitevine, chez Marlène. Il est 19H25 quand je valide ma fin de journée au tachy.