FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Le Pilat
    Les Monts du Lyonnais
    A quai à Marennes
    Mon gros bébé
    Olivier et Robert, un bon moment à table
  • Mercredi 18 Décembre 2024
  •  

    La nuit a été bonne malgré les trois frigos qui ont tourné toute la nuit, mais assez distant de mon camion. Par contre, c'était des frigos assez "silencieux" qui ont fonctionné à vitesse lente et en continu.

    Je retrouve au PDJ, le chauffeur Jacky qui transporte des motos sur Rhône Alpes avec sa remorque double plancher. On passe un bon moment à discuter moto au comptoir, en présence de la serveuse du matin qui est bien plus sympathique que la patronne présente le soir.

    A 7H30, direction Lyon, et à part à la hauteur de Villars, à l'entrée de Saint Etienne, où on ralentit fort, le reste du trajet se passe super bien, même le pont de Givors.

    Bien entendu, j'arrive en avance de près de trente minutes chez XPO à Marennes, mais pas de souci, il n'y a pas de camion à quai, et mon arrivée est bien vu. De toute façon ici, ils sont sympas ; si ils peuvent te prendre en avance, ils n'hésitent pas. Le cariste est assez rapide, d'autant qu'un second vient en renfort à mi tâche. Je dois libérer la place avant de remplir ma CMR. En sortie, je m'autorise un petit café au camion, avant d'aller au dépôt.

    Olivier m'a devancé, il est déjà en place, dans le hall. Lui, aura deux bobines assez importante, pour un poids total de 26 T. Perso, je n'en n'aurais qu'une, mais le bébé est bien né, sans doute par césarienne, où je plains la maman. Le bébé pèse la bagatelle de 26.5 T. Je n'aime pas ce type de chargement. Le diamètre est imposant, il ne reste que 20/30 cms entre la bobine et les bâches. Dans ce cas, on charge à l'extérieur avec les chargeurs containers.

    Olivier est parti à la douche ; moi, j'aimerais bien passer chez QRO à Corbas, mais un autre Jacky, est bloqué dans le virage autour du P32, en raison des voitures mal garées, dont les propriétaires sont en train de manger. Je reste bien dix minutes à attendre, mais ça ne bouge pas, alors je décide de ne pas rester. J'ai les boules, j'aurais vraiment voulu nettoyer mon ensemble.

    Ce soir, nous sommes trois donc à monter à Chatillon, et nous avons tous les heures pour y monter. On fera notre repas de Noel ensemble. 

    On monte tous full nationale, en passant par la Dombes, puis la 83.

    Je m'arrête à Villemotier, pour un café, gâteau au chocolat, douche.

    Je serais le premier devant le client, mais dans la demie heure qui suit Robert et Oliver se garent à mes côtés. En arrivant sur Besançon, je me  suis retrouvé avec deux sangliers dans le descente de Beurre, à moins d'un kilomètre de l'entrée du village. Je pense qu'il y avait une chasse dans le coin, pour que ces deux bêtes soient autant déboussolées et proche des habitations.

    Ce soir, mes collègues viandards veulent aller soit à la Boucherie, soit au Buffalo. Ce sera chez Buffalo. Les goinfres, après une viande de 400 grs, ils se sont partagés un mixte de viandes grillées. Des gorets, je vous dis.

    Retour au camion à pied, il fait plutôt bon pour rentrer et la marche d'environ 800 m permet de démarrer une digestion lente. On papote aux camions un bon moment avant de rejoindre nos cabines respectives.