FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
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  • Du foot avec un Kimono et un ballon de basket
    Travaux d'été
    Travaux des champs
    Jumelé avec le village de "Pasap"
  • Mercredi 18 Juin 2025
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    Après une bonne soirée à la maison, on démarre à la fraiche pour la seconde partie de la semaine. Je retrouve Jean au dépôt, qui a lui aussi chargé pour La Grand'Croix, ais il n'est pas encore prêt, alors je décolle sans lui. Dans les trente minutes ,je suis dans la cour du client et notre interlocuteur habituel vient à ma rencontre tout en me signalant que je n'irais pas dans le hall où nous déchargeons. En effet, une bobine de 19 T s'est fait la malle et elle est tombée droite comme un I, et il leur est impossible de la soulever avec le pont. Une boite de manutention doit venir. Dans l'attente, il faut rentrer dans le hall avec un accès un peu serré et une machine à dérouler qui ne demande qu'à être choquée. En fait, ce n'est pas très engageant, mais ca se fait simplement, en se reprenant afin d'arriver bien droit. Par contre, il faut s'arrêter au cm (j'exagère un peu). Les deux bobines sont au sol rapidement, et je laisse le hall à Jean arrivé entre temps.

    Je passe côté expéditions, où deux camions sont en attente, dont un Thévenon. Ma commande n'est pas intégralement prête, suite au retard pris hier suite à l'incident dans l'autre hall. J'oubliais ; aucun blessé.

    L'attente sera un peu longue, et j'ai pas mal de boulot pour sangler mes 13 colis de tôles plates, répartis en quatre tas. Toutes mes équerres sont à la fête ; elle étaient contentes de voir le soleil, depuis le temps qu'elles étaient enfermées dans le coffre du tracteur. Avant 8H30, je peux repartir. J'aurais bien pris une douche, mais quand tu vois l'état des sanitaires là bas, tu ne demandes pas à voir les douches.

    Ce n'est pas la bonne heure pour arriver sur Terrenoire, et je perds bien dix minutes sur ce secteur. Après, ça roule bien. Tophe m'a rassuré sur l'ouverture de la N7 après Mably, car ce n'est que dans le sens de la descente que la circulation est fermée. Demain, je prendrais donc la RCEA pour sortir à Digoin, ou alors j'irais jusqu'à rattraper l'A6 suivant mon humeur, mais surtout en fonction de l'ordre de déchargement de mes deux lots. Le plus pressé étant celui que je récupère au sud des Herbiers pour Vénissieux.

    Je stoppe donc pour quinze minutes et un bonne douche au dépôt de St Pourçain. Les douches chauffeurs sont en travaux (il y en avait un peu besoin) ; je file donc à celles des bureaux.

    Ca cogne dur au niveau température, surtout à cette heure de fin de matinée. La serviette ne sera pas longue à sécher dans la cabine. D'ailleurs, je la rangerais lors de ma pause casse croute à la hauteur de St Vaury, où le resto est toujours dans le même état, soit fermé. Et pas de travaux en cours, comme je l'avais imaginé un temps.

    Comme la nuit a été très bonne à la maison, je n'ai pas de coup de fatigue, si bien que je remonte pleine balle jusqu'au bout de mes heures, qui m'emmènent à Sevremoine. J'avais 4H15 de conduite, c'est bon, on ne va pas repartir pour trente minutes, non plus. 

    J'ai dit pleine balle… sauf aux feux de Mignaloux, où je croise un labrador devant une voiture escorte….Je fais appelle de phare, klaxon, le chien remue la queue, mais alors le chauffeur (enfin chauffeur…), est dans une léthargie profonde. Et oui, c'est Chouchou, pleine sieste. On ne va pas lui en vouloir, déjà qu'un Marseillais bosse à 15h00, heure de la sieste, c'est rare, voir qu'il bosse tout court…. Je veux bien faire un peu de social, mais quand même. J'espère juste que le chien aura sa pâté ce soir, il le mérite.

    Pour ma part, je me gare en plein soleil devant un Savoyard qui fait tourner son moteur au ralentit pour profiter de sa clim. Sincèrement, il fait bien chaud, mais il y a de l'air, ce n'est pas encore trop étouffant. A voir dans la soirée.