FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Ceux la vont nous quitter
    On décharge dans le hall
    Coupre miam vers Thiers
    Mon chauffeur Uber
  • Vendredi 18 Juillet 2025
  •  

    Il a fait bien chaud cette nuit. Etant donné que j'étais à l'intérieur de l'enceinte du siège, j'ai dormi les fenêtres bien ouvertes, après avoir programmer la climatisation pour un arrêt dans l'heure suivante. 

    En sortant du local chauffeur, je retrouve Robert. Je fais couler mon café et dans les dix minutes, je lui fais le sien. On boit tranquillement nos café en marchant un peu sur le parking. On trouve à bavarder avec quelques chauffeurs locaux. Un peu avant 7H00, on quitte le siège de la maison Combronde, pour se rendre respectivement sur nos lieux de livraison. Pour ma part, c'est Riom, et Robert, lui part directement à Aigueperse. Je devrais le retrouver en toute logique après, puisque nous chargeons là bas tous les deux, pour le même chantier lundi matin.

    J'arrive en avance, mais je suis autoriser à rentrer sur le site. Cela me laissera le temps de dessangler et ranger mes affaires. Enfin, ranger, je ne mets pas mes sangles dans les coffres, elles font resservir direct. 

    Dès 8H00, je suis autoriser à rentrer dans le hall, mais je devrais attendre encore un peu pour avoir un pontier. C'est toujours un poil long ici, je parle dans les ateliers. On sent qu'ils ne débordent pas tous d'énergie. La chaleur sans doute, mais aussi, le fait que nous soyons vendredi….

    Bref, ce n'est pas la mer à boire, car en trente minutes mon sort est jeté : je peux quitter les lieux délester de mes 28 T et des brouettes.

    Valentino est déjà en meilleur forme à la sortie des ronds points et dans les bouts droits me menant à Aigueperse. 

    Juste avant d'arriver, Virgile me contacte et je sens bien un peu de panique dans sa voie. "Ne va pas livrer, ils ne te prendront pas" me dit-il. Je n'ai pas le temps de lui expliquer que je suis vide, qu'il s'agite. Je comprends de suite qu'il "merde" un peu, et je finis par lui demander si je dois retourner charger mes bobines, car là, je suis vide. Un grand blanc s'installe. "Mais putain, j'suis con", et moi de répondre "ce n'est pas moi qu'il le dit, mais…". Il a confondu les deux sites, même groupe, mais site différent entre ma livraison et mon chargement. Bref, on a rigolé.

    Et c'est donc de bonne humeur, que j'arrive chez le client. Bon accueil, et ravit de me savoir déjà là, car ils ont énormément de camions à charger, et ils n'acceptent le dernier camion à 11H00 dernier carat. 

    C'est une cariste qui viendra me charger. Super, je n'ai que des grandes longueurs, et qu'une référence. Donc mes lots de bardage sont identiques ; c'est toujours mieux pour le sanglage. Car que ce soit le bois ou le bardage, je n'aime pas trop. Je sanglerais à l'anglaise, comme me l'avait conseillé notre amis Chris42, spécialiste en plateau et en bois. Impeccable, je fais quelques voyages de droite à gauche pour tirer les sangles de façon progressive. Lorsque je contrôlerais le sanglage lors de notre arrêt sur l'A89, à l'aire de repos, rien n'a bougé (encore heureux), mais surtout les sangles sont toujours bien tendues. Impeccable. 

    On passe se jeter un café à Lempdes, dans le CC Carrefour. Robert en profite pour faire quelques courses. En partant d'Aigueperse, nous avons laissé un message au correspondant sur le chantier, afin de savoir si nous pouvons livrer cet après midi. Pas de réponse ; sans doute du personnel chantier, ne travaillant en déplacement que sur quatre jours, mais avec des belles journées.

    Nous couperons donc aussi à l'aire en haute de la côte de Thiers, pour y retrouver Jérôme. Ord de question pour Robert de sauter un repas. Pendant cette pause, je propose à Virgile de laisser mon ensemble et la remorque de Robert au dépôt de Veauche. Pas d'objection, mon capitaine? Non au contraire. 

    On finit donc tranquillement au dépôt de Veauche, mais avant de renter, on passe rapidement reconnaitre le chantier, puis on rentre sur notre site habituel. Robert me fait écouter du rock sympa, mais en Polonais. Bon, musique sympa, mais la langue polonaise me fait un peu saigner les oreilles.

    Lundi, je prendrais le volant de son camion pour monter à Veauche, car il aura bien besoin des ses neuf heures. Pour moi, le programme est léger, puisqu'une fois vide à La Fouillouse, go Veauche pour Beaucaire le lendemain. Pour mardi, ce sera plus hard, puisque je rechargerais à Vedène, pour la banlieue de La Rochelle, et un RDV à 9H00. Je vais manger de l'autobahn.

    Je qualifierais ma semaine de reprise de "sympathique". 

    Bon weekend à tous.