FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • La brume au petit matin
    le stock du client
    entre Chauvigny et Le Blanc
    Dernière coupure de la journée
  • Jeudi 18 Septembre 2025
  •  

    Après 11H01 de coupure, il est temps de remettre le couvert. Je mettrais une petite heure pour rejoindre l'entrée de l'autoroute à Poitiers, que je quitterais plus jusqu'à la sortie Saint Hermine. Je livre mon lot de tôles, juste en face du client chez qui je viendrais charger toute à l'heure. Depuis sa cour, je vois le site de l'autre côté de l'autoroute. C'était un peu galère pour arriver chez le client, en raison de travaux et des barrières mises en place par l'entreprise de TP, empêchant les camions de passer. T'es bien gentil Bernard, mais on est dans une ZI!! Tous les cinquante mette, j'ai décalé les barrières qui "protégeaient" les plaques d'égout, bien apparente, car ils ont rogné le goudron. Pas le choix que de rouler dessus.

    Je prends quinze minutes pour décharger et ranger le matos. 

    Je continue encore un peu plus au nord pour me rendre à La Ferrière. Pas de pb, même à l'approche de la Roche sur Yon. J'aurais un peu d'attente pour livrer mes trois bobines ; cela me laissera le temps de partager un café avec un autre chauffeur en attente. 

    Je retourne donc direction Sainte Hermine, sur un site où nous chargeons régulièrement. Sur place, aucun camion, je suis le dernier de la journée à venir charger. Le site accueille un groupe de retraités, venus se dégourdir les jambes, et visiter ce tout nouveau site de production d'isolant à base de lin. Je ferias un peu l'attraction avec les opérations de débâchage et déplacement de poteaux. Fini, le cirque, je laisse mes petits vieux partirent à la soupe ; perso, j'attendrais d'arriver à l'aire des deux Sèvres pour me restaurer, juste après avoir pris mon bain. 

    Je ne pensais pas être rechargé avant 13h00, mais c'est une bonne chose. Mes deux journées de dix heures de conduite sont consommées. Viser le dépôt de St Pourçain est utopique, alors, je décide de passer par Chauvigny, Le Blanc, Argenton. Je suis en léger, je ne perdrais pas de temps, et de plus, il y a vingt sept kms de moins que par Bellac et RCEA. De plus, les solutions de parking sont assez nombreuses tout au long de cette route.

    Je vois que le resto vers les transports Jubert à réouvert (commune de Jardres).

    Après Argenton, une mamie démarre à un stop ; je suis loin du carrefour, mais je ne sens pas le truc. Je réduit fortement ma vitesse, et alors que je suis à moins de deux cents mètres de mamie, voilà pas qu'elle s'arrête, alors que sa voiture est intégralement sur ma voie. Je n'ai pas "lu" de panique sur les yeux de la mamy, mais j'ai vraiment eu peur de la taper. Personne en face, j'ai donné un bon coup de volant pour éviter de la pulvériser. Quelle frayeur. Je suis persuadé, en me remémorant les images, que la mamy s'est arrêtée au milieu de la voie, en étant persuadé d'être au marquage du stop.

    Je me remets de ces émotions au Goelat, un peu avant Montluçon, et je retrouve un des chauffeurs Perrochau avec qui j'avais diné hier.

    Voila, grâce à ma petite femme, j'ai pu faire mes devoirs et rattraper mon retard d'écriture. Demain, lors d'une pause, on triera les photos.