Je suis distant du client de 65 Kms, mais les 8/10 derniers kms, ce n'est que des traversées de village (Nb 2), et le client n'ouvrant qu'à 8H00, je quitte mon parking vers les 6H30. A êine à nouveau engagé sur la N147, qu'un joli renard me coupe la route. Une fois arrivé de l'autre côté, il a fait un bon....incroyable cet agilité.

Lorsque j'arrive à Mignaloux, j'appelle Hervé pour qu'il me guide. Autant, il oublie tout dans les restos et chez les clients, autant, il a une mémoire des routes. Tu vas avoir ca à ta droite, puis ca a ta gauche, on a l'impression qu'il est dans le camion. Bon, ce n'est pas large, c'est un fait et certains rond points vraiment limite, mais aucune interdiction PL sur le trajet et des gens bien veillants sur la traversée de ces deux villages.

Dnas la rue du client, un Pl stationne, alors je vais voir à pied. Les rideaux sont toujours en position nuit, alors j'approche le camion, et me gare à la hauteur de sa cabine. J'attends 2/3 mn, rien, alors, puisque le portail est ouvert, je me rentre. Devant le hangar encore fermé, je me positionne, et je m'en vais dessangler mes 3 bobines, et mon plancher (les parties enlevées).

A 8H10, le hangar s'ouvre. Une jeune femme m'accueille et je rentre aussitôt. J'ouvre le toit, une bobine est extraite. Le DAF en stationnant lorsque je suis arrivé pointe son nez ; je m'en vais voir le chauffeur. J'ai bien fait, il était encore sous la couette, et m'a pas entendu... J'ai bien fait effectivement de lui passer devant.

8H30, je signel les papiers et je prends la direction du 26, en passant par Montmorillon. Les collègues m'avaient prévenu. Les outes ne sont pas larges. Elles ont beau être de couleur jaune sur mon Atlas, tu ne fais pas le fou. Entre état de laroute et les fossés trop généreux, il y a matière à faire une belle connerie. Alors, on y va molo. Heureusement, il y a pas mal de bouts droits, mais dans les qq virages, tu te calmes vite. Après le village La Trimouille, ca se gête u peu plus, alors dans une ligne droite je fais le point sur Maps ( à l'arrêt). Une bonne vieille 205 s'arrête ; un bon petit vieux du coin "t'es perdu, tu vas où". Snas l'accent, c'est moins marrant. Je suis sur la bonne route. Je comprends à peine, mais il me semble qu'il m'a dit "je tourne à gauche, vas tout droit, je te ratrappe et tu me suis". Pas sûr, mais de toute manière, il s'est barré mon gros petit vieux.

Bon, je suis à 6 kms, Maps va bien m'y emmener, il ne doit pas y avoir 200 solutions. Un peu plus loin, mon papy (pas Phil, hein, lui est beaucoup plus jeune, et mieux sapé, encore que...enfin plus propre c'est clair), tourne à gauche tout en me saluant de la main. Vu la route qu'il prend, c'est clair que je ne vais pas le suivre. Alors, je continue mon chemin bien tranquille. A l'entrée du village de Chaillac, sur un petit rond point se trouve un garage agricole avec une grande cour. Je rentre doucement dans le rond point, quand Pépé Vatanen me double en passant pas la cour du garege. Putain, lea frayeur. C'est mon petit viieux, il m'a ratrappé. Il gesticule, je suis mort de rire dans ma cabine, et il m'emmène jusqu' à l'intérieur de la carrière. Bien entendu je le remercie. Un peu fou Papy, mais un bon moment.

Dans la carrière, je pense au karcher de début de smeaine....

Personnel hype sympa, et puis à deux pour charger 22 bigs bags, ca ne traine pas. On se prend un café dans leur salle sale qui sert à tout. 

Je rejoins l'A20 après 20 mn, puis la RCEA. J'y vais tranquille, car je suis vraiement lourd, avec mes 29 T annoncées....oup's.

Pose casse croute vers Guéret, un arrêt douche pour le bonhomme et Adblue pour le Ford. Le portique a l'aire de fonctionner! Et oui, impeccable, je passe le camion aux rouleaux. La bâche qui n'a pas vu le savon depuis le mois de mai, brille comme un sou neuf, et je passe quelsques endroits au karcher. 

Une petite halte à l'aire des Verités pour un petit achat, puis je finis mes heures vers Roanne.

Soirée à table avec Tanguy, un patron chauffeur de la région Normande. Le choix des plats a été le moteur de nos premiers échanges en bon épicuriens que nous sommes, ouis du bon vieux R310 (je crois) qu'il avait acheté sur Lyon. Puis, alors que nous regagnons nos camions, un mot et un autre, et il me dit "mais tu es Baloo". Tanguy n'est pas un lecteur assidu des CDB, mais il les lit de temps en temps. 

Salut Tanguy, des transports Duviviers, bonne remontée à toi.