Carnet de bord de Aout 2024 | Partager sur Facebook |
C'est la rentrée pour moi ce jour. Mais pas de nouveaux cartables, ni souliers. Je conserve mon ancien équipement, et puis je redouble aussi, puisque j'ai la même maitresse ; ou du moins, la même exploitante, soyons plus clair.
Ma mission de jour est de livrer à 10H00 à Valence, sachant que ma remorque a été chargée en tôles plates, mais qu'il me faut sangler. Alors, j'arrive au dépôt vers 7H00. Tout bien, puisque je croise Olivier à la machine à café. Il a repris lorsque je partais et c'est lui qui est allé vider mon dernier chargement de Toulouse. Il comprend facilement que je souhaite que ma remorque soit révisée, car il en a bavé avec ma bâche côté gauche. Tu m'étonnes mon garçon. Il m'informe que son ancienne remorque est disponible : à moi de la demander, elle est nickel. Il m'informe aussi que mon tracteur a roulé, mais avec le formateur de Thiers qui a fait des remplacements en container et en régional. C'est un ancien chauffeur, à la retraite depuis plusieurs années, mais qui fait des vacations de temps en temps. C'est lui qui a demandé à avoir mon camion….Sans être trop inquiet, je le récupère propre, uniquement un peu de poussière ici et là, et le frigo bien trempé, car il l'a laissé fermé.
Une fois ma remorque attelée, je déroule 12 sangles, histoire de bien me mettre dans l'ambiance "tôles". Ca va, je suis à l'ombre et le soleil n'est pas très présent ce matin.
Lorsque j'ai fini, Robert arrive d'une livraison, on part se jeter un café. C'est bien beau de boire des café et de papoter avec les collègues, mais j'ai quand même une petite mission ce jour. Alors à 8H30, je lâche enfin les poneys direction le sud. Maps m'indique que tout va bien, et je confirme : tout bien à la descente malgré que cela soit chargé dans les deux sens.
En arrivant devant le client, je croise encore Olivier ; à priori, je ne devrais pas passer beaucoup de temps ; il n'y est resté que 40 mn pour vider ses tôles.
Je rentre dans le hall de suite, et j'ai bien le temps de reprendre mes marques pour l'enroulage de sangles. Mon matériel n'a pas bougé, je retrouve tout sans problème. Seuls mes gants avaient migré dans le petit coffre latéral du Renault. Il me semble ne pas avoir passé plus de 45 mn. Dès que je récupère l'A7, la descente dans la traversée de Valence est quasi à l'arrêt. De mon côté, chargé comme tout à l'heure, mais rien qui va mal.
Arrivé au dépôt, je file direct à la pompe car mon réservoir est à moitié. J'y croise, encore Olivier. Décidemment!!
Etant donné que je suis mis en disponibilité pour un client en cas d'urgence, je m'occupe, une fois le casse croute pris, à ranger, puis à nettoyer la cabine. Le niveau du lave glace est aussi fait ; je pars dans les bureaux voir les travaux. Et oui, il y a une grande campagne de travaux dans les bureaux, et nous aurons droit d'ici deux mois à une vraie salle chauffeurs avec de bons équipements (frigo, micro ondes, canapé, TV, etc...), mais surtout de nouvelles douches, et là c'est pas du luxe.
Lionel, notre mécano, vient me chercher, car il a besoin d'un chauffeur pour ramener un camion de chez RVI. Ca m'occupe une petite heure, puis il sera temps de rentrer à la maison.