FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • C'est pourtant vide de camion, mais...
    Et ça recharge
    Une benne, un T.
    Posé pour la nuit à Digoin
  • Jeudi 19 Juin 2025
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    Avec la chaleur, la nuit n'a pas été très bonne, uniquement en cours ou moyen sommeil. Un bon PDJ au relais, et un rafraichissement aux bains, permettent à ma vieille carcasse de se mettre en route progressivement. Je n'ai pas long à faire pour me rendre à Carquefou, tout juste une quarantaine de nos unités de déplacement. 

    Avec un RDV à 6H40, je me suis autorisé un petit retard de 10 mn. J'aime bien venir dans l'ouest, mais chez ce client, non. Ils ne sont pas aimables, ne te regardent jamais quand ils te parlent, et très (ou plutôt trop) souvent, c'est avec des "aboiements" ; "vas là bas". Pas de surprise donc, quand je rentre au bureau de ne pas avoir ni retour à mon bonjour jovial, ni un regard. Il tend le bras pour récupérer ma CMR, sans me regarder, puis il quitte le bureau. Au bout de dix minutes, j'en sors, il n'est pas revenu! Des fous. Alors, je retourne au camion pour commencer mon dessanglagr, car j'en ai quand même quatorze à ranger. J'en laisse quelques unes, pour la manœuvre, car je sais que dans les halls, les gars sont bien sympas, mais pas très vaillants. 

    Je retourne au bureau des fois que. A ma question "vous pensez que je serais dans le hall vers quelle heure", on me répond "on viendra te chercher". et puis, je lui demande aussi si il a les références des tôles que je ramène sur Grand Croix, sur le site de même groupe, pour information. "suis pas au courant". Des envies de le claquer…

    Une heure après, il me fait signe depuis son bureau de rentrer dans le hall. Je vais dans le hall habituel, on verra bien. Ici aussi, il ne savant pas ce que je recharge, pourtant à à peine deux mètres, il y a un tas de tôles, qui font la dimension de ce que je dois recharger, et bingo, il y a même une étiquette, portant la destination et le nom du transporteur.

    Bref, en deux heures, j'arrive à me sortir de ce plan merdique. Direction le coin des Herbiers (le Puy du Fou), pour un complément de châssis métallique. Hier, j'ai regardé l'accès… le client est dans une micro ZI (deux sociétés), dans une micro rue, et il faut traverser le micro village. Jusqu'à l'entrée du parc, la route est magnifique, après, tu ne fais pas trop de zèle. Je qualifierais les derniers kilomètres de bucolique, mais que dire des derniers 200 m. J'ai dû tirer une mauvaise carte ce matin, car en tournant à droite, et à l'aveugle juste avant d'arriver chez le client, que je me retrouve face à un PL... Déjà qu'avec une voiture, ca ne passerait pas. Je descends, il n'y a personne derrière, je recule. Le chauffeur, un habitué des lieux est mort de rire, c'est toujours là, qu'il croise un PL.

    Heureusement, la cour est assez grande pour manœuvrer. Un gars vient me voir direct et m'indique où me garer pour le chargement. C'est une jeune femme qui arrive, car elle est surprise de me voir ce matin ; ils ont du retard, et il manque un châssis sur les quatre, que je dois charger. Rapide A/R avec Virgile, puis avec celui qui nous affrète. Etant donné que le matériel ne sera pas prêt avant 15H00 (il est 10H30), décision est prise, que je sois chargé. Le client, un industriel Vénissian attend ses châssis pour fin de semaine et avant midi demain.

    Hyper rapide à charger, je jette, malgré la légèreté de l'ensemble (1,2T) quatre sangles.

    Je peux repartir, mais j'attends encore quelques minutes, histoire de caser une 45.

    Je récupère la nationale à Bressuire, puis ma descente est d'un grand classique. Je coupe au CR de Poitiers, pour une bonne douche et un café, accompagné d'un gâteur industriel au chocolat. Oui, je sais!

    Il fait encore bien chaud ce jour, le thermomètre montera jusqu'à 35° C au TDB. Lorsque je m'arrête pour ma 30 à l'aire de l'Espérance, il fait bien lourd sur le parking. Et que dire dans la caravane, quand je monte pour vérifier mes sangles. Un sauna…

    Avec les travaux sur la N7 au nord de Roanne, je ne prendrais pas le chemin habituel. A partir de Montmarault, je file direction Macon, pour stopper à Digoin. Je souhaitais rejoindre Roanne, mais j'avais ma claque ce jour. Il est 19H30, il y en a bien assez pour aujourd'hui.

    J'ai un peu les boules ce jour, car je monte à La Courneuve lundi matin. Plus de deux mois sans y monter, ça ne ma manquait pas. Virgile a eu droit à un SMS (mdr).