Carnet de bord de Aout 2025 | Partager sur Facebook |
Ce matin, j'ai bien failli me planter. Dans la traversée, j'ai "pris" la direction de Lyon, plutôt que la direction de Saint Etienne……..comme c'est bizarre. Un p'tit coup de volant et je rectifie ma trajectoire.
J'avais prévu quarante minutes de trajet, mais j'en mettrais quinze de plus. La côte de St Chamond met à mal le six cylindres. Au lieu d'arriver à l'ouverture, j'aurais vingt minutes de retard, mais ce n'est pas plus mal car deux camions sont en cours de départ, et l'attente pour rentrer sur le site ne sera pas longue. Je repars dans les quarante cinq minutes plus tard ; cela me donne une arrivée à St Priest vers les 10h00. On attaque de suite le chargement, ainsi que le sanglage; je prendrais quand même cinq minutes pour le café. C'est toujours bon de passer un peu de temps avec potentiellement "un nouveau client".
Et c'est reparti pour mon second voyage de la journée. La route commence à être un peu monotone, et il fait déjà bien chaud ce jour. Sur le site de St Just, le pantalon est obligatoire, ainsi que les manches longues, mais hier, j'ai toujours travaillé en manches courtes, et ce n'est qu'au second voyage que je me suis aperçu de mon oubli. Bon franchement, j'ai continué sur les trois jours, et je n'ai pas eu de remarque, mais j'avais toujours mon futal, le gilet jaune et la casquette coque, et les pompes bien sûr. Comme échangé avec Virgile, il faut compter une heure à St Just, et trente/ quarante minutes à St Priest. Avec une montée en 1H20 et un retour avec dix minutes de moins. Tout ça pour dire que faire trois livraisons ce mardi, ce n'est pas vraiment gagné.
On fonce sur Saint Priest, on court pour le chargement, pas le temps de pisser et on roule bien, que ce soit à l'aller comme au retour. J'ai gagné pas mal de temps sur ce voyage, et par chance à St Just, je suis pris en charge de suite. J'ai couru comme un dingue pour dessangler et tirer les bâches, je suis en sueur. La bouteille d'eau est passée dans la matinée...Je roule fort pour rejoindre St Priest avec comme challenge d'arriver pour ma dernière livraison avant 15H15, heure fixée par mon réceptionnaire. Putain, à St Priest, ils sont chauds bouillants, mes rouges et bleus. Trop bien mes petits gones.
Par chance, l'A7 ne me ralentit pas, juste à un petit bouchon à Terrenoire, alors que jusqu'à maintenant, je suis toujours bien passé à cet endroit, malgré la zone de travaux, objet du ralentissement à cet instant. La loose! Devinez à quelle heure j'arrive sur le site, ou du moins à l'entrée. Justement, l'entrée est bloquée par un camion qui vient de charger, mais je pars en courant voir le réceptionnaire. Je lui fais signe en montrant mon poignet gauche, celui de ma montre. Il est 15H15. Je vois bien qu'il fait la gueule…, mais ca va il me fait signe de passer en bascule. C'est sa collègue qui viendra vider ma remorque….Yesssss, les trois tours sont faits. Virgile a tenté de me contacter. Je le rappelle une fois sorti du site comme un voleur. Je me gare pour ranger mon matos, et surtout balayer ma remorque. Les bobines se frottent entre elles (rien de dégueu), mais beaucoup de limaille au sol. Ma remorque est grise, et comme demain, je n'ai qu'à vider les deux open-box que j'ai chargées semaine dernière, il est temps de la mettre en propre. J'en profite pour faire aussi la fosse qui a pris chère. Je remets le short pour le trajet de retour, j'ai la dalle, car je n'ai pas eu le temps de manger à part deux trois biscuits et trois prunes. Ce soir, j'aurais mérité mon apéro, bordel, mais surtout une bonne douche.
Mais avant ça, je décroche ma remorque et prends le 538 (open-box). Je récupère les deux CMR, des deux voyages. Virgile me demande d'y aller pour 8H00. On fait ça (coucou Pierrot).