Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
On y mange bien a la halte du Goelat ; ce n'est pas très copieux, mais ca me convient, on digère plus facilement. Je ne suis pas pressé plus que ça ce matin, puisque mon programme consiste à aller vider à Villefranche, tout près de la sortie d'autoroute, puis de descendre à Reventin, pour changer une sonde qui déconne, et fait régénérer le filtre tous les deux jours. Et puis, j'ai à nouveau le bouton de démarrage qui fait des siennes.
Je me lève tranquillement, et je quitte les lieux à 5H17.
Je file jusqu'au relais de Lapalisse, pour un vrai petit déj. Il y a peu de camion encore garé avec les rideaux tirés. Les chicots sont rutilantes, je peux reprendre la route direction le Beaujolais, via la N7, puis ce sera l'A89, pour finir. Le client est facile à trouver dans la ZI, mais il y a deux dépôts, et bien entendu, je vais au mauvais, mais c'est l'adresse que j'avais, donc...Vas y recule à contre main, et au bruit. Il n'y a pas eu de bruit, je peux continuer mon chemin. Oh pas loin, la rue d'à côté. Je suis très bien accueilli par un ancien. Je suis à l'abri du petit vent qui souffle ce matin, on est bien là. Ca décharge tranquillement, car les références sont un peu mélangées, et puis c'est le temps des papiers, mais surtout du café offert.
A la hauteur du Groupama, le plus beau stade de la région, Virgile me demande si je peux aller à Oytier avant midi, car un affrété le plante, et on doit sortir un lot avant midi pour le dépôt. Je passerais chez Renault l'après midi. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que la journée va bien être chaotique. Cette semaine, nous avons eu pas mal de changement de programme, car Léa et Mickael sont fortement grippés (Covid?) et sont arrêtés.
Alors les navettes Oytier / dépôt, j'en ai fait quelques unes, et c'est bien le bordel. On charge de tout et de rien, mais surtout des belles merdes (désolé, mais ca qualifie bien le truc), et c'est long à charger. J'arrive bien avant l'heure, mais on me fait changer de quai, le trois pour le quatorze.
Cette fois, je serais chargé. Le gars est bien souriant, et lorrsque je vois le bordel, je suis limite de partir en courant. Rien n'est filmé, rien n'est attaché, et des palettes en simple, doubles, etc. Aucun format identique. On passe près de deux heures à tout ranger caler au mieux, mais on fait rentrer le lot intégralement. Je pense qu'il y aura de la casse durant le transport, je roule cool, de chez cool.
Pas de bruit suspect jusqu'à la concession de Reventin. J'y retrouve Yohan, pour le même défaut. Depuis quinze jours, son camion régénère, comme le mien. Bisarre, ils sont de la même génération....ou pas. Les mécanos sont très sympas ; je préfère de loin, ce garage à celui de Chasse (même patron).
En quarante cinq minutes, c'est réglé. Entre temps, Virgile m'a contacté à nouveau. Je sentais le truc. Je vide mon Oytier, puis je charge ma remorque pour lundi (bobines pour Evry), et je dos filer à Veauche, pour prendre une remorque qui a été réparée à Thiers. Elle est destinée à Mickael.
Deux heures pour charger, une heure pour vider.... On a dû refaire des palettes. Je n'ai rien perdu, ni cassé, mais disons que certains lots étaient partis chez le voisin.
Purée, comme en début de semaine, une grosse et une plus petite à charger. Par contre, je suis limite en poids, vraiment limite. On ne fera pas les pleins toute à l'heure. Je ne sangle pas mes bobines et pars garer ma remoruqe le long du grillage, côté parking employé, à l'endroit où on ne "doit" pas se garer, mais pas le choix et surtout pas envie d'y passer l'après midi.
Virgile passe me voir, ben oui, il est déja 17h00, et le remorque devait être mise chez un client avant leur heure de fermeture à 17H00. Comment dire?
Je vais la chercher, la ramène au dépôt et tu vois pour l'emmener lundi matin, pas le choix, mon garçon.
Bien entendu, ce n'est pas la bonne heure pour rejoindre l'A47, je passe même par le CC pour éviter le bouchon crée par un Merco en panne, d'une socité stéphanoise bien connue, car un membre de FDR y bosse ; un spécialiste de l'Allemagne. Je le croiserais d'ailleurs au retour attelé à une dépaneuse.
C'est à la hauteur de St Chamond qu'il y a un énorme bouchon dans le sens Sainé /Lyon. Bon, je ferais le plein à Veauche en espérant que ce soit plus fluide lorsque je passerais. Je trouve rapidement la remorque. Elle a dû être utilisée, vu l'état intérieur. Je fais une photo.
Un rapide coup d'oeil sur Maps ; le bouchon sur St Chamond n'est pas complétement résorbé, mais je n'ai pas trop le choix. Il faut terminer la journée à 20H17. Je mettrais plus d'une heure pour rentrer. Je dépose en épis la remorque et pars au karcher laver mon gros, il est vraimen crade. Au départ, je visais juste les vitres et rétros, mais j'ai pitié de sont état, alors je passe un peu plus de temps. On raccroche, il me faut sangler, mais avant, je solde ma semaine, car il est déja 20H15.
Huit sangles plus tard, je peux remonter dans ma voiture, Il reste encore les voitures d'Olivier et de Jean. Olivier rentre ce soir, Jean demain matin. Le portail de sortie est bloqué, puré, comment faire pour sortir. Heureusement, je peux joindre Patrick qui vient côté route devant le portail d'entrée m'ouvrir. Je ne me voyais pas escalader les grands portails pour pouvoir ouvrir depuis la route. On bloque le portail avec un cône et avertit mes deux collègues d'être prudent à leur arrivée.
Sur ce, il est temps de rentrer.
Bon bol d'Or.
Bon weekend à tous.