Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Après 11H01 de coupure, il est grand temps de remettre le bleu de chauffe. Il me faut passer la vallée du Gier et le po,t de Givors. Je devrais y arriver à la mauvaise heure, mais en fait, celà passe plutôt bien, puisque je ne serais à l'arrêt qu'une fois face au centre commercial. Autant dire, que je n'ai pas perdu cinq minutes. Le temps est vraiment couvert, mais pour un mois d'octobre, la température est plutôt élevée.
Lorsque je suis en approche du client, je l'appelle, car, sur Maps, j'ai un doute sur l'entrée, et pour cause! L'entrée de la cour de Dispano se fait par son voisin, le dépôt Point P, situé quatre vingt mètres avant. L'accès se fait par une bonne marche arrière, sur près de cent mètres. Le personnel est limite ; tu leur dis bonjour et personne ne te calcule, bien....
Lorsque je trouve un non muet, j'ai quelques consignes pour me garer au bon endroit. J'ouvre les portes et j'attends, j'attends, et puis j'attends! A force d'attendre, un gars se pointe avec un fen, il prend la premère palette, puis revient avec un transpalette afin que je puisse approcher au mieux les colis suivant. Tout ça sans un mot... Malheureusement, les colis suivant pèsent un âne mort, et je n'arrive pas à les déplacer. Le gars reste sur son fen tout en me regardant. Il me faudra descendre et lui demander de l'aide. Avec une grande volonté (on je déconne, c'est un gros branleur), on arrive à déplacer le premier colis. Pour les suivant, ce sont deux personnes super sympas qui viennent me donner la main. Mord de rire, je pensais qu'ils étaient de la boutique, ce sont des artisants.... Et oui, ici, ce sont les clients qui font le job. Je n'ai que quatre ou cinq colis lourds, placés sur l'essieu arrière. C'est pour cette raison, que mon ensemble avec une colonne vertébrale bien souple. De l'extérieur, les colis sont très ressemblant. En fait, je n'ai, à part ces colis lourds qui sont des portes complètes avec leur cadre, le reste n'est qu'un ensemble de cadre, sans les portes!!!! Ah!!!
J'ai consigne de remonter au dépôt ventre à terre. N'ayant rien sur mon téléphone pro, je pensais bien que j'allais glisser du côté boiteux. Je dois prendre une open-box pour charger un quarante pieds afin d'aller charger à St Jean d'Ardières, pour 14h00.
J'y arrive avec une dizaine minutes d'avance. La cour est bien étroite, je stationne à l'arrache, le temps de me présenter au bureau. Et surprise, je ne suis pas attendu. Le client n'a commandé qu'un container, et je suis le second. Le premier est arrivé à 10H00. Coup de téléphone à la boutique, qui a bien reçu une commande pour deux containers, et j'en ai la preuve avec ma feuille de route. C'est le donneur d'ordre qui a merdé, et c'est donc tout bénef pour nous. CMR signée, je me rentre au dépôt pour déposer ma boite qui me remercie de la petite ballade en Beaujolais. Je reprends un nouveau quarante pieds pour le Jura, afin de charger à 8H00 à Arinthod.
J'ai dans les sept heures de volant, alors autant partir ce soir et se rapprocher au mieux. Et le mieux, c'est le Mas Pommier.