Carnet de bord de Aout 2024 | Partager sur Facebook |
Au dépôt vers 7H30, pour faire une navette entre SQF et DHL, Lore sur Rhône. Je n'aime pas ce site de Loire ; autant le dépôt de SQF ca va bien, ou du moins, je n'ai jamais eu de problème, autant à Loire, c'est un bon vieux merdier. J'arrive en avance à SQF, pourtant, j'ai pris mon temps. Mais personne dans la traversée de Vienne et pas grand monde non plus entre Lafayette et SQF. Je serais donc pris en compte avant mon heure de RDV, et on va revenir tranquillou, par le même chemin. L'enregistrement aux bornes se passe mal, car mon numéro n'est pas connu. J'arrive après plusieurs tentatives à joindre quelqu'un. En fait, les gars de SQF n'avait pas validé le départ, ou alors, j'ai été plus rapide que l'informatique. J'sais pas.
Malgré mon heure de RDV de 11H00, je serais invité à rentrer vers les 11H20. Puis, on me donne un emplacement, où est déjà garé un camion, mais c'est normal me dit-on. Ce qui n'est pas normal, c'est que le chauffeur en place est présent depuis plus de vingt minutes, et toutes ses palettes sont présentes dans la remorque. J'ai bien le temps de débâcher sous un fort soleil ce jour. Pendant que le cariste, enfin arrivé s'occupe du collègue, je profite de l'instant pour casser la croute avec mes premières tomates de mon jardin…. Aucune remarque, svp!
J'attendrais encore une heure pour qu'un second cariste vienne vider mon chargement. Maintes tentatives d'appel à l'accueil, alors je me suis fendu d'un courriel. Je ne sais pas si c'est ce mail qui les a fait réagir, mais dans les cinq minutes après mon envoi, il était là. Putain, attendre 1H30, pour moins d'un quart d'heures de boulot…
Je devais faire un tour en container entre Dagneux et Loire, mais le bureau a été obligé d'annuler, car il y avait un impératif. Je me retrouve donc au milieu du dépôt, livré à moi même. Après un café pris à la machine avec qq boiteux, je pars inspecter une remorque, que je ferais bien mienne. C'est l'ancienne à Najib, puis à Maelys (celle d'Olivier a été affectée), avant qu'elle nous quitte. La bâche est superbe, les deux coffres fonctionnels, et elle possède des feux de recul additionnels à l'arrière. Il manque des barres, mais je sais gérer, et elle est sale et ne parlons pas de la fosse. Ok, je le prends. Je pars décrocher ma 604, dans les oubliettes du dépôt (elle devrait être révisée, mais quand…), j'accroche la 075, puis le pars me remettre à l'ombre pour la nettoyer. J'enlèverais un sac poubelle de 25 l de débris en tous genres de la fosse. Après avoir fixé les équerres, je file à la douche.
Vers 17H00, Véro m'annonce mon programme du lendemain. Je reste en sécurité, mais j'irais tout de même vider la remorque d'Olivier, demain matin. Il descend de la Courneuve, et je dois l'emmener à SQF! Bizarre, car dans le même temps, Oliver, prendra un container pour partir dans le Jura. Bon, on s'exécutera : point barre.
Ma journée sur la route se limitera à 77 Kms ; j'en ai pas fait plus pour aller de mon domicile au dépôt, mais presque!
Je pars dételer ma nouvelle remorque et là, c'est la grosse boulette du gars pas motivé de fin de journée. J'ai foutu parterre la remorque sans avoir mis les béquilles ET enlever la main jaune avant la rouge ; j'étais persuadé d'avoir baisser les béquilles, mais non, car j'ai un petit souci avec le verrou de ma sellette ; il faut souvent que je lâche le frein de parc, afin de "libérer" plus facilement mon verrou. J'étais en train de descendre les béquilles quand j'ai voulu contrôler que j'arrivais bien à déverrouiller la sellette. J'ai dû remonter dans la cabine, puis j'ai fait le fainéant en montant du côté chauffeur (côté chauffeur il y a les marches, pas côté passager), et bien entendu quand j'ai enlevé la main jaune, la remorque est partie. Réflexe à la con, j'ai "sauté" sur la main rouge pour la faire sauter et ainsi freiner la remorque, mais j'ai glissé et le châssis, puis au sol. Je me suis littéralement éclaté au sol. Des marques sur les jambes et les avant bras, de la graisse de partout, et deux belles entailles sur le genou gauche….Au niveau matériel rien de cassé. Lionel, soulève la remorque avec un gros fen (elle est vide), Mathilde, qui m'a vu tombé gère les béquilles et le tracteur pendant que je me soigne à minimum. Je suis un peu sonné, et pas mal énervé envers moi même. J'ai même qq vertiges. J'attendrais bien trente minutes avant de prendre le volant pour rentrer chez moi.