FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • VĂ©nissieux, un joyeux bordel
    Lagaffe a laissé sa loco
    Heu, allo chef
  • Vendredi 20 Juin 2025
  •  

    Malgré que je sois bien garé à l'ombre et dos au soleil couchant, il faisait bien chaud dans la cabine hier soir. Vers 2H00 du matin, je suis sorti un peu dehors et j'ai laissé les fenêtres grandes ouvertes. Vu le calme de la ZI, je n'avais pas d'inquiétude, mais c'est sans savoir que la toute petite entreprise devant laquelle j'étais garé, avait deux employés qui embauchait à 3H00. Re réveil…

    Je finis par me lever à 5H00. Pas trop appétit ce matin, je me contente d'un café avant de prendre la route direction Roanne. Même si mon lot est au tablier, il sera possible de le prendre par le côté sans problème. Mon idée est d'arriver vers 7H30, après les camions des bobines. Je n'avais jamais pris le route entre Digoin et Roanne, et au petit matin, c'est un régal d'enchainer les grandes courbes en pleine nature, ; il fait plutôt frais, cela change des températures de fin de journée.

    Roanne et Saint Etienne se réveillent à peine, et je n'ai donc aucune difficulté à rejoindre le client de Grand Croix, vers 7H20. un seul camion est en cours de chargement. Impec, mais le gars des bobines sort de son bureau à mon arrivée et me fait signe d'aller directement dans le hall. Avec sourire, je lui fait signe "non". Par la fenêtre, je lui signale que ce n'est pas moi qui livre les bobines, mais Léa et Olivier.

    J'attends la fin du chargement du camion par le seul cariste présent, puis c'est mon tour. Les quatre colis sont pris en deux fois par le puissant chariot élévateur. Tout roule ce matin.

    Je dois livrer Vénissieux avant 11H30; inutile de dire que je suis large. Alors je passe par le dépôt, pour laver mon pare brise qui ressemble bien plus à un cimetière d'insectes que d'une vitre propre. J'en profite pour jeter 200 l de GO sur le réservoir de droite. Lundi, je monte sur Paris, je n'aime pas y aller avec un plein. 

    Au dépôt, c'est le branle bas de combat, un chauffeur de Sorgues a eu un accident dans la montée de Mionnay sur l'A46. Il faut déplacer une remorque pour le transfert de la marchandise. Le chauffeur n'a rien, et à priori le chauffeur qui l'a poussé, un homme de 75 ans s'en est bien sorti. Vu l'excitation, je sors et croise Léa, qui me remercie pour le voyage à Bilbao, qu'elle va faire semaine prochaine. A la base, Virgile voulait que je le fasse, mais je savais que Léa cherche à garnir son CV avec des destinations "exotiques". Sans avoir les boules, puisque j'ai hérité de la Courneuve, je suis très content pour elle. On se boit un café, elle me rappellera dans la nuit de dimanche à lundi, puisqu'elle part vers 4H00.

    Après c'est grande pause, je file sur Vénissieux, dans une zone un peu étroite pour y faire circuler des camions. La cour du client est un vrai capharnaüm. Et que dire du portail d'entrée. Monsieur, tu ne peux pas faire un p'tit peu plus large, et ranger ta chambre. Personnel sympa, sauf le cariste, un gars bien fainéant, qui veut absolument que je débâche trois longueurs de ma remorque, alors que ces colis ne font pas six mètres. J'ai ma vengeance quelques minutes plus tard, alors qu'il dépose le lot au sol, et qu'il regarde son téléphone, il me demande de vérifier si sur l'étiquette, il est bien porté le numéro 138 (de mémoire, on s'en fout du chiffre après tout). Il y a bien un numéro 138, mais il est sérigraphié, et pas sur une étiquette. Alors, je réponds : il n'y a pas d'étiquette. Vu comme ça, j'dis pas de connerie, non.

    C'est satisfait de mon œuvre que je pars vers d'autres aventures. Pas le choix que de prendre l'A46 pour rejoindre Meyzieu. Mais ca va, rien de dramatique.

    Sur place, je fais connaissance d'un chauffeur de St Pourçain, que je croise, je serais tenter de dire "toutes les semaines", Gwen63. Collègue bien sympa au demeurant qui me demande si j'ai des nouvelles du chauffeur de Sorgues. Je le rassure sur la santé des deux chauffeurs. Il n'en revient pas que celui qui a tapé derrière soit encore de ce monde.

    Je le laisse passer devant moi au chargement, ce qui ne convient pas à un chauffeur de chez GLD!! Bien, calme toi Bernard, on n'inverse, on ne te prend pas ton tour. Pas compris. Les filles au bureau étaient mortes de rire.

    J'ai bien fait cette fois çi d'inverser notre ordre de chargement, mon cariste a été plus rapide. Yessss, je ne perds pas toujours. 

    L'A46 passe toujours, même si Maps annonce quelques difficultés, il n'est pas nécessaire de passer par SQF pour esquiver l'est lyonnais.

    Au dépôt, le camion de Sorgues est là. Le chauffeur est bien marqué suite à son accident. Je ne lui en parle pas de trop, et me rassure sur la santé du chauffeur (clavicule ou épaule, et des petites blessures minimes). Mais lorsqu'il est arrivé vers la cabine avec quelques témoins, il ne pensait pas à voir un homme vivant. Allez passes un bon Week end, l'ami. L'état de la remorque….

    Je vois un FORD garé au beau milieu de la cour, et Thibault s'affaire dessus. En fait, il refait les flexibles qui ont été arrachés. Le nouveau chauffeur Jérôme, celui qui était avec moi lundi, ne les a pas fixés lorsqu'il a dételé sa remorque… Il a rendu les clefs du camion. Je pense qu'il n'est pas prêt de remonter dans un camion.

    Retour tôt à la maison, pour un départ très matinal lundi matin. Semaine prochaine ; A/R Paris + A/R Nantes.

    Bon weekend à tous.