FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2024 Partager sur Facebook
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  • C'est parti pour une semaine en container
    Attente au PEH
    Un container en l'air
  • Mardi 21 Mai 2024
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    On y prend goût a ces weekends prolongés, mais c'est le dernier de cette période du mois de mai.

    Il faut y retourner, et pour ma part, cette semaine, j'ai container. On oublie pour quelques jours : sangles, fosse, débâchage, au profit du plomb, des portes lourdes, et des twist lock. Nous sommes deux, Eric et moi, cette semaine a tourner en renfort sur la partie container. Et sans le savoir, Eric me suivra ce matin. On se rend tous les deux à St Amour, chargé pour Bangkok, mais ça on le sait après, une fois les papiers reçus au chargement.

    Donc direction St Amour, à la frontière de l'Ain et du Jura. Je me contente de mes propres frontières. Je ne suis pas comme Dudu, qui a traversé quatre frontières semaine dernière. En arrivant au dépôt vers 6H00, je cherche le squelette 398, celui que j'avais eu lors de mon premier passage en container. Vendredi, on m'avait annoncé qui serait chargé. Bin, les gars, il a disparu! Retour au bureau, et effectivement, il a été affecté à un autre chauffeur, mais mon container lui est bien là, ouf. Il me faut prendre le 798 ; à un chiffre près!!

    Une fois trouvé, il faut bien le charger, et là, il s'avère qu'il lui manque quelques centimètres pour pouvoir poser les 40 Pieds. Aie, le chauffeur précédent ne l'a pas remis "propre". Et malheureusement, je ne trouve pas comment il fonctionne, ainsi que les deux chauffeurs qui patientent derrière moi. Retour en zone de stationnement. En fait, il y a bien un bouton pour verrouiller / déverrouiller (et je l'ai bien trouvé), mais impossible de trouver le bouton d'avance / recul du chariot. Et pour cause, le bouton est absent, il manque le capuchon, et personnellement, je cherchais à tourner l'axe (comme je l'avais fait sur le précédent chassis), mais là, il faut pousser/ tirer. Mais sans bouton, il faut un outil. Une fois que tu le sais ca va mieux. Je peux l'agrandir et le verrouiller dans sa position maxi. Il manquait cinq cms au plus.....et cinq centimètres, ca fait toute la différence.

    Dans cette affaire, j'ai perdu 45 mn, et j'arriverais avec 45 mn de retard chez le client. Mais pas de souci en fait, et ça tombe plutôt bien, puisque le client a pris un peu de retard ce matin, au chargement du premier container, un collègue Combronde aussi. Si bien que je n'attendrais pas plus de quelques minutes pour me mettre à quai. Et la mise à quai est parfaite pour un lundi.

    Je vois au loin Eric se garer sur le parking de l'entrée du site. Il me rejoindra quelques instants plus tard, lorsque mon container sera quasi chargé. Je peux lui laisser la place. 

    Retour par la même route. Ah non, je sors à Bourg en Bresse sud, pour filer full nationale jusqu'au dépôt. Je suis chargé assez lourd, dans les 20 T de mémoire.

    AU dépôt, je reprends un 40 pieds, pour l'emmener au PEH (Port Edouard Herriot), à Lyon Gerland. Nostalgie, dix ans d'abonné au virage nord!

    Sur place, c'est bien le bronx. Les deux files à l'entrée sont blindées. Lorsque l'on ramène des containers vides, il y a un contrôle, et la procédure est un peu longue. J'y passerais bien 45 minutes sans doute.

    Une fois délesté de mon container, je vais en reprendre un, pas très loin, dans une autre boutique du port. Pas d'inscription ici, tu es enregistré avec ta plaque de camion, et tu es chargé immédiatement. Je verrouille et retour au dépôt, pour le laisser. Mais je reprends un plein que j'irais vider demain à Pont d'Ain. Je peux m'y rendre foulée, puisque j'ai les heures. On me donne un verrou pour les portes ; il est neuf mais ne fonctionne pas. Un second : pareil ; un troisième : pareil. C'est une épidémie.Et dires qu'ils sortent des cartons. Pas le choix, je suis "contraint" de rentrer chez moi. Hihihi.

    Passage chez un horticulteur à côté du dépôt que Tophe doit bien connaitre, puis retour à la maison. Petit passage au jardin, bain de soleil (il était faible, on va pas se mentir), et on se pose en terrasse tranquille avec madame. Apéro sans alcool (si si, j'en ai honte, mais bon....).