Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
La nuit a été correcte dans l'ensemble, mais vers deux heures du matin, une locomotive est venue se garer à une cinquantaine de mètres de moi, dans l'attente d'avoir son aiguillage qui bouche. Ben ca fait du bruit. Et à peine rendormi une demie heure après qu'elle repasse dans l'autre sens.
A 5H01, je pars comme convenu, direction la capitale ou du moins son contournement pour l'ouest.
Je passe sans encombre et sans coup de frein la grande poubelle, pour rejoindre l'autoroute des Arbres ; j'ai nommé l'A77. Mais c'est aussi celles des vignobles que l'on devine dans la brume et/ou le brouillard. Je m'arrête d'ailleurs à l'aires des vignobles pour une bonne douche, mais froide. Les intérêts de la douche froide ; tu n'y restes pas longtemps, donc c'est meilleur pour la planète, c'est rapide, et après tu as super chaud. Merci Monsieur TOTAL. C'est vrais que tes bénéfices sont en baisse? Euh, pas sûr.
Je continue mon chemin, mais pas bien loi, puisque c'est à nouveau dans une Total que je m'arrête ; cette fois ci pour des raisons de RSE, mais aussi de caféine…..au camion. Ils m'auront pas deux fois dans la journée.
Je passe par St Pourçain, mais sans m'arrêter au dépôt, et pour prendre la direction de Vichy, mais en fait, il y a eu un gros carton (à priori), et une déviation nous envoie rejoindre Cusset et Vichy. J'ai bien perdu vingt cinq minutes dans l'histoire. La déviation nous faisait passer par des petites routes, avec des fossés humides et trop proche à mon goût du goudron. Faut pas se rater en croisant.
Sans glisser, je reprends l'autoroute ; assez perdu de temps, il faut foncer désormais, le programme est chargé, et je me dois de descendre au plus bas ce soir, tout en passant par la Chavade. Objectif du soir : La Fourchette Auvergnate. Pas eu de repas chaud hier, pas deux de suite.
J'arrive tout pile à la reprise des équipes, si bien que je suis de suite invité en rentrer dans le hall UN. Le gars est vraiment sympa, et c'est réglé en treize minutes, alors go aux toilettes, et c'est bon.
Mon camion est vide, ainsi que ma vessie, je pars soulagé donc direction Coudes. Je rejoins Courpière, via Billom. La route est superbement belle, et à part au départ à la sortie de l'autoroute, elle roule super bien. Juste un peu "emmerdé" par des cyclistes qui profitent du climat doux de ce jour. Seul un tracteur démarrant devant moi, me fera perdre un peu de temps, mais j'arrive tout de même avec une légère avance à mon RDV. De peu, mais c'est une avance, que l'on me fait remarquer d'ailleurs. Bon, arrivé pour 14h00, je n'en partirai pas avant 17h15. J'ai hérité du plus lent cariste au monde. Entre deux palettes, il disparaissait totalement pendant quinze ou vingt minutes. Au début, comme il était bavard, j'en rigolais un peu, mais j'ai coupé cours au dialogue en voyant l'heure tourner.
Je prends la décision de descendre par l'autoroute plutôt que la Chavade. D'après mes collègues de l'agence de Thiers, habitués de cette liaison, on gagne une heure en faisant full autoroute. Et justement, il me manque à la grosse deux heures, alors autant en gagner une.
Mes plans sont modifiés, et je décide de couper à l'agence de Veauche avec un petit dépassement de quatre minutes sur ma dix heures. Mais, j'ai le mot d'excuses de Pierre, notre pisciniste.
Demain, ma première livraison de 6H00 est problématique, je n'y serais que vers 7H00, une fois mes neuf de coupure écoulés.