| Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
Ce matin, en quittant mon domicile vers 5H30, j'ai bien la confirmation que les jours commencent à réduire, et que le soleil se fait un peu fainéant. Sans doute est il en CP, car ce matin, il n'est pas levé. J'arrive au dépôt. Robert est déjà là, mais il ne parait pas en grande forme. Il a été malade toute la nuit. A priori, il a été plus ami avec Jacob qu'avec Dunlopillo, plus souvent assis qu'allongé.
Comme convenu, je prends le volant. Pas de souci sur le trajet, ni sur la route sur les intestins...ouf. Désormais, c'est chacun son camion. Avant de quitter Veauche, je passe à la pompe, car je ne passerais pas prêt d'une agence Combronde avant jeudi, à part peut être demain sur le secteur Girondin.
Valentino n'a pas le temps de chauffer, avec un chantier situé à la Fouillouse. Deux camions sont déjà en place pour de l'isolant Auvergnat. Pour les bardages Auvergnats aussi, nous devrons attendre, surtout que l'un des chauffeurs (le seul en plateau), a tenté de casser un peu trop son ensemble sur la terre bien humide….il patine. Le con, il ne pouvait pas reculer droit? Avec le manitou du chantier, ce n'est qu'une formalité que de le sortir de la boue bien collante. Il patinera bien aussi à la sortie. Je n'ai pas compris, car, j'étais le dernier à passer, et donc, j'étais dans un terrain plutôt miné par mes collègues et je n'ai eu aucun souci à sortir.
Il est environ 10H00 quand je pars direction Veauche, chez un célèbre verrier dont je tairais le nom. Deux collègues sont en attente. Lorsque je m'inscris, ma machine est plutôt désagréable avec moi, puisqu'elle me signale que je suis en retard, même très en retard. Oui, j'avais RDV à 7H00. Oui, ben voila, ce n'est pas de ma faute ; Robert était malade, j'ai un mot, épicétout.
Alors moi, je suis en retard, mais j'attendrais sur mon emplacement 7A, plus de 2H00, avant que le sympathique (le seul que j'ai vu sur zone) s'occupe de mon chargement de 26 palettes avec deux références. Il me demande si je suis d'accord pour nettoyer le dessus des palettes qui sont bien poussiéreuses. "Ma foi, je suis en retard, je n'ai pas le choix". Ca le fait rire, c'est le principal. Bon ol m'avait annoncé 5/6 palettes ; personnellement, je sais compter depuis ma petite enfance, mais je n'avais pas assez de mes dix doigts pour compter les palettes à nettoyer. Dont certaines étaient plus que cracra.
Passage au bureau pour retirer le BL qui va bien. J'ai passé plus de 2H45, pour trente minutes de chargement. Maps m'annonce, et ce n'est pas une surprise, des bouchons dès Givors. Mais la raison, est une voiture en panne sur la file de gauche. Passé cet incident, ça roule, mais pas longtemps. Ralentissement à l'entrée de l'aire de Roussillon, en raison, du grand nombre de touristes qui sortent pour casser une route sur une aire réservée aux PL.
Puis, c'est à la hauteur de Tain. Pour ma part, je stoppe à l'aire du Pont d'Isère. Une pause de trente minutes, pour une petite portion de ratatouille, abricot, et un peu beaucoup de chocolat. Ben oui, il va fondre autrement. Dès ma sortie de l'aire de repos, c'est à nouveau des ralentissements, alors, je sors à Valence nord, pour traverser la préfecture de la Drome, et garder la nationale Sept jusqu'à prendre la direction de Pont Saint Esprit, et la route qu'affectionne notre pisciniste. Je fais plus classique après, en prenant la route des containers, pour rejoindre Beaucaire, zone industrielle, à 5.2 Kms de ma destination de demain. Il est 18H00 ; que faire? Allez, je vais le trajet à pied pour reconnaitre la trajet final et pour savoir si ça passe ou non. Avec un pont vouté annoncé à 3.7 m, je ne suis que très peu joueur. Bon, ca passe. J'étais à deux doigts de partir ma garer devant le client ce soir, après avoir rejoint mon ensemble, mais j'aurais placé une quinze ! Pour quel résultat. Il fait bien chaud, mais un petit vent se lève vers 20H00, on peut ouvrir les vitres sans souffrir de la température.