FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Avec Olive au pdj
    Une route à betteraves
    Village de la Meuse
    Vers Chaumont
    Le camion d'Hervé : il m'irait bien......
  • Mardi 22 Octobre 2024
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    Hier soir, via le site FDR, j'ai vu qu'Olive était lui aussi au Delko ; on se retrouve pour un café et échanger un peu avant de prendre chacun sa route, chacun son chemin. Oulah, pour moi, la route se limitera à une vingtaine de kilomètres, au nord de la Veuve. J'arrive avant l'ouverture du client, mais on me fait rentrer à l'intérieur tout de même ; j'attendrais sur la bascule la mise en route des équipes pour connaitre exactement mon lieu de déchargement Voila trois fois que je viens ici, et je n'ai jamais vidé au même endroit Cette fois ci, je me mets en place face à la porte 4. Je ne débâche que d'un seul côté ; le client possédant des rallonges sur les fourches. Par endroit, je galère un peu pour faire sortir les crochets des sangles. Tranquillement, je commence à enrouler mes sangles et ranger mes feutres de protection. Le personnel est sympa et assez rapide à la tâche.  On pale un peu moto, car il a vu que j'avais un tee shirt Zarco sur moi.

    Il n'est pas 9H00, lorsque je pars direction Contrisson. Je roule au milieu des champs à betteraves. Les cinquante kilomètres sont vite avalés, car je ne traverse que deux ou trois villages tout au plus. Je dois charger sur les deux sites, pour la même destination, et sans connaitre la différence de poids des bobines que je prends, je m'arrête sur le site N° 2, puisque c'est celui qui se présente le premier sur ma route. Bonne pioche. La plus lourde (4,6 T est sur ce site, elle sera mise au début de la fosse, puis viendra les bobines plus légères (de 2.5 à 3.5 T). Elles sont de "couleur" et destinées à du bardage extérieur). Bleu, beige, marron foncé, je me crois dans une pub pour Benetton.

    Certaines ont des petits diamètre ; elles sont plus chiantes à sangler, car leur centre est plus bas que le plancher de la remorque. Une fois le reportage photo fait, j'ai l'autorisation de partir. En fait ici, ils font des photos, mais ils ne sont pas pénibles contrairement à d'autres sites. Quand ils voient comment tu bosses, ils photographient lorsqu'ils passent derrière ta remorque, quand ça les arrange, même si tu n'as pas finis, et t'autorisent à partir. Par contre, avec certains chauffeurs, ils ont une toute autre exigence.

    Après un passage à la douche, il est grand temps de prendre la direction du sud, en passant par St Dizier, Chaumont, Semoutiers. Je pense avoir un peu de temps, alors je tente Langres / Dijon par la nationale. Ca se fait bien hormis trois villages, avec une limitation de vitesse à 30 kM/h, et des passages étroits. Mais ce qui m'a fait le plus souffrir, c'est un Mauffrey. Purée, il n'a jamais dépassé le 70, et les moindres côtes, j'ai cru que je le poussais. Je ne sais pas si son Daf est asthmatique, mais purée, c'était bien long. Dès que l'on arrive sur le "périf" Dijonnais", je le dépasse en l'atomisant, malgré mes 22 T. Lui avait un essieu relevé sur sa remorque!!!

    Je bifurque par l'A39, ne souhaitant pas me mettre dans les bouchons lyonnais de début de soirée, et puis cela me permettra de couper encore par un peu de nationale. Lorsque mon programme du lendemain tombe, je ne le regrette pas, et stoppe immédiatement à Pont d'Ain, car je suis au téléphone avec Hervé, et il va couper là bas. Demain, je n'aurais pas un programme chargé, alors autant ne pas tirer mes heures ce jour.