FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2025 Partager sur Facebook
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  • Les 4 quais du fond sont vide, et j'attends
    Ca c'est de la grue
  • Mercredi 22 Janvier 2025
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    C'est avec 9H05 de coupure que je repars du dépôt. J'ai bien dormi en me couchant très tôt. J'ai essayé de lire un peu, mais les yeux se fermaient, alors à 21H30, j'ai mis la viande dans le sac.

    Départ à 3H50, le parking du dépôt est bien rempli de camions extérieurs. Je roule d'un trait jusqu'à ma destination ; ma descente n'a été qu'une formalité, mais si les vingt dernières minutes étaient bien longues. J'ai beau expliqué que je n'y suis pour rien pour le retard et que j'ai fait le maximum, la p'tite cheffe a dit "on vous videra quand on pourra". Alors au départ, quatre quais sur cinq étaient occupés. Mais dans le quart d'heures, trois camions partent pratiquement les uns derrière l'autre. J'attends encore sagement en me faisant couler un café, puis je retourne les voir. Niet, re niet et niet. A sa tête, j'ai compris que je recevais une punition. Putain, la gamine, je l'aurais étrangler, très sincèrement. Une tête à claques. La chefaillon de base, et tu le vois bien au regard de ses collègues qui n'osent croiser ton regard. Et ce n'est qu'à 8H30, qu'une employée vient me charger. "Ah oui, les trois quais sont vides désormais" ; elle baisse la tête à nouveau. Le chefaillon-terreur. Je plains ceux qui travaillent avec cette conne.

    J'avais vu que la sortie pour l(A54 était fermée, et j'avais prévu de passer par Chateaurenard, mais Virgil m'a appelé jusque au mauvais moment, et en lui indiquant que je partais juste de Sorgues, je m'engage sur l'A7. Oup's.

    Chez le client suivant, c'est un peu long à s'inscrire mais très rapide à vider. En gros, j'ai passé plus de temps pour les papiers d'entrée et de sortie que pour le job de déchargement. 

    Il me faut désormais me diriger vers Orange. Quand même cent bornes à faire, pour un créneau de 12 à 13h00. Le parking est blindé, mauvais présentiment… Je pars d'abord m'inscrire au poste de sécurité ; il est 12H57. Ce n'est pas la mêm limonade pour s'inscrire au chargement. Seulement 8/10 chauffeurs devant moi, et lorsque je suis devant la personne, on me fait la remarque que je suis en retard. "Ah non, Monsieur, j'ai juste eu 37 mn d'attente dans le file devant votre bureau". Il acquiesce en voyant mon heure d'arrivée au poste de sécurité. Je retourne au camion avec mon petit écriteau à placer au pare brise. Mais pour entrer, il me faudra attendre qu'un XPO portant le numéro 47 sorte, et je pourrais alors me rendre à l'emplacement Q32, qui est celle du collègue XPO. Après 1h30 d'attente (si si), je retourne à l'accueil mais je fais demi tour ; beaucoup trop de chauffeurs qui font le pied de grue. J'y retourne trente minutes plus tard ! il faut attendre. Mais de retour au camion, un agent de sécurité vient me voir et me demande de rentrer. "Mais le gars 47 n'est pas sorti?".

    Bref, je suis rentré, sans voir de XPO et encore moins de numéro 47. Depuis ce matin, comment perdre 3H30 pour rien, ou du moins pour pas grand chose.

    Voilà mon amplitude est bien cramée. A 18H50, je dois couper. J'appelle Virgile et lui donne les infos, et lui indique que je m'arrêterais à Tain, j'en ai ma claque de tout faire au mieux, sans beaucoup de résultat.

    Aux Châssis, je file de suite à la douche, qui me fait un bien fou, mais pas autant que le Ballatine's.

    Demain décollage prévu vers 3h00, si pas de grève des aiguilleurs. Au lit vers 21H30, je suis naze. Un peu de bruit jusqu'à vingt deux heures, mais après je pense que j'étais dans les bras de Morphée.