Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
Après un café solo, il est temps de remettre la machine en route. Pas longtemps, car la distance qui me sépare du client est très courte. Mon heure de RDV est bien confirmée, je suis donc attendu à l'emplacement réservé au déchargement des bouteilles. Je mets un pied à terre, qu'un cariste sympathique arrive. Les temps d'ouvrir un côté, qu'il attaque à vider mes vingt six palettes. Il n'a pas de double fourche alors, c'est un peu long. Mais à 9H00 passé de quelques minutes, je franchis le portail de sortie.
Je me rends à Vedène pour charger à destination de la banlieue de La Rochelle, pour Aytré exactement. Je passe par Graveson, et la très réputée, Rocade sud d'Avignon. J'aurais droit à deux queues de poisson de deux camionnettes à deux feux différents. Est ce une spécialité d'Avignon?
Aucun camion garé devant les bureaux d'enregistrement , sont ils tous en zone de chargement? Et bien non. Lorsque j'arrive sur le parc, il n'y a qu'un seul camion, un collègue de Sorgues. Je patienterais dans les cinq minutes, avant qu'un cariste ne se présente à moi, le temps d'ouvrir les deux côtés de la remorque. Comme d'habitude ici, c'est grand vent. Perception des lunettes, car tu te chopes plein de poussières sur ce site. Heureusement, cela ne dure pas. Mon cariste n'est pas le plus délicat pour poser les palettes. Je lui fait reprendre maintes fois les premières, puis je lâche l'affaire ; on va y passer la journée. Bref, il est brave mais pas soigneux. Il ne casse rien, c'est déjà un bon point.
Il est 10H30, la journée de route commence. Un bout d'A7 pour remonter jusqu'à l'intersection de l'A9. J'avais checker Maps, et il n'y avait rien de signaler. A la hauteur de Remoulins, j'aperçois déjà des campings cars et autre groupe de personnes prenant place sur la route menant au géant de Provence. Comprenez le Mont Ventoux. Le tour de France va passer dans les environs cet après midi. Je croiserais d'ailleurs quelques camions des teams engagés sur cette compétition. L'étape part de Montpellier, et finira en haut du Ventoux.
Je coupe, me semble t-il à l'aire de Marguerite, pour une douche et un petit repas. Quarante cinq sont passés, je n'aurais plus qu'une seule coupure de 45 à faire sur la journée. Je vise le secteur de Bordeaux, avec le choix du dépôt de Quinsac, ou les relais routiers entre Bordeaux et Saintes. Avec les deux grosses villes du sud ouest à traverser, je ne pense pas que j'irais plus loin que Bordeaux ce soir. J'ai bien espoir que Toulouse passe crème, vu l'heure à laquelle je passerais, mais je ne devrais pas être aussi chanceux en Gironde. Et bien tout à la régule, pas un coup de frein. Incroyable, c'est beau, non!
Je révise à nouveau mes plans, puisque je peux donc me rendre au dépôt Prestalog (Combronde) de Pons dans les Charentes. Il est situé dans une petite ZI, au bout des vignes. Ce devrait être un bon plan.
A la sortie de l'autoroute, deux camions sont garés aux emplacements, et sur celui le plus à gauche, il me semble deviner le nom du transporteur, mais depuis le péage, ce n'est pas clair. A son approche, c'est bien un Merco LAMPE, et au dernier moment, je vois la plaque à l'arrière de la remorque "CHEROKEE". C'est bien notre Chetimi Bruno. On se salue depuis nos fenêtres respectives et lui annonce que je pars me garer à notre agence puis je reviendrais à pied.
Rencontre sur le pur hasard. Bruno, il est second chauffeur du forum FDR que j'ai croisé depuis ma présence sur ce site. Le premier étant Greg, et je pense l'avoir vu depuis avec tous les camions qu'il a pu avoir lors de ses changements d'entreprise. Rencontre bien cool.
Retour au camion pour un casse croute, puis douche dans les locaux de la boite, ma foi très propre.
J'ai pris un peu peur, car à côté du parking, il y a une boite de pliage, et ils ont travaillé tard en soirée, mais à vers 22H00, ils ont arrêté les machines...ouf.
Une journée full autoroute, très rare pour moi. J'ai trouvé la journée plutôt monotone.