FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
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  • Y a un gars sans pompe : Renaud???
    Dans la file d'attente
    On vide tranquille
  • Lundi 22 Septembre 2025
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    Ca y est les joints de placo sont faits ; il ne me reste plus que le ponçage et la peinture, dont j'ai horreur.

    Lorsque j'arrive au parking chauffeur, il est vide, et je pense que c'est la première fois depuis que je suis dans la boite. Mon camion n'est pas très loin, puisque garé le long de la clôture mitoyenne avec le parking VL.

    A 5H01, je lâche le frein de parc. Pas de mauvaise surprise pour le portail Pl ; il s'ouvre bien lui. La traversée de la région lyonnaise, à cette heure, est un régal. Malgré le poids limite que je peux avoir sur le dos, Valentino monte bien la côte de Rillieux, et je suis même surpris d'être ralentit par un confrère. Pas de pluie pour l'instant. Hier, il a plu à partir de 15/16H00 environ, mais une pluie continue et pas d'orage violent , comme sur le littoral du sud est. Je mets de temps en temps les essuis glace, mais rien de bien méchant sur mon trajet. Cela s'intensifie un peu de Macon à Chalon, mais je n'aurais plus de pluie jusqu'à l'approche de Paris.

    Je suis surpris de ne pas avoir envie de couper un peu ; il faut dire que j'ai eu pas mal d'occupations téléphoniques sur le trajet, et je n'ai pas vu le temps passé. Je commence à apercevoir des signaux d'arrêt de la part de ma vessie, en même temps que mon tachy. Puisqu'ils sont deux à demander une pause, je coupe à l'aire du Soleil Levant (un truc de ce genre). Il reste un peu du gâteau banane chocolat que je n'ai pas intégralement mangé sur le trajet ; avec le café, c'est un délice.

    Je continue ma route sans aucun coup de frein même dans les environs de Villabé. Il est midi lorsque je me gare sur le parking d'attente. C'est l'heure de la pause, mais que pour trente minutes, c'est déjà cool. Pas contre, j'aurais un peu d'attente supplémentaire, car il arrive une navette, qui est bien sûr prioritaire, et le gars n'est pas pressé ; il va saluer tout le monde avant de s'engager.

    Une fois dans le hall, ce n'est qu'une formalité, en quinze minutes, je peux remettre mon toit en position route. Il est 13h00 lorsque je reprends la route, direction Montereau, comme la semaine dernière. Cette fois çi, je ne me fait pas avoir, et je sors bien avant le péage, pour prendre la direction de Fontainebleau.

    Pas de souci pour trouver le client, il n'a pas changé d'adresse depuis la semaine dernière, mais il n'a pas, non plus accéléré sa gestion des camions. Entre mon inscription à la borne, et mon passage en bascule, j'attendrais plus de 2H15. Je me suis même assoupi un peu sur le siège passager, pour dire!

    Toutes les phases chez ce client sont longues, même la remise des documents d'entrée et de sortie, j'y passerais près de dix minutes, à l'entrée comme à la sortie. Il me faut à nouveau attendre sur le parking intermédiaire, si bien, que je suis en place sur un emplacement plus de trois après mon inscription à la borne d'entrée. Et tout ça, pour quinze minutes de chargement. Bon, après, il faut se déplacer et aller en zone de sanglage. Et c'est à ce moment qu'il commence à pleuvoir.

    Même le passage en bascule de sortie est une sinécure. Vingt minutes d'attente. Franchement, ce client est une véritable plaie. Il est 18h00, quand je reprends enfin la route. Je ne pensais pas ce matin d'être obligé de faire une quinze d'entrée de jeu, mais pas le choix.

    Je m'arrête au relais de Savigny, et j'y retrouve David, un chauffeur de Veauche. Demain, je livre à Saint Priest, à proximité de la concession Daf le long de l'A46, puis je descendrais au dépôt pour y prendre des bobines à destination de La Ferrière : comme c'est bizarre.