Carnet de bord de Septembre 2022 | Partager sur Facebook |
Quelle nuit. Dans la couchette vers 23 h, je ne dormirais que jusqu'à 2 h du matin. Même si je suis garé dans une impasse, un très grand nombre de frigos viennent stationner, et aucun n'a les frigo dernier cri. J'ai cru que j'étais à un concert rock au niveau décibel. Bien entendu ca braille aussi, je descends même par deux fois de la cabine, pour voir ce qui s'y passe. Bof, rien de particulier, les camions bougent, des échanges de semi, un vrais bon gros bordel. J'ai un mal de t^te au matin, et suis complètement à l'ouest. Deux cafés, et je fait le tour du camion, en ouvrant les portes : RAS. Côté droit, no ph sur la sellette ni les flexibles, mais....oh, mon bouchon de réservoir....plus là! Bon, pas de chance pour eux, déjà que j'ai un petit réservoir mon plein date d'avant hier à SQF, et j'ai bien dû faire 800/900 Kms; autant dire qu'il devait y avoir hier soir 100 l max dans le résevoir. De retour dans la cabine, il me semble bien que l'aiguille était à ce niveau là. Je sors du port pour retourner à Nissan, j'ai 7/8 Kms à faire, mais je me trompe d'allée, si bien que j'ai déjà 25 mn de volant devant l'entrée de l'usine. Le gardien appelle un pompier qui va m'accompagner, c'est le protocole. Bon, c'est là que ce se complique. Maintenant que j'ai fait les formalités d'usage, on me fait stationner et on me signale qu'il va fallloir attendre 8 h que le personnel arrive. J'ai beau expliquer que le vigile d'hier soir m'a dit de me présenter à partir de 6 h....Voilà, une heure d'amplitude de perdu. Je me refait un café.
Quelques mn avant les 8 h, le pompier revient me chercher tout en s'excusant du retard pris, car je lui avait bien expliquer que je devais remonter en France et que j'étais tendu en horaire, et perdre uneh heure, avant de commencer sa journée était un bel handicap.
Je le suis, bien sûr, on fait le tour de l'usine à 15 km/h. Ils sont 4 à venir voir la palette et blablater. Je prends mon transpallette dans mon coffre er je l'installe sur les fourches du fen garé à 20 m, et ombre vamos!! Ils me regardent tous. Je monte dans le remorque et fais signe au pompier qu'il faut y aller. En Catalan, il parlent aux gars et enfin un gars compréhensif se met au volant du fen. A peine la paltte posée, que je tends les papiers, un gars signe, je donne les papiers, salue tout le monde et demande à mon garde du corps de m'accompagner jusqu'à la sorite.
Quand je sors, j'ai 55 mn de volant (la loose totale). On retourne au port, quais assez vite, mais c'est tout, après il faut bien attendre 20 mn avant que ca bouge dans la caravane. Il faudra pas loin d'une heure pour 8 palttes.
En sortant du quai, il me reste le dernier lot, celui refait par Christophe à quai à Jarcieu. Pas mal de dégâts et des aleetes du dessus qui ont foutu le camp, mais surtout la machine a bois qui s'est totalement désolidarisée de ses palettes. Merde. Je refait deux palettes assez légère, repostionne une contenant un moteur et je la sangle, puis j'essaie de retourner une autre, mais bien trop lourde. Je prends mon pied de biche et en faisant levier j'arrive à la redresser, puis à caler un petit bastaing, et je la retourne. Le film a lâché. J'ai un rouleau, je fais ça "au mieux"; certains diront que j'ai cacher la misère; pas faux. Reste la machine à bois qui traine là. Pas le choix. Je la mets dans le sens de la longueur et je la sangle, et je me sépare des palettes (c'est pas beau Baloo). Quand je suis au niveau des portes, ca peut le faire. Sur un malentendu. J'avertis tout de même Maryan et Christophe. Esperar.
Je fais la dizaine de kms qui me sépare du dernier en roulant comme un habitant du 71 qui aurait une BX. Un quai rapidement. Comme d'hab là bas, il y a des camions prioritaires; en fait tout ceux immatriculés en SP sont prioritaires, je pense.
A midi trente, la cariste qui m'avait accueilli, me tend les papiers. En le prenant, je regarde au niveau des réserves : rien, yesssss.
On prend la direction d'Olost, vers Vic, dans les montagnes. J'ai tout de même près de 100 bornes à faire. Je jette 80 l dans le réservoir histoire de pouvoir rentrer sur Perpignan et la 1° station AS24. La route est magnifique, étant soulagé de ne pas avoir de réserve et d'avoir fini ma mission livraison, je progite un peu de la route pour faire descendre la pression.
Pression qui va vite remonter quand je regarde l'usine où je dois aller. Il faut passer dans une zone pavillonnaireavec un beau panneau interdit aux PL. A 500m de là, je vois un stade, je pars m'y garer. Je retourne à pied à l'usine. Incroyable l'accès! Je descends plus bas et c'est de plus en plus serré. Sur le parking, un PL est garé. Il me dit que de descendre ca va, c'est fin mais ca va. Mais pour ressortir, il te faut être aider par deux personnes. Je m'évanouie aussitôt! Le petit jeune qui charge me dit de ne pas venir avec le camion, ha ben là c'est pas possible, déjà un sur le parking c'est un exploit, deux!!
Je suis temporairement sauvé par le chef. J'ai bien dit TEMPORAIREMENT, autrement c'est pas drôle. En fait, je viens chercher du plastique qui a été refusé car non conforme. Ouf, de soulagement, car il est stocké dans un entrepôt à la sortie du village. Aie, j'ai vu l'entrée du village, donc il faut que je le traverse. Oui, suivez nous. Je demande 250000 fois aux deux personnes qui m'accompagnent si je passe en camion "No problemo, it's more easy than here". En même temps plus difficile, c'est quand tu passes pas. Tuons le suspens, c'est plus facile, MAIS, ben oui, c'est pas drôle autrement. La traversée du cillage un S étroit avec des balcons, mais ca va. Le portail de l'entrepôt, quand il fait bien chaud et qu'il se dilate et à ce moment là doit faire 5 m de large. Température extérieur 27° C, donc portail à 4.98. Dans le sens où, j'arrive tu oublies. Dans l'autre sens, tu oublies aussi. Bon, on fait comment alors. Et bien, il y a une route, en face du portail (en fait en face, elle est décalée de plus de 10m, ben oui, c'est plus drôle). Donc il faut reculer dans cette rue, tourner à droite sans arracher le stop sur la droite, puis tout balancer à gauche pour rentrer dans la cour qui est elle........en dévers. Mon porte à faux AV passe à 5 cms du pilier de droite, le cul de la remorque à gauche passe peut être à 10 cm. D'après les gars, je n'ai pas arracher le stop avec le porte à faux de la remorque. C'est pas fin les gars... Maintenant il faut aller légèrement à droite et puis serrer à gauche un batiment. Quand je tire le frein à main, je regarde dans les rétros, le portail a disparu.... Tu ne le vois plus et j'en suis à 30 m.......C'est à ce moment que Dudu m'appelle. Il sait que j'ai galéré et mon souci de réservoir, et le demande si ca va mieux. Il aurait été à côté de moi, je lui aurais fait un scalp; remarquez c'est à faire aussi, hein. Je lui dis, je suis rentre chez le client. Peut être que je n'arriverais pas à en sortir.
Allez on attque avec le sourir le chargement, les gars sont vraiment sympas. Un me dit que je suis vraiement calme. Oh putain! Les 20 premières palette nickel, léger, facile à caler, tout bien, du rêve. Oui, mais pas drôle. Oh, une palette arrive ; c'est une grosse bobine de film plastique posée sur une palette. J'ai bien dit posée, pas sanglée, non, nada. Je leur demande su ils peuvent la cercler. Il n'ont pas le matériel sur ce site! Je descneds et fais chercher mes sangles, je la charge et basta. Je demande pour les 6 autres qu'elles soient dans le sens de la largeur et que je les sanglerais sur la largeur, en faisant deux lignes. J'avais vu un gars sauté dans la camionnette, il revient 5 mn plus tard avec une petite machine à sangler, et ils attchant les 6 autres bobines avec un cerclage qui ne doit pas faire plus de 8 mm de large, Ok, c'est une bonne attnetion, pas pas suffisant pour me rassurer, donc je sangle tout de même.
A la fin, ils me proposent d'aller boire une bière au bar, il y a de bonne tapas. J'en ai aucun doute, mais je leur signale que j'ai un métier, et j'aimerais bien rentrer maison. A la proxima...euh, quand tu feras un portail plus large, ok.
Superbe route pour rattraper l'AP7 à la hauteur de Fugueres; GO à Perpignan.
Je stoppe à l'aire de Fabrègues, où il reste des places sur le parking en hauteur. Je devais faire une trente, car j'avais mes 4h30, puis il ne me restais que 25/30 mn d'amplitude, donc on reste là
Douche, casse croute à la cafétéria, puis re-douche pour retourner au camion. Il tombe des sauts!!!
5h33, demain, il sera temps de rentrer.