FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2022 Partager sur Facebook
  • Photos
  • A quai pour mon premier tour
  • Lundi 1 Aout 2022
  •  

    C'est la rentrée des classes pour moi ce matin. Je passe en classe supérieure puisque j'ai enfin reçu mon permis. 

    Hier soir Stéphane m'a envoyé un SMS : rdv Beaurepair 7 H 30 pour Sandouville 76. J'étais super content de ma reprise. Ce fût de courte durée, car après des rapides échanges de SMS en raison de la fermeture de l'usine pour travaux et donc peu d'interlocuteurs présents sur le site, à part un grand nombre d'ouvriers portugais démontant les fours de l'usine, j'apprends que je dois faire deux navettes Beaurepaire / Jarcieu; bon quand il s'agirat de monter à Sandouville, j'irais peut être!

    Vers 8h30, je trouve enfin mon interlocuteur, mise à quai et chargement dans la foulée, puis direction le dépôt, puis retour à Beaurepaire pour un nouveau chargement. Il est quasi midi quand je suis vide à Jarcieu ; on me recharge pour Angers en mobilier d'école, pas lourd donc. RDV 9 H, mais sur le trajet, on me demande d'y aller pour 8 H; ce devrait être bon, mais je confirmerais ce soir à ma coupure. Montée donc tranquille, le petit bout d'A7 que je prends se passe à merveille, ce n'est pas le cas dans l'autre sens, à tel point que je m'interroge en écrivant ces lignes, si j'ai vu des véhicules rouler en direction du sud. 

    A l'intersection de la RCEA, un petit bouchon s'est formé à cause des intermidables travaux. Etant à l'arrêt, je déboucle ma ceinture pour attraper une bouteille d'eau afin de la mettre dans mon frigo. A cet instant, j'entends un bruit énorme "on m'est rentré dedans". Je saute littéralement de ma cabine; au sol, je comprends que mon camion n'a pas bougé. Etant dehors, je vais voir à l'arrière et le chauffeur placé derrière moi m'explique qu'un camion benne des travaux est rentré un peu vide dans le site en tournant et que les rochers qu'il transportait ont bougé fortement et que l'un d'eux est tombé dans le pré en contre bas. Oup's. En effet, il y a un a camion stationné et le chauffeur est descendu de sa cabine; des collègues à lui sont en train de lui parler.....mauvaise blague!! Après 45 mn à St Pierre de Moutiers, ou j'ai cherché 2/3 points de chute pour ma coupure (en fonction du temps), une autre pause s'impose pour remplir les réservoirs, enfin celui du GO car les pompes ADBlues ne fonctionnent pas ou si peu. Deux pompes faites, à peine 1 l de mis.....mauvaise blague.

    Une fois la direction de Tours prise, c'est d'un triste..........personne à l'horizon. Cette portion d'autoroute doit être terrible de nuit. J'arrive à mon dernier point de chute envisagé, soit la ZA Actiparc à la sortie Longué Jumelles. N'hésiter pas à vous y arrêter il y vraiment de la place pour s'y garer, et aucun bruit de l'autoroute (bon normal, il n'y a personne. Repas sorti du sac, dans l'herbe; on aére le camion, puis dodo. Demain, il me restera tout juste 35 kms pour arriver sur mon lieu de RDV, à savoir l'école militaire du génie.

  • Photos
  • Les quais d'Angers : j'aime
    Sympa mon réparateur de chaussettes, et motard, fan de Honda
    Elles sont belles les palettes.....hum
  • Mardi 2 Aout 2022
  •  

    A 6h30, je lâche les 480 cv, enfon pas tous moteur froid et avec 8 T, la moitié suffit, pour un saut de puce et m'arrête pour un café, croissant dans les règles. Je traverse Angers par les quais; celà me fait penser à ma croisure avec l'indien du Ch'nord il y a bien 6 ans. Les quais de cette ville sont vraiment sympa; malheurseusement je loupe quasiment toutes les photos prises, et peu sont correctes à présenter. La seule potable est donc dans ce CDB. J'arrive avec pas mal d'avance et me présente de suite au poste de garde où j'apprends qu'un Duarig a déjà livrer la veille, et qu'un 3° est prévu demain. Sur la photo de MAps l'entrée paraissait etroite, et bien elle l'est; tu as intérêt à arriver bien droit, et pire sera la sortie. 

    Enfin pour l'instant, trois intérimaires sont venus me voir pour  m'indiquer où aller pour décharger. Le chaf arrive juste avant 8H , je le suis dans la caserne et me demande de reculer entre 3 batiments; c'est assez étroit et en quinconce, mais je me débrouille bien pour cette reprise. Enfin bien, à la fin du déchargement, en faisant le tour du camion, le 1° essieu de la remorque et côté droit parait bien plat. Première crevaison; je relève l'essieu et parès deux echanges avec Nico, je prends la direction d'Euromaster à Les Ponts de Cé. De suite arrivé, on s'occupe de moi. La réparation ne prendra peut être 30 mn, café offert : tout bien. 

    Il est temps de prendre la direction de Germainville et le dépôt d'épicerie où je suis déjà allé deux fois. Vers 14H00, je suis à quai, cette fois j'ai un quai normal, mais lorsque je suis dans le dépôt c'est un bordel sans nom. On m'indique où son mes palettes; à priori, elles y sont toutes mais!! C'est un tel bordel, que je suis obligé d'ne déplacer 5 ou 6 pour accéder à l'arrière de mon camion, et bien sûr, les palettes les plus accessibles ne sont pas ni les plus hautes, ni les plus lourdes. Au bout de 20 mn de manutention, je mets la première palette dans le camion (sic). Le transpallette fournit n'a que des faux contacts, à la moindre secousse, il se met en défaut : il faut le ré-initialiser (sic). Au bout de 6 palettes, je demande un autre transpalette "prends celui çi, il marche bien". On n'a pas les mêmes notions en fait. Je me dis dans ma petite tête de chauffeur "il marche bien, il marche bien". Ben ca marche pas. Au fur à a mesure que je charge, je découvre qq beaux spécimens de palettes gerbées; effectivement elles sont à gerber (voir photo.....sic). Au bout de 2 H, mon labeur est finit, direction douche; au moins elle est propre, grande et chaude; enfon, j'en prends une tiède. 

    J'hésite à ettendre encore une heure, mais cela me ferait partir aux sorties des bureaux, même si on est début aout, et puis, je n'ai pas envie de rester là en plein soleil. Je me casse. Mais, je ne fais pas comme le dernère fois, je prends Dreux, Evreux, Chartres et tous ces ronds point. Ma foie, celà passe bien, sauf dans l'un d'eux, car un FH5 rouge (sic) à verser. Je perdrais bien 15 mn dans cette affaire. Il ne me semble pas que je fasse une p'tite pause jusqu'à mon lieu de villégiature choisi, à savoir Sancoins et son marché aux gros. Le marché à lieu le mercredi (sic), mais qu'est ce que l'on y mange bien. J'ai pris un burger à base de viande de veau : une merveille. Quans je rejoins ma chambre sur roulette, je rencontre 3 chauffeurs qui étaient attablé au restaurant. Trois chauffeurs "en bitule, heureux de leur taf de fainéant. Ils ont de beaux tours. Deux sont de la région du Havre, l'un descend à Besançon, l'autre à Marseille, le dernier (d'Auxerre) "j'sais plus". Il fait lourd dans la cabine, j'ai vraiment du mal à trouver le sommeil, malgré que je fasse tourner la clim de nuit pendant 30 mn.

  • Photos
  • Café avec Michael
    Traversée de St Vallier : j'aime....aussi
    Ils sont beaux mes quais, ils sont beaux
  • Mercredi 3 Aout 2022
  •  

    La nuit n'a pas été bonne du tout, si bien que je retourne à la douche ce matin afin d'éliminer mes petites cernes, et me raser. Sortant torse nu, mais en short ok, je me retrouve nez à nez avec une confrère à qui je demande si je peux rester torse nu pendant le rasage. Malgré mes pecs imposants et mes tablettes de chocolet, elle ne succombera pas à mon corps de r^ve, mais je suis persuadé que je ferais partie de ses pensées ce jour. Mitho, moi! Un peu. Descente traquille jusqu'à Lapalisse pour refaire mon GO. Avec 420 l, c'est un jour sur deux. 15 sont fait, on reprend la route N7, puis le bout d'A71. On bouchonne à la hauteur de Rive de Giers, cause travaux. D'ici 45 mn, je dois faire 30; j'hésite à aller jusqu'à Vienne. Si par malheur, on joue à l'accordéon, je dépasserais mon temps de conduite. N'étant pas fan d'Yvette Horner, je jette mon dévolu sur Givors. J'aurais préférer une pause vers la Marie à Chasse, mais c'est impossible de s'y garer. Bien m'en à pris car lorsque je me retourne sur un rond point (sans me verser), j'aperçois un HSC de chez Plantier; Mich étant hier à l'Avé Maria, je vais me garer avec l'idée de lui envoyer un SMS. Mais à peine le moteur coupé que mon téléphone résonne, c'est lui. Je le rejoins aussitôt et nous partageons 30 mn sur une terrasse ou pluôt sur un nuage : on est chez les Anges. Bon, c'est pas tout, chez Plantier, ils ne bossent pas trop, mais chez nous c'est pas le bal nusette, c'est plutôt Rock'n Roll.....enfin Bren pour ma destination.

    Sur place, je décharge et recharge pour Marseille à vider demain. Je croiserais sur place Emeric (pas celui que vous connaissez), Dudu, et un p'tit jeune Duarig, qui d'ailleurs aura le gentil geste de fermer mes portes lorsque je sors du quai, m'évitant à mon age un effort supplémentaire. 

    Lorsque j'entre sur l'A7, j'appelle mon correpondant pour demain afin de connaitre ses exigences. Il m'interroge pour savoir si je peux livrer ce soir. J'enclenche le turbo sur mon cerveau (si si), et lui annonce que ca devrait passer mais que je ne pourrais plus bouger cause amplitude. Pas de pb, je peux dormir sur place "y a tout ce qu'il faut". Mon idée, etant de dormir sur place et de trouver à pince une pizzéria ou brasserie à proximité du bord. Quel con, je suis. T'es à Marseille bébé. Une seul anecdote sur ma nuit Marseillaise, une seule. A 800 M de ma destination, j'avais repéré une rue qui me menait droit sur l'entrôt, alors que je pouvais prendre une autre rue, mais avec 3 ronds points très serrés. Ayant connaissance de la fàçon de se garer de nos chers Olympiques, je prends l'excellent idée de passer par le rue directe, ben oui. Quel con ce Baloo! J'ai fait 50 m lorsque je suis tombé sur un contôle inopiné. Personnel très direct, même tenue, à savoir bermuda en jean, tatouage et casquette officielle. Quelques secondes plus tard, j'ai 4/5 controleurs autour du camion, qui m'assistnet pour une belle marche arrière que j'excécute avec grand sourire. Les voitures reculent sans problème (quelle courtoisie ces Marseillais), aucun klaxon.....merveilleux. Plus belle la vie, frérot. En fait cette rue est interdite mais ni Mpas, ni mon GPS ne le savaient. De plus, ce n'est pas possible d'y circuler car il y a quelques chicanes afin de faire ralentir les voitures bleues ou blanches. Aucin regret, je ne pouvais y passer de toute façon. Il va falloir écrire à Tom Tom. 

    J'arrive à destination sans plus d'encombre et avec le sourire. Je me mets à quai, assister d'une dizaine d'assistants, certains me font signe à gauche, d'autre à droite......bon je fais ce que je veux et en descendant 2 fois du camion. C'est assez fin pour s'y garer, car la cour est "disons" encombrée. Lorque je fais voir celui que j'ai eu au téléphone pour qu'il me confirme que je peux dormir sur place (en fait secure). No pb, mon frère. Bon, ce n'est pas le luxe, on va être très clair, c'est quasi insalubre, mais je n'ai eu aucun prblème durant la nuit, même si je n'ai fermé qu'un oeil........voir 1/4 d'oeil. 

     

  • Photos
  • Le guide dans la ZI de Palun
    Ca charge vite et bien
    A l'Ehpad
  • Jeudi 4 Aout 2022
  •  

    A la fin de mes 11, je quitte mon idyllique lieu de villégiature, direction Marignane. Avec mon avion bleu no pb, frérot. Une petite halte à la boulangerie pour un café croissant, et je peux accéder à Véolia, aidé pour celà par un troupeau de cochons wietnamiens (d'après Jambon). Même si la jeune femme n'est pas très sympa, elle est efficace. Elle non plus ne tombe pas sous mon charme, pas de chance au réveil ces derniers temps. Avec un énorme chargeur, je suis chargé en 

    3 fois de balles de papier recyclés, direction Anneyron. 

    La montée est sans problème, et c'est sous un soleil beaucoup trop chaud et sur un parking saturé que j'arrive à destination. Sans doute pas loin de 10 chauffeurs sont en attente devant la guérite d'accueil. Il est temps de passer à la bascule, puis au contôle, puis de décharger. Je tombe sur un gars souriant (une première ici) qui me vide très rapidement, si bien qu'une fois la bâche remise et la semie balayée, j'attends bien 5 mn avant de redémarrer. La sorite se passe mieux, car moins de monde, et j'y croise mon patron Alain en pleine discution avec une chauffeure (je n'aime pas le terme chauffeuse!). Quelques minutes d'échanges, sans dire du mal de Dudu, et je reçois consigne d'aller charger à Andrézieux. 

    Un bouchon s'est formé dans la descente de Vienne, si bien que je sors à Vienne pour une traversée de la ville et reprise de l'A7 à Chasse; pas sûr que j'ai gangé du temps, pas perdu non plus. Bref, un orage m'accueille sur les derniers kms vers Andrézieux; les lyonnais sont toujours mal accueilis ici. Jérémy de chez Duarig est derrière moi. Dans la traversée de sT Etienne, nous avons croisé aussi Emeric. 16 H à quai, j'en repartirais guère avant 17H30. 

    Il me reste 3H30 à rouler (de mémoire), je suis tendu pour arriver destination, et je ne sais que faire. Tenter le coup, mais je ne sais pas trop si je pourrais trouver une place "convenable" pour la nuit, ou m'arrêter dans un relais avec moins de 50 Kms à faire le lendemain. Et si je rendais visite à Lagaffe dans son Ephad de la semaine à Donzère? Et si je descendais jusqu'à Orange? Tout le trajet j'hésite. J'avoue que même si j'ai pris ma douche à Andrézieux, l'idée de passer une soirée sympa et autour d'une table me plairiat bien ; j'opte donc quand je suis à Montélimar de soritr et de rejoindre Papy Lagaffe. A 20H11, je cloture ma journée; réveillé depuis 3 H du matin, j'en ai un peu ma claque, mais c'est vrais que j'aurais pu descendre plus bas.

    Apéro, repas, et dijo en terrasse, le relais de Donzère est bien sympathique mais ce n'est pas l'adresse du siècle. Il a l'avantage d'ouvrir à 4h45, et ca me va bien pour demain.

  • Photos
  • Je joue à faire du Juju
    Hum...........là, j'aime pas
    On va où?
    Chantier enfin trouvé!
  • Vendredi 5 Aout 2022
  •  

    Café pain au chocolat (il n'y avait pas de chocolatine! mdr), direction 55 Kms plus bas. A 6H20, je suis à quai : impeccable. 7H30, vide, je patiente un peu et décide d'aller faire le plain, le temps que un nouveau chargement tombe. 8H15, consigne d'aller charger à Eygalières, au bord de la N7, de la structure métallique pour des serres. Arrivé sur place, je suis le 5° dans la file, j'entrerais sur le parc vers 10h30, déjà plus d'une heure d'attente. J'oublie de faire les 500 m à la "Samu", si bien que je coupe ma coupure (couper sa coupure, c'est con, espèce de bleu). Inutile de vous préciser qu'il fait bien chaud. Si les terrains de foot au Quatar sont climatisés, ici le parc de chargement ne l'est pas! C'est meilleur pour la planète moins bon pour mon stock d'eau. Jusqu'à midi, je descendrais 1 l!! Le colis arrivent lentement, j'ai bien le temps de sangler et j'avais commencé à positionner les sangles un peu de partout à l'opposé du côté où je suis chargé. Comme quoi, je ne fais pas que des CONNERIES. Enfon d'ici ce soir, j'en ferais une belle. En sueur, je file aux bureaux, et même si la douche n'est pas terrible, je passe 5 mn sous l'eau froide. Nouveau tee shirt, pour remonter pas loin du dépôt. Je pense y arriver vers 17 H, mais c'est sans compter les innombrables ralentissemnts tout au long du trajet. Avec ma connerie de ne pas avoir couper 3 H, je dois cloturer à 18h11. Je perdrais quasi 1H dans les ralentissements, les deux sens de circultation sont bien chargés. 

    Cette semaine a été dure, entre les amplitudes de la journée poussées au max, la chaleur des nuits, et donc des repos qui n'en sont pas, je m'aperçois qq kms après la sorite Roussillon, que j'ai oublié de sortir. Il est 17H30 quand je reprends la N7 à Vienne, afin d'éviter les bouchons d'après péage. Dudu me soutient par téléphone, car je suis lassé de mes deux conneries. La première n'aurait eu aucun effet si j'étais sorti au péage. On avait convenu avec Dudu que j'aille vider et qu'il viendrait chercher le camion. Au final, je sers le frein à main au dépôt avec 3 mn d'avance sur ma fin de journée et je cède le volant à Ptidud pour rejoindre par les petites routes Pact et notre lien de livraison. A peine 5 kms à faire, mais on ne dépasse pas les 40 Km/h; puis nous avons du mal à nous faire comprendre avec les ouvriers Moldaves et Bulgares qui installent les serres. A 20 H, on finit par finit (c'est con aussi, mais j'aime bien), retour dépôt. quai 3, chargement par Emeric hyper rapide durant sa pause bière. 

    Oh putain, cette journée et cette semaine sont finies. Bien creve la Baloo, mais une semaine sympa tout de même

    Merci à Dudu et Emeric.

    Lundi du 84 et du 83 dans la caravane.

  • Photos
  • Mornas : j'aime
    Le col de la Bique
  • Lundi 8 Aout 2022
  •  

    Je me suis bien reposé ce week end, et je suis donc frais et dispo pour affronter la vallée du Rhone. Première mission, un magasin d'un groupement de cave copérative à Sorgues. Je pars du dépôt légèrement après 5h30. L'A7 est bien chargée, mais celà roule tranquille; à part que certaines personnes agées rejoigent leur EHPAD pour la semaine, à savoir papy Lagaffe qui va me mitrailler en me dépassant. J'arrive tranquille penard pour vider mes 9 palettes sous un soleil naissant. Le débâchage se fait au frais, pas comme ce vendredi à quelques kms de là. J'en oublie ma CNI (oui, on me l'a demandé), et une très désagréable femme me court après et ne comprend pas que je n'ai pas stoppé immédiatement; bon, tu es bien gentille, mais avec le camion en travers de la rue, comment dire!

    Bref retour sur l'A7, pour la direction du Var. L'autoroute est moins chargée de ce côté que direction Montpellier et l'Espagne. Je livre chez EasyDis à la Farlède, et suis un peu inquiet de l'attente. Je sors à Brignolles, cole de la Biques, un bout de 57, puis je me gare afin d'aller à la guérite. On me donne immédiatement le quai 34. Dires que j'avais tiré les rideaux pour ne pas avoir le soleil en pleine face.

    Trois gaillard m'accueillent aux quais; super, je n'aurais pas à décharger alors. Que neni, frérot. Les 3 regardent. I love. Bon, pas méchant. Par pprincipe et parce que je veux faire 30, je prends mon temps.

    Je recharge au Rousset; 80 Kms me sépare de ma destination, et même chemin. Dans la descente du cole de la Bique, c'est une zone de bronzage désormais; en effet, des jeunes filles se sont installées pour parfaire leur bronzage....enfin, suis pas sûr. Sur place, je ferais refaire 4/5 palettes vraiment ignobles, et bancales à mort. 1H30 pour me charger moi même, j'ai pris le temps et poser une réserve. Le gars qui me supervise, Mathias est très compréhensible, on va même boire un coup sur la fin. Plombage fait; je m'apercevrais le lendemain en faisant le tour du camion, que j'ai plombé les portes.............mais pas mis le câble. Re-bref. 

    Retour dans la vallée du Rhône, où la direction des plages est vraiment hyper chargée; je croiserais Tonton Pierre, qui descend bien sur le sud mais sans ses piscines. Si vous vouler savoir o^il va, je ne dirais rien, vous n'avez qu'à lire son excellent CDB, et pis voilà.

    Un petit ralentissement vers Loriol suite à une voiture en panne qui a été enlevée depuis 15 mn, mais il faut bien résorber l'accumulation des véhicules. Le reste se fait finger in the noze (patois local) jusqu'à Jarcieu, sans oublier de sortir bien sûr au bon péage. J'échoue sur le parking avec 9h56 de guidon, vers 18h45, et avec 735 Kms au compteur. Sans doute mon record!

    Retour maison, car je n'ai RDV à Rives à moins de 50 Kms du dépôt qu'à 9H. La fraicheur du Pilat fera du bien.

  • Photos
  • Enfin à quai à Rives
    Enfin trois voies à Grenoble
    Capitale de la lentille verte et de l'anorak rouge
  • Mardi 9 Aout 2022
  •  

    Après une bonne nuit dans une couchette king size, et un petit apéro dinatoire suivant d'une salade bien fraiche, je rejoint mon fidèle destrier qui me fait un petit caprice au démarrage. En 40 mn à peu près, je m'annonce à la base. C'est étonnant, il y a de l'attente! J'attendrais près d'une heure pour avoir un quai, si bien que lorsque je me mets à quai, j'attends quelques instants pour enlever mon plomb, mais personne se présentant je le fais sauter moi même Lorsque le cariste me demande si qq'un de chez eux était là, je lui annonce avec ma plus belle franchise "bien entendu" Assez rapide à vider. Je reçois consigne d"aller charger à côté mais à peine ai je eu le temps d'acquiesser que je reçois le contre ordre. 

    On va à Bernin (vers Crolles) charger 2 palettes pour SP. J'y arrive juste avant midi, amais les gars bien sympa me charge aussitôt Un plein à St Martin d'Hères, puis retour au bercail, pour aller charger à Bren pour Mende.

    Chargé bien lourd en complet de boisson (annoncé 25 T), mon pimprenel s'en voit un peu dans les montées de la N88. Certains font la 66 en HD, mois c'est la 88 en Renault. De toute façon, je n'aime pas les HD.

    Je ne m'arrête pas à Toupy land, car je n'ai pas d'anorak rouge. Les bretons ont des bonnets rouges, ici c'est l'anorak qui porte ces couleurs.

    Avec plus de 8 H de conduite, j'arrive à la Fourchette Auvergnate où je passerais une bonne soirée avec un patron chauffeur qui roule pour Dupessey (et il ne se plaint pas), et 2 autres chauffeurs (Multi et Girard). Même si le lieu est en travaux, le repas est bien sympa. Déja 8 mois de travaux d'après mes collègues de soirée.

  • Photos
  • On ne se lasse pas des levers de soleil, n'est ce pas?
    N88 en camion, plutot que N66 en HD
    Un bazard
    Camping paradise
  • Mercredi 10 Aout 2022
  •  

    12° C au réveil, je comprends mieux pourquoi vers 3 H du matin, j'ai cherché ma housse de couette (sans la couette tout de même). Pour ragagner le troquet, en short et tee shirt, il fait limite frisquet. Je continue mon petit bonhomme de chemin jusqu'à Mende. La route est vraiment sympa, mais en camion et lourd, ben t'avance pas. La conso pleure sa mère. Je suis aussi bien mon GPS que les explications de l'ami Fredo pour me rendre chez le client situé en haut d'une côte interminable. Comme beaucoup de sociétés sur cette période, ils sont en manque de personnel, aussi j'attaque à me décharger tout seul. Ici le matériel fonctionne et les gars ont le sourire. 

    Prends la direction de St Etienne, on te redis. Ma foix. Direction poteaux carrés land. Je recharge deux lots pour le secteur de Barcelone. Je suis complet et de plus en groupage, je me pince pour garder les lots. Logiquement, je devrais garder....et oui, je garde.

    C'était un peu long, car des palettes étaient en attente, mais deux heures plus tard, je mets la grande voile direction la Catalogne. L'A7 n'est pas très chargée, ca me convient. A la hauteur de Chanas, un AE me fait des appels: c'est Pam qui remonte de son périple Spanish. 

    Je tire les heures au max et stoppe au parking sécurisé de Béziers où je me gare un peu trop près des frigos. De toute manière, il y a un grand nombre de chauffeurs qui fait tourner le moteur.....Enfin, ici on produit de l'énergie verte. J'ai vu les postes des onduleurs, ce ne sont pas mes anciens; la prochaine fois, j'aurais mes passes pour y rentrer et les planter.....

    Repas au camion, douche et dodo.

  • Photos
  • Les parcs à huitres
    On approche des Pyrénées
    Une première mise à quai en Espagne
    La seconde
    Taillé dans la roche : j'aime
  • Jeudi 11 Aout 2022
  •  

    Après les 9h de coupure réglementaire et le café qui va bien, je suis pr^t à en découdre sur l'A9! La descente se passe tranquillement, et j'arrive paisiblement à la seconde aire de repos après la frontière pour ma minip sur le chrono (Fin F, début E dept C : j'ai bon?). Un petit café espagnol tout de même, histoire d'occuper les 15. A partir de la semaine prochaine, j'aurais ma cafétière au camion. Je trouve facilement ma destination dans la ZI de Castellbilbal; il faut dire qu'avec les explications de Phil, des conseils de Dudu et consors, je suis vraiment chaperonné. Ils ont tous peur que je me perde; bon c'est adorable de leur part, si bien que je les tiens aussi informé quand je suis à quai. La chica (j'utilise des termes CDB connus, j'ai le copy right, ok) n'est pas très souriante mais d'une efficacité redoudable. Il y a des lots en longueur que nous avons chargés la veille avec le cariste, ben elle, toute seule; elle ne veut pas d'aide. J'insiste pas. 45 mn plus tard, le fourbi est sur le quai, signature et go le second en zone franche vers le port. 20 Kms à faire, suffisant pour qu'un PL espagnol me fasse une crasse tout en me faisant un doigt. Ils sont adorables ces catalans. Quand, j'arrive à destination, j'envoie un SMS à mes filles; et oui, leur mère est d'origine Andalouse, et c'est génétique, elles n'aiment pas les catalans. Je suis trop prude pour écrire ce que ma seconde me retourne, mais ce ne sont pas réellement des mots d'amour envers les Catalans. J'dore le franc parler de ma petite. 

    Sur place, ils font se battre un peu pour garder sa place dans le file, mais avec l'aide d'une tortilla que j'ai achetée sur l'autoroute, et mon baraguoinage espagnol, je garde ma place. Deux chauffeurs m'indiquent même quand c'est mon tour, et me guident pendant la manoeuvre. Rapidement vide, je prends la direction de Vilanova et le Gertrude (pas sur), où l'ami Phil trainait son FH ce matin. 

    Toujours avec le GPS de Crussols, j'arrive à destination sans encombres. Par contre, ici je me fais bien niquer ma place. Bref, 2 h plus tard, il est temps de prendre la direction Francia. Autre crasse, ainsi qu'une erreur de ma part (suis au tél avec Dudu), mais sans conséquence, car je me retrouve juste derrière un camion doublé qq instants plus tôt. Il ne me reste que 3 h à rouler; ces 3 h m'arrêterons à Perpignan, où je pensais trouver un parking sécurisé (il existe dans Google), mais à la place, je n'y trouverais qu'une brasserie fermée et un entrepôt Medina. Garé, le long d'une contre allée, derrière un PL et 2 SP.

  • Photos
  • Je l'ai deja dit : c'est boooooooooooooo
    Il y a 4 mois
  • Vendredi 12 Aout 2022
  •  

    Toujours 9 H de coupure, et à 5H12, je suis paré au décollage. 5 mn après, je suis lancé à 9 kgs sur l\'A9, hyper roulante, peu de camion et encore moins de voiture. Je file ainsi jusqu\'à Nimes est, pour une pause réglementaire derrière un café pain au raisins. En rejoignant l\'A7, le trafic s\'entensifie et ceci dans les deux sens, même si c\'est quand même beaucoup plus chargé dans le sens nord/sud. Je dois faire encore 30. Elles se feront au 45° // (vous suivez avec les chiffres!). Douche, café, et envoi de confirmation de mon temps de route à Franck, tout en lui indiquant ce qu\'il me restera une fois arrivé à St Priest. 

    \r\n

    Tout bien à la montée, RAS sur l\'A46, si bien que c\'est avec 15 mn d\'avance sur mon annonce que j\'arrive à St Priest, à côté de là où tout a commencé dans le métier de la route : le centre d\'examen des permis. Le resp de quai nous remercie d\'avoir averti et indique sa satisfaction de notre façon de procéder. En 30 mn, je suis vide, direction la L2 pour recharger des boissons à ramener au dépôt. Un plein de GO à Corbas, puis je débâche en plein soleil mais avec ma casquette rouge et bleue, devant un store stocké là, où un marquage bien connu dans le métier du foot est inscrit \"le chaudron\". C\'est vite plié malgré tout. 

    \r\n

    Depuis que Maxime m\'a envoyé mon chargement, je prie les Dieux de la route pour ne pas avoir de bouchon, car je suis serré en heure de route. J\'ai mun peu plus de 2h à faire quand je quitte la Ricamarie. Maps est tout au vert, c\'est bien le seul moment où j\'apprécie cette couleur. Est ce une erreur; et bien non tout passe crème. A quai, il me reste 40 mn pour arriver à Jarcieu : ouf!

    \r\n

    Sur la route pour arriver à la Ricamarie, j\'ai doublé puis croisé l\'ami Dudu, qui a chargé un groupage pour l\'Espagne. Secrètement, je me dis que ma cabane sera vide quand j\'arriverais à Jarcieu, et que j\'hériterais donc de la sienne, puisqu\'il est en vacances ce soir.

    \r\n

    Bingo, il faut que je joue au loto. J\'accroche sa remorque dès mon arrivée au dépôt sous le contrôle de Dudu et l\'oeil avisé de Thomas. On laisse les papiers au bureau. Franck qui m\'enverra mon retour me donne qq consignes. On vide le camion, puis retour maison, pour 19 H.

    \r\n

    Ma quinzaine de reprise est à 87 H de conduite et 5900 Kms. Un bon repos de 3 jours fera le plus grand bien. Départ très matinal mardi.

    \r\n

    Bon weekend à tous

  • Photos
  • Béziers pause café
    Les Pyrénées sont en vue
    El Bruc
    Posé pour la nuit
  • Mardi 16 Aout 2022
  •  

    Qu'est ce que c'est bon un weekend de trois jours ; mais voilà tout a une fin, il faut repartir au charbon. Et il est bien noir le charbon, quand je quitte mon domicile vers 1H30. Je ne vois pas grand monde, et en passant au dessus de l'A7 pour rejoindre Jarcieu, l'autoroute est bien déserte et ceci dans les deux sens. Conformation, quand je l'emprunterais quelques minutes plus tard. Aucun camion ne me doublera avant Montélimar sud, le trafic sera légèrement plus dense en rejoignant l'A9.

    Pas de coup de pompe sur le trajet si bien que c'est entre Nimes et Montpellier que ma vessie m'ordonne de faire 15 mn. On prend le frais, un petit SMS à ma femme pas encore debout à cette heure là, mais je l'informe. Je reprends pour couper à peine 1 h plus tard pour un petit déjeuner plus conséquent. Le café bu à la maison commence à être oublié; il faut remettre un peu de gaz dans la machine. J'en profite pour envoyer un SMS à Phil26, car je suis "inquiet" pour l'arrivée sur Barcelone, car je suis en ADR, et il me semble avoir passé un tunnel à proximité de la capitale de la Catalogne : est ce avant ou après? Et je n'ai pas trouvé d'info hier en préparant ma route. Toujours est il que M CATALOGNE me rassure : no problemo. On passe ainsi bien 30 mn au téléphone. 

    Un rapide pause pour le changement de pays dans une petite aire de repoas, et j'arrive sans souci dans le bon poligono. La rue est à sens unique et je n'y arrive pas du bon côté. Ca n'a pas d'importance, c'est lorsque je descends du camion, que trois confrères se garent. Ouf, mais il y aura de l'attente. L'entrée n'est pas très large et de plus le portail n'ouvre pas complétement car il a été endommagé. Une heure plus tard, on vient me chercher et seul un container passera devant moi, mais il ne va pas au même magasin que moi. Malgré sa plus faible longueur il accroche le portail! Fais gaffe Baloo, tu as la remorque attribué à Dudu. Impec, j'entre sans tpucher puis je me mets à quai pour livrer ma seule palette.

    Il est 11h30 paasé, quand je prends la direction de El Prat de Llobregas pour vider mon groupage. A quai rapidement, mais là aussi j'attendrais plus d'une heure pour sentir bouger dans la semie.

    Franck qui me cherche du boulot me demande mes heures de route et amplititude. J'attends bien 30 mn avant de recevoir mon rechargement, mais cela ne sera que demain. Si bien que j'attendrais les 3 h fatidiques avant de rejoindre la ZI de Pobla de Claramunt bien vide en cette période de congés. Deux autres camions arriveront en début de soirée Impec.

  • Photos
  • Et non je ne suis pas à Annonay
    de la pluie.....
  • Mercredi 17 Aout 2022
  •  

    Malheureusement réveillé beaucoup trop tôt, mais une première partie de la nuit très bonne. J'ai RDV à 8 H 30, étant garé à 500 m du client, je vais faire un tour à pied vers 7H30, mais les bureaux sont éteints, malgré la présence de voitures sur le parking. De toute manière, il vaut mieux attendre, si j'étais chargé à cette heure, je n'aurais pas ma suite, donc autant attendre mon heure. A 8H15, je démarre de mon parking, puis passage en bascule et mise à quai rapidement. Personnel sympa; je comprends qu'il me charge de suite et qu'il reste deux palettes à préparer. En fait, en moins de 20 mn, j'ai mes palettes, enfin pas toutes; il était prévu 13, je n'en ai que 11. Je prendrais 20 mn en attente de confirmation que tout est bon avec notre affréteur, passage en bascule, puis départ vers 9h15. Rien qui va mal. Ma suite est en France, à Perpignan. D'ici, il me faut quasi 3 H. Le passage au Boulou est bien compliqué, j'y prendrais bien 30 mn, je pense. Dans l'autre sens, c'est l'enfer. Entre le péage du Boulou et la Jonquera, c'est à l'arrêt. 

    Je trouve facilement ma prochaine destination : c'est à 500 m de ma là où j'ai dormi semaine dernière, lorsque je cherchais le parking sécurisé de Perpi. Là aussi, c'est très rapide, si bien que je suis obligé d'appliquer la méthode "SAMU" pour aller me garer et libérer le quai. 30 mn plus tard et un taboulé avalé, destination Rivesaltes, pour un voyage "régional" à destination du Gard voisin, mais à ne livrer qu'à 10 H demain. Le boulot a été difficile à trouver d'après Maxime; on éspère une reprise pour la semaine prochaine...Esperar. Ici aussi, c'est rapide ; malgré que le nombre de palettes et qu'il y ait un seul N° de commande au lieu de deux.

    Le lot récupéré à Perpi est en ADR, si bien que je roule réellement ADR, sur l'autoroute ; chargé hyper léger, ma conso est magnifique. Je finis ma journée au Km Delta à Nimes, avec un ODB qui affiche depuis mon dernier plein vendredi fin de matinée en dessous de 24 l/100. Bon, j'ai roulé toujours en dessous de 6 T aussi. J'arrive avant l'ouverture du centre (resto-douche) ; le parking n'est occupé par peut être trente camions. A 18 H douche, puis je retourne au camion écrire ces qq lignes. Le parking se remplira en début de soirée, mais pas sûr qu'il y avait plus de 60/70 camions.

    J'oublie volontairement car je suis trop énervé par moi même, mais sachez que j'ai fait une connerie, et j'ai franchement les boules et la rage contre moi même.

  • Photos
  • Jeudi 18 Aout 2022
  •  

    Nuit difficile bien sûr, difficile de trouver le sommeil. Aussi, vers, une heure du matin, je me suis aidé afin de trouver le sommeil. Un pdj au camion, car j'ai depuis le début de la semaine ma machine à café au camion, mais j'irais tout de même en boire un au CR avant de prendre la route de St Gilles où je dois livrer. Une grande plate forme logisitque avec tous les protocoles qui vont bien (enfin plutôt mal); je suis accepter en avance par rapport à mon RDV, un quai rapidement où je viderais mes 13 palettes moi même avec un matériel qui fonctionne très bien, il faut le souligner. Il ne reste plus qu'à attendre le contrôle, et là ce n'est pas gagné. Dans la salle d'attente, je ferais connaissance de Cyril, transport Beillard du 42, fidèle lecteur des CDB : à la croisure dans un lieu plus sympa, et merci de nous lire.

    Je quitterais cette base après avoir récupéré 11 palettes sur un autre quai (oui, deux ont été refusées car mauvaise réf), qui n'a pas le même protocole des quais de livraison!!! Va comprendre. Bref pratiquement 2h30 pour 13 palettes. J'ai donc au cul, trois piles de palettes et les deux refusées.

    Ma prochaine livraison est dans la banlieue de Valence ; je sortirais à Montélimar sud, afin de redonner à boire à Pimprenel, et mon rapide calcul me donnera une conso inférieure depuis mon dernier plein à 24 l/100. Quand on roule léger! La livraison est au hayon, il me faut donc déplacer tout ce bazar. C'esrt toutefois très rapide. Je rejoins la kommandantur sur demande de Franck ; j' y déchargerais les palettes espagnols ainsi que les refus ; Arthur se chargeant des palettes Eur qu'il positionnera sur notre parc. 

    Je dételle et raccorche une autre Taut, puis Maxime me charge une armoire à livrer au hayon demain sur Vaulx en Velin à 8h30, si bien que je rentre à la maison en tout début de soirée.

    Après ma livraison de la banlieue lyonnaise, chargement de déchets sur Andrézieux pour Tredi, avec RDV à 14h. La semaine parait bien bouclée.

  • Photos
  • Vis ma vie de livreur
  • Vendredi 19 Aout 2022
  •  

    Il pleuvasse ce matin, à peine pour arroser un jardin, mais cela a le mérite de bien rafraichir. Il n'est pas 7h, quand je tire sur le démarreur pour rejoindre Vaulx en Velin, sur aucun ralentissement. J'y arrive avec 15 mn d'avance et trouve facilement à me garer dans la petite ZA vers ECF, ou j'ai passé mon permis SPL il y a qq mois. Je suis un peu inquiet car les locaux du client sont fermés, c'est une petite agence commerciale avec un petit dépôt à l'arrière du batiment. J'ose tout de même et devant le calme de la ZA, de sortir le hayon et mon transpalette, afin de gagner un peu de temps sur ma livraison. 8H30, toujours personne ; j'attendrais 10 mn avant de téléphoner au siège de l'entreprise qui me rassurera sur l'ouverture au mois d'aout de l'agence, et qui s'inquiête que personne soit là. 8H50, une personne arrive, à priori, la nuit a été difficile pour lui, et sans doute très courte, voir arrosée, et par que par la pluie. Bref, j'avais tout rangé, les papiers sont signés, à 9h je remonte dans le camion.

    Sur le trajet, à peine Chasse passé, que je prends littéralement une douche. Ce sera moins intense à l'approche de Sainté, mais le pare brise est désormais bien propre. Après etre passé sous le tunnel de l'Ibis, on voit pas mal d'arbres arrachés suite aux évènements métérologiques de début de semaine. 

    Arrivé chez le client, je m'enregistre sur une borne pas sympa, car elle ne te dit même pas bonjour, ni sourire. Elle a du mal avec ma CNI (type CB), mais avec calme on y arrive. Retour au camion, pour attendre face au écran, l'avis de rentrer sur le site. Passage en bascule, puis je me rends au batiment 9, mais repérer 11B, c'est comme ça. A la bascule, on me précise de bien passer par la droite du batiment dont j'ai oublié le repère, mais patatra, il y a des travaux et une nacelle bloque le passage. Vas y Baloo, recule, et passe par le sens interdit, que je prendrais après être descendu de mon véhicule et demander l'accord aux personnels. 

    Une fois en place, les caristes sont super efficaces et rapides. D'un autre côté, j'ai compris qu'ils finissaient leur journée dans l'heure qui suivait. Ceci expliquant celà, re-passage en bascule, puis je ressors pour me remettre en short. Je profite de cet arrêt pour faire couler un p'tit café et grignoter un encas, sachant que je n'ai pas prévu de casser une graine à midi. Je profite aussi pour consulter Maps, qui me signale que tout va bien sur l'A7. Juste un petit ralentissement à Chasse mais vraiment rien de méchant. 

    Je retrouve chez Tredi Yohan et Lionel de chez Duarig. On papotte bien sûr. Je n'entrerais qu'à 14h15 sur le site pour être déchargé en foulée, avec un retour à la base pour un chargement à Entraigues sur Sorgues et mon client bien flipant à Marseille.....bouh....

    C'est le bronx sur le parc ; c'est impossible à se garer. Je demande à Lionel encore lui de me surveiller pour une manoeuvre un peu délicate afin de placer ma remorque. Eymeric me charge (qu'est ce qu'il est cool ce garçon et toujours de bons conseils). Quand tu connais Eymeric, de toute façon tu vas pas dires du mal, vu son gabarit. Moi qui mesure 1.84, j'ai l'impression qu'il pourrait jouer aux osselets juste en me serrant la main.

    Sur place il y a foule : Célestin, Dur, Mathias, Maxime, Rires et Chansons, Mourad, Thomas et autres (mais j'oublie les prénoms). Je passe au gonflage des pneus et il y en avait besoin. J'attrape mes CMR et reste à quai car il n'y a plus de place de toute manière. 

    Ma petite femme me rejoint au dépôt, pour descendre en Ardèche ce weekend. Nous croiserons d'ailleurs Samu au péage de Roussillon.

    Bon weekend à vous tous, et salut amical à Cyril croisé ce jeudi.

  • Photos
  • Croisure avec l'ami Greg
    Une vue depuis l'A9
  • Lundi 22 Aout 2022
  •  

    Après un petit weekend Ardechois, on retrouve le chemin du dépôt pour 5h30. Première livraison à Entraigues sur Sorgues, pour vider les 2/3 de ma remorque en farine Bio. L'accès dans la ZI est simple mais peu large, si bien que l'on n peut pas se croiser dans certaines rues. Juste avant la ZI, j'ai vu un peu trop tard une boulangerie ; j'aurais du m'y arr^ter pour un petit café, j'en ai besoin ce lundi. Mais à peine dans la ZI, que mon téléphone sonne; c'est ma sonnerie Gnarls Barkley, c'est donc dans mon répertoire; et oui, c'est Greg ! Il vient me rejoindre alors que j'allais attaquer ma mise à quai. Du temps que l'on me décharge, on tape la discute bien entendu. C'était sympa de voir Greg, moi en camion, c'est le premier avec qui j'ai "croisuré" il y a quelques années et c'était à Montélimar.

    On descend toujuors, et c'est pour le port de Marseille, là où j'ai passé une nuit particulière il y a qq temps. Cette fois, je prends bien soin de ne pas prendre la route "interdite". Arrivé sur place, c'est le bronx.....pire que la dernière fois. Je patienterais presque 30 mn avant d'avoir un quai. Si bien, que jai coupé plus d'une heure sur place ; avec déjà les 40 mn de ce matin, je sens que l'amplitude va aller au max ce soir, surtout que je viens d'avoir mon rechargement : il est à Vitrolles, et ca n'ouvre qu'à 13h30. 

    Idem ici, 45 mn sur le parking avant que l'on vienne me chercher, puis tu te charges, et tu sangles en plein soleil.... Suis en nage, mais pas possible de prendre une douche, ils ferment...bien.

    Je vide dans la même société mais à St Sulpice la Pointe (81), au nord est de Toulouse (30 kms sans doute de la ville rose).

    Je pousse l'amplitude quasi au max, et m'arrête sur l'aire de Corbières, un peu avant Carcasonne. Direction douche, puis repas au camion, et comme je l'ai mérité, je retourne en station pour un petit pot de glace locale. Je sais c'est bien.

  • Photos
  • Depuis mon bureau
    CARCASSONNE
    Port la Nouvelle : le port
    Port la Nouvelle : côté plaisance
    Direction Espagnaaaaaaa
  • Mardi 23 Aout 2022
  •  

    Je suis réveillé assez tôt, pdj au camion. A 5H45 Pimprenel se réveille et traverse en douceur le parking pour rejoindre l'A9 jusqu'à Toulouse; c'est bien calme. Je tergiverse à l'entrée de la ville car il y a un gros panneau interdit aux 3.5T. Quand je regarde Maps, mon client est à 1 kms environ, la rue est étroite, j'hésite. Je fais signe à plusieurs voitures afin d'avoir un peu d'aide, mais que neni, on ne me calcule pas. Bon, ben, j'y vais. Et c'était bien là. Deux camions sont en attente à l'entrée. Protocole à l'entrée un peu long, puis accès au site où je me gare dans les aires prévues au déchargement. Je commence le débâchage côté droit (côté entrepôt), et bien le cariste attend lui côté gauche, alors qu'il vient de me passer devant. Bien, et bien on fait comme ça alors. A plus de 10h, j'en ai fini, et peut prendre la direction de la douche car j'ai un peu suer en plein soleil avec combinaison et casque lourd.

    Chargement prévu à Port la Nouvelle, mais je n'y serais jamais avant midi, heure de pause. Je prévois une arrivée pour l'ouverture et me poste à Carcasonne pour faire le plain de GO et de mon estomac. Au menu crudités, abricots ardéchois, et un p'tit café. Je l'ai dit que j'en avais besoin aujourd'hui.

    J'arrive comme prévu pour l'ouverture, mais le chargement s'opérera sur le port par 3 caristes hyper sympas et travailleurs, mais aussi bien blagueurs. Je retourne au bureau car je dois dédouaner à la Jonquera, j'ai donc mon T2 a aller charcher. C'est du matos venant de Chine qui aurait du être décharger à Tarragone et qui a finit ici. Nous sommes 3 camions à charger, dont un PL. Il partira bien 20 mn avant moi, mais je trouverais le bureau de douane plus vite que lui. Pourtant, la chica douanière au parking est ravissante, et un sourire ; bien plus jolie que toutes les chicas du CDB de Pierre, c'est certain. Bon, la chicas du bureau de douane est efficace, c'est bien, mais voilà : ras. Je retrouve mon PL; il compte s'arrêter aussi chez Pedrosa à Figueras.

    J'écris d'ailleurs ces lignes depuis la salle TV (qui hurle, comme dans tous les bars espagnols, non!). Douche prise et petite marche digestive. On va essayer de trouver le sommeil avec autout un nombre impressionnant de moteurs qui tournent. On n'est pas à Nancy là.

  • Photos
  • On décharge du plastique chinois
    Pause vers Nimes
  • Mercredi 24 Aout 2022
  •  

    Bizard cette nuit, beaucoup de moments éveillés, mais d'un autre côté, je n'ai pas entendu les deux camions arrivés dans la nuit et garés à côté de moi!! Bref, levé très tôt, je retourne prendre une douche et en profite pour prendre un pdj au bar. Du parking à ma livraison, j'ai 80 Kms, full autopista, je quitte donc mon hôtel à 6h28. A mon arrivé, le collègue est roumain rencontré la veille est en train de fermer sa caravane. Tout bien, non....et bien non, le cariste me demande d'attendre. Je poiraute bien 30 mn, avant de le voir apparaitre et m'indiquer où me garer. En place, je commence à débâcher en pensant bêtement qu'il va attaquer aussitôt. Le bleu ce Baloo, il vide rapidement 2 bigbags, puis disparait. Il lui vaudra bien 1h30 pour décharger la totalité de ma remorque. Bon rien qui va mal non plus, comme le dirait oncle Sam, mais bon. 

    Aller on reprend la direction le nord, jusqu'à Besalu, un client déja fait alors que je n'avais pas "officiellement" mon permis. Le dernier km qui mène à l'usine n'est pas engageant du tout, car c'est très étroit et il y a peu de zone de croisement. Bon heureussemant, je ne crois pas de camion, ni à l'arrivée, ni à mon départ. Aucun camion sur la zone de chargement, si bien qu'une fois la pesée faite, que le cariste arrive avec une bobine alors que je n'ai à peine commencer à défaire les bâches. Si j'avais su, j'aurais rouler débacher (c'est une parenthèse à la guerre des boutons).

    Je quitte le site après un nouveau passage en bascule, je vais rouler à quasi 39 T pour remonter.

    J'ai bien de la peine dans la descente du Boulou, les deux files de gauche sont remplies de voiture de touristes, sans doute dans les derniers à remonter. Je m'arrête vers Nimes, non sans avoir doubler Thomas26 et son Magnifique FH. Il va sur le part de Marseille et n'est pas présser, si bien qu'il roule tout juste au dessus des ADR. Avant, mon arrêt, que je devais faire tout de même (vous connaissez Mde RSE,ok) des ralentissements étaient annoncés à Orange, Montélimar et entre Loriol et Valence. RAS à Orange et Montélo, et des passages à 50 km/h entre Loriol et Valence, ca va. 

    A la base, je visais Chasse / Rhone afin que ma tendre puisse me récupérer en arrivant, mais je ne passerais pas à cause de l'amplitude, car il faut que je fasse 13 pour faire 11. Putain, c'est d'un clair pour les non initiés. Je me pose au dépôt donc, en limite de mon amplitude (12h58, et 9h31 de volant).

  • Photos
  • Essuie tout grand format
    Tout prêt de mes anciens bureaux
    Hummmmm, un paradis sur terre
  • Jeudi 25 Aout 2022
  •  

    Au bout de mes 11h de coupure, il est temps d'affronter l'A7 et la tant redoutée A46. Philippe, non pas lui, un autre, est monté hier sue Lyon à la même heure, et ca passait crème. Pareil pour moi, bien sûr, je n'ai pas rouler tout du long à 80, mais depuis Corbas jamais en dessous de 60 sans doute. Ma destination ne m'était pas inconnu, car dans la zone de Genas que je connais assez bien. Je devais attendre un peu, la zone de déchargement est occupée, mais je n'attendrais pas plus de 20 mn. On re-débâche. Fin des opérations à 9h, pour prendre la direction de St Priest, ou je ne trouverais pas de suite l'entrée du client, car c'est en fait la sortie. Pour l'entrée, il faut passer par une petite rue perpendiculaire et assez étroite, de plus, un large camping car y est garé.....c'est fin. A l'interphone, on me signale que j'étais attendu pour 13h30, mais que cela va le faire. En fait, non ca va pas le faire....entre N° de référence différente, et lots différents puis destination........un merdier. J'ai le temps de boire un nouveau café (c'est bon d'avoir sa machine dans la cabine), et qq madeleines ramenées plus tard, je suis à quai. Je passerais près de 2 H sur place, avant de prendre la direction de Givors pour des lots ADR à destination du 47. 

    Je devrais attendre 13h15 pou entrer sur le site ; je vais donc faire un tour à pied à l'intermarché local pour me restaurer. 

    Retour au dépôt, ou je vide quai 3 ; aucun camion, et Christophe est au dépôt voisin. Maxime arrive, et je l'assiste pour vider son camion remplit comme un oeuf. Ouf, Christophe arrive aussi : à 3 ca va bien. 

    Il est rare d'avoir la place au lavage, je saute sur l'occasion pour passer Pimprenel à la douche. Stéphane m'envoie ma suite. Le camion est propre, je pars saluer d'autres chauffeurs arrivés entre temps et interroge pour ma destination de demain!!! J'ai eu le nez fin, j'ai laver, et je vais dans une carrière charger. Bien vu Baloo.

    Allez, on descend tranquille par la N7, et me pose avant 18h aux Chassis à la Roche de Glun. J'ai hésité à aller plus loin, mais je ne pense pas (on verra) avoir besoin de beaucoup d'heures pour rouler demain. Le parking sera blindé vers 21 h, à l'heure où quelques gouttes viendront rafraichir l'atmosphère et surtout stopper la poussière soulevée par les camions rentrant.

  • Photos
  • On va s'en prendre une
    On attaque la montagne
  • Vendredi 26 Aout 2022
  •  

    Réveillé tôt comme d\'habitude. Je vais prendre mon café au resto, lavage des chicos et un peu avant 6h, je prend la direction de Tain, puis Chanos Curson (hum....), déviation de Romans. Malgré les innobrables ronds points, ca passe crème, puis nation jusqu\'à Hostun, juste après le garage Daf, je prends à droite. On voit au loin la carrière. Passage en bascule puis direct un quai. Avant 8 h, je prends le chemin inverse; étant lourd (42 T), j\'opte pour l\'A7 à partir de Tain en roulant aux vistesses ADR, sauf dans les descentes bien entendu afin de profiter au mieux de l\'Eco-Roll manuel.

    \r\n

    J\'entre chez mon client, un gros paysagiste et concepteur de terrain sportif ; tu veux un café, ben oui, ca ne se refuse pas. Du temps que je commence à débâcher, le café arrive. En Espagne, j\'ai acheté des madeleines, je rends la monnaie à mon contact. C\'est mieux comme celà. Très rapide aussi à vider. Mais je rentre à son dépôt signer les papiers, on va quand même pas s\'affoler un vendredi. Re café, du temps que ma prochaine mission tombe. Direction St Etienne St Geoirs pour un chargement \"évenementiel\" pour le Mans lundi matin. Est ce que c\'est pour moi? I don\'t no. Arrivé sur place, l\'accès n\'est pas très simple, mais je me présente bien et avec l\'aide des deux client hyper sympa, je gare mon ensemble impeccable au niveau de leur portail. J\'apprends sur place que c\'est n\'est pas pour l\'élection de Miss Rillette, organisé par Olida, mais pour un championnat de kart de chépaquoi. On charge dans une bonne ambiance, puis il est temps de retourner au dépôt, déposer la dite remorque pour en reprendre une et retourner charger chez un client régulier, situé lui aussi à St Etienne St Geoirs. J\'y retrouve Rires et Chansons ainsi que Georges qui est toujours aussi ravi de rouler en FH. C\'est un tout nouveau cariste venant de Béziers qui me charge. De bonne volonté, dans qq semaines, il n\'aura plus de souci pour nous charger, c\'est sûr.

    \r\n

    Retour dépôt où on me demande de raccrocher la remorque pour Le Mans. Bien, on va voir, mais je partirais sans doute diamnche fin de matinée. 

    \r\n

    au dépôt, toujours autant d\'affervescence ; j\'y croiserais le Duc de Crussols, le Maitre des Vosges, et bien d\'autres. Fin de semaine 16h20, je vais sans doute ne pas faire une 45. On verra ça samedi.

    \r\n

    La biz à tous, et profitez bien des derniers rayons de soleil, l\'automne va vite arriver.

  • Photos
  • La N7 est bien calme
    Pause à Moulins en fond un collègue à Mouthmouth
    T'es mignon mais t'avances pas!
    Autoroute à électrons et autoroute tout court
  • Dimanche 28 Aout 2022
  •  

    A l'heure où habituellement, je cherche le tire bouchon, voilà pas que mon sac est déja faite. Il ne me reste à prendre quelques boites dont je tairais la marque et qui rejoindront mon frigo dans le camion. Et oui, je pars dès dimanche. Non, je vous rappelle que je n'ai pas le frigo du Duc de Crussols, non non, je vais juste livrer sur le circuit Alain Prost, la piste de kart du Mans. Je n'ai qu'à rouler ce jour. Le dépôt est bien plein, mais je retorouve vite mon camion, car il est bleu comme moi. Au départ de la maison, Maps m'indiquait quer tout allait bien sur le bout d'A7 que je dois emprunter, mais une fois au dépôt il y a du orange vers Chasse. Bien s^r, ca se transforme vite en rouge, si bien que je perdrais bien 20/25 mn dans ce ralentissement dû ....un accident, mais on ne voit rien.

    Bref, c'est sans histoire et détendu que l'A47 s'offre à moi. C'est franchement très calme. Je n'ai personne dans la traversée de Roanne, quasi ville fantôme. Peinard aussi sur la N7, je ferais ma 45 sur la nouvelle aire au nord de Moulins. J'y rencontre un collègue à Mouthmouth qui retnre d'Italie. Nous sommes 3 sur le parking, pour dires.

    On continue son chemin St Pierre la Moutiers, Bourges avec toujours peu de monde à part qq anciennes Citroen, sans doute un rassemblement des amis à Foreverxantia. Bon une Deucha avec galerie et remorque sur la nationale....pfifffff. J'suis descendu pousser dans les bosses.

    Il est temps de rejoinfre l'autoroute assez soporiphique d'ailleurs jusqu'à Tours, où vers 20 H, les derniers vacanciers regagnent leur domicile. Je me rends compte que la nuit tombe assez vite, et c'est vraiment dans la pénombre que j'arrive au sud du Mans dans la ligne droite des Hunaudières. On va être trés clair, je n'ai pas décoller sur la peite bosse comme a pu le faire il y a qq années une pilote lors des essais des 24 h, je crois. J'avais prévu de me garer dans une rue proche du parking, mais la rue est fermée ; elle ne doit être ouverte que lors de GP! J'avais prévu un second plan, la ZA à côté. Nikel, je me pose avec 8h37 de guidon.

  • Photos
  • Posé au Mans
    La fameuse ligne droite
  • Lundi 29 Aout 2022
  •  

    Bonne nuit, c'est bien de commencer la semaine par une bonne nuit, non. pdj au camion, quelques pompes, étirements. Notre client, Judicael, doit me contacter ce matin. Hier soir, je lui ai indiqué par SMS mon arrivée ainsi que ma position afin de le rassurer. Vers 7H30, il me contacte pour m'indiquer que je ne pourrais pas entrer avant 8h30/9 h, donc j'attends encore son nouveau coup de fil. Suite à son appel, je franchis le portail "Alain Prost", qui a, je crois ces origines à St Chamond (dire avec l'accent local....). C'est un peu serré pour se faufiler entre les stands et les nombreuses tentes des différents Team déja en place. Je ne pensais pas que le kart portait autant de pogon . vous veriez les camions et les équipements : digne de la F1. Bon, je comrends que c'est de la compét de chez compét. Rapide pour vider, en 30 mn c'est plié. J'ai à peine le temps d'aller aux toilettes..........enfin si!

    Stéphane me demande d'aller charger à côté de Rouen, pour Roye. Arrivé à 13h30, je n'en partirais que 2h10 plus tard, alors que je n'étais que le seul camion. Pourtant, il y avait un grand nombre de caristes, mais je n'ai trouvé, une fois à quai que les fen, et plus les bonhommes. Bref, le seul restant a bien du mal. Avant de partir du quai, j'appelle ma destination afin de connaitre leurs horaires d'ouverture. Ils n'ouvrent qu'à 8h, donc autant prendre la route et faire mes 11, une fois douché et restauré.

    Vers 19h, je suis au CR de Roye, et j'en profite pour écrire ces lignes et sélectionner les photos.

  • Photos
  • La campagne des betteraves a commencé
    Typique entre Picardie et Ardennes
    Trop plat pour moi
  • Mardi 30 Aout 2022
  •  

    Je coupe 13h, je récupère donc déjà les heures manquantes de ce weekend (coupure réduite); ca c'est fait. La distance qui me sépare du client est de 3 kms à peine, un rond point et une intersection, ca va bien. Mise à quai à contre main, juste au moment o^le local de l'étape part : tout bien. Après avoir partargé un café avec l'équipe, on décharge rapidement, de fait je peux prednre la route direction Sedan pour aller charger mes déchets à emmener à Salaise. Un bout d'autoroute jusqu''à St Quentin, puis on coupe par la D1029 (La Capelle - Hirson - Charleville), et un bout d'autoroute gratos me mène à Sedan. Depuis Hirson, je me fane une Merco, sans doute conduite par papy qui rentre du marché.. j'ai cru que j'allais le pousser à la fin : un pénible rare. 

    J'avais averti de mon arrivée, je suis donc attendu et même pendant la pause de midi, on me charge. Initialement, je devais débâcher, mais les palettes ne font pas 200 Kgs, je propose donc de les rentrer avec un transpalette. Tout le monde est ok, rien qui va mal. On mettra tout de même plus d'une heure pour charger car des palettes sont grossièrement faites, et il est qq fois difficile de le positionner dans la remorque. Il est temps de déclarer dans Trackdéchets.........on ne trouve pas; en fait mon interlocuteur avait préparer un "brouillon", mais ne l'avait pas validé. On perdra bien 15 mn dans cette embrouile. Je ne lui en veut pas, il etait vraiment sympa.

    On remet 330 l dans le réservoir à Charleville puis direction Reims. Coupd de téléphone de Thomas26, il est derrière moi, mais bien 15 mn derrière. On passe bien 45 mn a la CB du XXI siècle. Je n'ai pas le temps de niaiser et c'est bien dommage. J'ai RDV demain à 10h30 à Salaise, et je dois descendre au max ce soir, en faisant une 10. 

    Gros orage sur Dijon, mais toujuors pas de moutarde. Je sors à Tournus pour couper aux Alis de la Route à Uchizy. Un peu moins de 13 H d'amplitude, et 9h32 de volant, pour 734 Kms, et une conso sous les 24l (ODB) ; légèrement supérieure quand on la fait par calcul. Un repas avec 3 LTR ; il est un peu tard, et le choix est limité, mais le repas est correct, mais les douches super nickel.

  • Photos
  • Le Rhone est bien calme
    A quai à Andrézieux
  • Mercredi 31 Aout 2022
  •  

    Il a plu dans la nuit; il fait donc assez frais en Saone et Loire à 5h15 quand je sors du camion. Je dois traverser Lyon, et je crains beaucoup le retour et surtout ce jour de la veille de la reprise des classes. Un grand café et un pain aux raisins avec les courageux du matin. C'est dingue ce que le routier est lève tôt. A cet heure déja plus d'un tiers des camions sont partis. Je me fais cette réflexion quasi chaque matin. 

    Reprise de l'A7 à Macon Nord, alors que mon GPS veut me faire traverser des bleds à la con, plutôt que de me faire continuer par la nationale!!! J'ai pas compris et je lui ai dis de se taire. La capitale des Gaulles se passe avec aisance sans pratiquement toucher les freins. Etant bien en avance pour mon RDV à Salaise, je fais une halte à Roussillon, sur l'aire bien sûr, avec un petit café au camion et le reste des madeleines ramenées d'Espagne. Un peu de ménage et de nattoyage de la cabine, puis qq étirements et pompes : ca fait du bien à mon grand corps d'atlhète (mdr).

    Après un petit tour en station et qq souvenirs plus tard, je reprends l'A7 qui s'est chargée un peu plus. 

    En arrivant chez TREDI, j'étais hyper content. S3 et S4 : pas un camion ; chouette je pourrais être pris e navance. Mais non, au fond et à l'entrée de S1 S2, c'est l'opposé : archi plain. Bien, on prend tout de même les papiers ; c'est dingur ce que l'on peut espérer. Mais non, pas possible. Le pire, c'est que la charmante jeune fille m'indique que j'ai un pb de CAP (certificat d'acceptation provisoire) qui n'est pas bon, mais de ne pas m'inquiéter, ca arrive, et c'est réglé rapidement. Ouais, peu chanceux au jeu, voilà que j'ai tiré le gros lot des emmerdes sans le savoir. Un quart d'haure avant mon RDV, je retourne a l'accueil. A son sourire, je devine déjà que rien n'est réglé. Et bim, pas réglé. On repasse alors. La seconde fois, elle m'indique de rentrer pour vider, ca va se régler. On décharge assez vite. Une superbe femme (encore, mais ..) vient m'interroger sur mon lot et mes quantités. Elle finit par me dire "ne vous inquiétez pas". Ben si, je m'inquiète. On m'indique d'aller ma garer pour libérer la place, il est 11h 30 et pas de bon de sortie! Ca pue du cul cette histoire. 11h45, les gars me demandent où j'en suis, et me souhaitent bon apétit. J'aperçois la belle minette qui part en "civile" avec qq personnes. ca pue vraiment........Je lui fait des signes l'interpelle, mais elle m'ignore. Oh putain suis mal. Rapide SMS (le second) à Maxime pour lui indiquer que je suis bloqué du temps de midi. 13h15, je retourne voir les gars qui sont agacés que je sois sans nouvelles, et ils n'arrivent pas joindre la minette, sans doute la QSE ou une resp quelconque ; dans tous les cas c'est elle qui doit donner son accord. En fait, le client m'a donné un lot qu'il devait faire partir semaine prochaine chez TREDI. Il y a une inversion, et donc les deux lots sont à détruire. Un gars l'a relance : répondeur. 5 mn après, elle finit par décrocher "suis encore au resto, il n'y a qu'à le laisser partir, on règlera ça plus tard". Suis dépité, les gars aussi, et le jeune fille à l'accueil "j'suis désolé pour vous" ; elle me le dit 10 fois. 3h d'attente!!.

    SMS de Maxime ; fonce à Andrézieux. Je soupconne une navette XPO, ben non, perdu. Je vais charger deux lots pour la Drôme. Ca va assez vite. J'étais content d'avoir pu assurer le voyage assez tendu entre Sedan et Salaise, surtout en partant de Roye ; cette journée me "tue" ma satisfaction d'une bonne semaine. 

    On se pose aux Chassis, après un voyage entre 42 et 26 à 80 km/h : c'est bon pour la planète.

    Comme dirait Pierre j'ai mérité mon verre anisé. Lui préfère le kir. Moi aussi, mais si c'est avec un Bourgogne aligoté.

    Livraison vers 6H demain. Mes 3h de coupure ne serviront à rien....journée de merde.