Carnet de bord de Aout 2024 | Partager sur Facebook |
Je lâche le frein de parc vers 5H50, afin d'arriver vers les 9H30 au dépôt. J'avertis Véro que je serais vers 10H15 au dépôt. A la hauteur de Mende, je reçois un SMS de sa part ; tout cool. Ah, et bien pause au Pertuis pour un café en terrasse avec un autre bon pain au chocolat alors. Je déroule tranquillement jusqu'au dépôt. L'arrivée sur le Puy au petit matin, c'est quand même pas mal. Là, je pense que je vais faire rougir l'ami Toupy. Un peu de brume sur les hauteurs ; un vrai paysage de cartes postale.
Passage à la pompe puis au karcher, puis je m'en vais garer à la place 21, puisque, désormais, c'est un peu le bronx sur le parking, pour ne pas dire plus...... J'apprends l'arrivée d'un nouveau chauffeur, issu, comme moi d'une reconversion pro : Lionel, aussi, 45 ans. Je le rencontrerais sans doute dans les prochains jours. Le tracteur brille comme un sou neuf, ainsi que le bas de la remorque ; j'ai vraiment fignolé. Avant midi, je finis mes quelques restes dans le frigo, et j'attends car, je n'ai pas eu de retour de Véro. Robert et Yohan ont chargé pour leurs départs respectifs de lundi, et sont en train de préparer leur sac pour rentrer chez eux. Je pense bien entendu que je vais faire pareille. Ce qui m'inquiète le plus, c'est de ne pas avoir encore reçu mon programme de lundi. Très sincèrement, je me verrais mal faire encore de la sécurité pour la petite bouteille ronde ; c'est bon, j'ai donné pour quelques semaines. Mes sacs sont prêts, j'ai échangé avec Madame pour des bricoles à prendre en rentrant.
Mais malheureusement, alors, que je m'apprête à aller saluer Cindy qui arrive avec son petit, Véro m'envoie un SMS : départ immédiat pour chargement à Meyzieu, et livraison foulée, et pour 16h00 à Donzère. Je pars comme même voir le petit, mais aussi saluer Cindy, puis retour au camion à la course, enfin sur une jambe.
Une chance pour moi, l'A46 passe superbement bien dans mon sens, mais je vois aussi, qu'elle est très fluide à la descente. Pourvu que cela reste comme cela pour l'après midi.
J'avertis à mon arrivée que je suis le camion "sécurité", mais bon, ca ne les affole pas plus que ça. Mon amplitude finit à 20h50, et pars livrer Intermerdier. On me dit de me mettre dans la file des navettes. Ok, puis un cariste vient me voir ; super ; ben non, il est 13h15, et il finit à 14H00, et il n'aura donc pas le temps de charger 26 palettes.....C'est mieux d'en rire, même si intérieurement, j'ai envie de l'éclater.
Enfin, je tombe sur un petit jeune motivé, et malgré qu'il finisse aussi à 14h00, il me charge. Je pars à 14H15 de Meyzieu, avec toujours une rocade fluide à le descente. Avec mes 22 T, j'arrive à tenir une bonne moyenne, et ne suis pas trop gêné dans le grand Boeuf, mais par un camping car anglais dans la traversée de Valence à 70 KM/H. Je l'ai doublé au niveau du radar, j'en pouvais plus.
16H30, je suis enregistré sur la base de la zone des éoliennes, mais il me faudra attendre jusqu'à 17H00, après avoir signalé à plusieurs types que j'étais prioritaire. Il a fallu haussé le ton, et je les ai fâché sans doute, mais je m'en bats les c....
Par contre, personnel super sympa sur les quais, et suis pris immédiatement en charge dès que j'accède dans les entrepôts. Même le contrôle est rapide.
A 18h30, je passe la barrière de sortie, et mes copains ne sont pas pressés de venir m'ouvrir et contrôler que ma remorque est bien vide. Vengeance, sans doute, non?
Bien entendu la circulation sur l'A7 direction Lyon ne s'est pas améliorée, mais il semblerait que ça la hauteur de Montélimar, les voies ne soient plus à l'arrêt comme toute à l'heure. Mais il me faudra plus de 2h00 pour remonter jusqu'au dépôt avec des moments à l'arrêt complet pendant plusieurs minutes. Je finis donc avec à peine trente minutes de marge sur ma dix. Je pars décrocher ma taut sur une place inhabituelle, mais pas le choix. Par contre, je passe beaucoup de temps à trouver le bon châssis, mal garé entre deux vieilles taut. Galère pour la sortir, avec le bouton pour débloquer les freins qui est récalcitrant et aussi le manque de place. J'arrive à la faire passer sous la taut garée à ma gauche, sans quoi, j'étais bon pour accrocher la taut et la reculer d'un mètre. On n'a que ça à faire à 21H00. Puis il faut aller la garer afin qu'elle puisse être chargée demain matin. Un dernier coup d'œil, elle est "prête" pour charger un 20 pieds ; je suis bon pour débrancher le flexible rouge afin de faire reculer l'arrière du châssis et la basculer ainsi en 40 pieds. Nouveau coup sur le bouton rouge, bien entendu, les freins sont à nouveau bloqués. Je donnerais quatre ou cinq coups violents pour débloquer le système, et bien sûr, je monte autant de fois dans la cabine avec ma patte folle.
21H30, je sors ma carte, ras la casquette et le genou est bien enflé, mais j'ai bien gagné en souplesse depuis ma cascade.
Pas d'apéro ce soir, mais une bonne douche me fera le plus grand bien.
Sur ce bon weekend à tous