Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
Hervé est parti déjà depuis plus d'une heure, lorsque je me risque à sortir un orteil de la couette. Pas de pression ce matin, mes mission ce jour sont dans l'ordre : vider à Diémoz, puis partir charger au dépôt pour Chatillon à côté de Besançon. Je n'aurais pas besoin de rouler à bloc, ni des mes heures quotidiennes.
Etant réveillé, je prends mon temps, mais vers les 6H40, je lâche Valentino qui souhaite se dégourdir les bielles. On descend tranquillement, tellement tranquillement que je croise Lagaffe à la sortie de l'EHPAD ave un Daf dernière génération au guise de déambulateur. On en oublie de taper une photo, alors que l'on se croise au ralentit dans un des ronds points de SQF.
Je suis chez mon client à l'ouverture, mais avant de s'occuper des machines à découper et plier la tôle, il s'occupe de la machine à café. Alors pour ne pas les déranger, je pars me ranger dans le hall des bobines et je prépare mes lots à vider. J'ai bien le temps de tout ranger avant qu'un jeune arrive. Pas nerveux ce matin mais fort sympathique. Il ne mettra pas non plus deux heures à enlever les bobines, mais tout juste vingt minutes. Je profite que ma fosse soit entièrement ouverte pour y passer le balai sur toute la longueur.
Il est temps de retourner au dépôt, pour cette fois, seulement deux bobines, mais plus large en diamètre. On y va tranquillement aussi, puis je passe au bureau laisser mes CMR de la semaine en cours, mais aussi celles de la semaine précédente. J'en oublie de vider ma carte. Pas important, puisque de toute manière, elle est vidée chaque jour à distance. Un complément de GO puis une bonne douche. Vivement que les nouvelles douches soient faites, car les actuelles sont vraiment trop petites. Il y a à peine 40 cms entre le bac et la porte!!
Comme semaine dernière, je monte par l'A46, N83 via Bourg en Bresse. Je me dois de faire une coupure de trente, et c'est à la hauteur de Villemotier que les 4H20 sonne. Je sais qu'Olivier descend de Pontarlier, et lorsque je mets mon clignotant pour tourner sur le parking du relais,, Olivier se présente face à moi. Appel de phare, et il vient se garer sur le parking. Lui aussi devait couper d'ici quelques minutes. Le hasard fait bien les choses. On part se jeter un café. Bon, c'est vrai que j'ai craqué pour une brioche aux pépites de chocolat.
Je continue mon chemin par la nationale jusque devant le client. A la hauteur de Cuiseaux, je croise Greg, notre viandard, suivi d'un appel téléphonique. Ce soir, je retournerais à la pizzéria distante de 800 m du client, mais avant tout go à la biscuiterie Mistral et Intersport. J'aimerais bien vois leurs montres connectées. Une petite marche à la sortie du camion, cool.
Demain, je recharge à Damparis pour Avignon.