| Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
Il est 3h00 quand je lâche le frein de parc, en même temps que le chauffeur garé en face de moi. Sur Lyon, je passe par le "petit périphérique" (issu du CDB de Pierre), mais en fait, je ne pense pas que l'on gagne du temps. A la hauteur de Chasse, je suivais un Portman, et voilà que je le retrouve pile poil en bas de Rillieux. Pour info, j'ai roulé à 70 Km/h sur la partie limitée à cette vitesse. Je pensais que ce serait un peu pénible ce matin, mais les deux premières heures passent très bien. Au bout de trois heures, pareil, alors on continue? Ok, fonce Valentino, on ne travaille pas chez Thévenon, nous (hi hi hi).
Avec 4H20, on ne fera pas mieux, stop. Direction la couchette pour trente minutes, puis café. J'ai descendu mon petit paquet de biscuit depuis mon départ, donc rien qu'un café. Vie de merde.
Je loupe l'entrée du client ; cela m'occasionnera un détour de 3 kms en gros. C'est toujours quand tu es tendu en délai que tu merdes. Pour être clair, je stress un peu, car d'une part je n'aime pas monter sur la RP, et je ne sais pas si je vais pouvoir m'échapper de la RP ce soir, et être sur un parking correct. Sur place, beaucoup de camions, mais l'essentiel sont en attente pour du déchargement, alors que je vide. On me demande d'aller en zone V3, puis lorsque j'arrive au bureau de l'accueil de V3, où une bonne quantité de glandeurs sont affalés sur des sièges, il m'est demandé d'aller en V2. Pourquoi, ben, c'est la procédure, il faut aller dans cette cour minuscule pour y faire demi tour et repartir vers V2. Il est pas mal bon, l'ingé sécu de ce site. A Vé, on rentre en marche arrière dans des fosses à l'intérieur d'un hall. Autant vous dire, que je me suis pris pour Gilbert Montagnier. Tu recules au bruit.
Ici aussi, c'est des bosseurs. Une fois à "quai en fosse", je prépare le camion, mais à côté de moi, un LTR est un peu en colère avec le chefaillon. Ca parle fort, très fort. Alors, je pars faire le médiateur. Bien, m'en a pris, c'est une jeune conductrice. Avec une tierce personne, le soufflet retombe. En raccompagnant Mademoiselle vers sa cabine, je m'aperçois qu'elle a un chouette drapeau d'un club au sept titres consécutif. Elles est de la Charente.
Même si mon cariste n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, je suis vide en quarante cinq minutes. Ca s'est fait.
Direction La Courneuve. RDV 13h15, je m'inscris à 13H10. Ai je droit à une médaille ? Pas sûr.
Dans mes plus beaux rêves, jamais je n'aurais pensé partir de La Courneuve à 14H30, et bien si. Sans déc, t'y crois.
En amplitude, je suis pas mal, mais il ne me reste qu'une heure trente cinq lorsque je suis devant le portail de sortie. Avec les ralentissements habituels de la 104, et un accident qui se produit devant moi, j'arrive avec 23 mn de marge au parking sécurisé de Réau. Il est fait un froid de gueux. Sans doute que je m'étais habitué trop vite aux température de la veille.
Au regard de ma mission, qui était d'arriver à 13H15 à la Courneuve, mon contrat est rempli. Mais en partant à 14H30, ce qui est très bien, comment assurer un RDV à 6H30 à Satolas?