Carnet de bord de Avril 2025 | Partager sur Facebook |
Hier soir, nous avons diné à trois "Combronde". Fred, un chauffeur de Sorgues nous a rejoint, mais après l'apéro.
Une fois la onze soldée, nous démarrons doucement sur l'A42. Robert ne tarde pas à me contacter ; il est dans la traversée de Lyon. Il sera comme nous l'avions prévu avec une heure d'avance sur nous, ce qui permettra logiquement de ne pas attendre bêtement que la grue soit disponible.
Pour nous aussi, la traversée de Lyon passe parfaitement.
On peine un peu dans la côte de Firminy et je m'aperçois que je distance Jean et son Ford. Je le pensais plus vaillant qu'un Renault en mode ECO, mais non. Sur les faux plats, le Ford a tendance à se rapprocher de moi, mais dans le dur, le Ford décroche. Le jour s'est levé, nous allons pouvoir profiter des paysages de la Haute Loire dès que l'on quitte la N88 à Yssingeaux. On attaque les petites côtes, une fois la Loire passée, et on rentre dans les zones forestières. De bon matin, les odeurs de bois sont bien présentes. Et puis, on a bien le temps de profiter de la vue, car on ne fait pas trop d'excès de vitesse entre deux virages. On roule avec une bonne différence de vitesse entre un SPL et un deux roues….
On trouve facilement (comme signalé par Chris et Toupy), à la sortie de Craponne sur Arzon. Je suis déjà venu assisté au weekend country dans le village, et je ne sais pas si cela existe toujours?
En arrivant sur le chantier, je vois bien que la grue est en cours d'installation. Robert est bien arrivé à 8H00 comme demandé, mais la grue, non ; pourtant, elle ne vient pas de loin. Le responsable de chantier nous donne l'ordre des déchargement, en fonction des poteaux que nous transportons chacun. Je serais le dernier à passer. A chaque camion, la grue se déplace pour positionner au plus près les poteaux, des zones où ils seront placés.
Arrivé à 8H40, je n'en repartirais que vers 10h30.
C'est parti pour Polignac, un site de recyclage où j'étais allé lors de la courte époque Coquelle. Je trouve donc rapidement. Je passe à la bascule à 11H00. Mais on m'avertit que je ne serais pas chargé avant 13H30. Oup's….Bon, c'est pas que je sois des plus pressés. Alors, je passe à table rapidement, puis une petite sieste s'impose.
A 13h25, on vient me chercher. Je rentre sur le site et je suis un cariste qui me quitte jusqu'à la zone de chargement. Ce sont des balles de déchets plastiques que je prendrais : 72 au total. Il me faut débâcher des deux côtés. Pour l'instant la zone est propre, mais on sait bien qu'elle ne va pas le rester très longtemps. Et ce sera même dès le premier voyage, que mon cariste mettra deux balles au sol, à quelques mètres du camion. Je dialogue avec lui, et je commence un peu à douter de ses qualités à manier son fen. Il est très hésitant ; alors est-il débutant ou tout simplement maladroit? Un peu des deux mon capitaine, non. Le démarrage est catastrophique. Il renverse une balle sur le plancher. Il pousse trop celles qu'il vient de placer, bref une véritable cata. Trente minutes plus tard, je n'ai que trois piles de trois balles chacune. Il mettra deux heures pour me charger, vous avez bien lu : deux heures….Il me remercie de ma patience ; oui, tu fais bien, mais j'étais un peu en tension. Allez passons à autre chose.
Et merde, je vais passer Lyon à la très mauvaise heure. Je perdrais bien trente ou quarante minutes dans les bouchons de St Priest et celui de Genas, puis c'est une Mercedes en panne dans la côte de Rillieux qui ruine tous mes espoirs d'arriver à Ruffey les Beaune ce soir.
Sur l'A6, je suis "réveillé" par un Renault qui me klaxonne ; c'est notre Ardéchois des montagnes, Mich07, qui descend à sa seconde maison ; l'Avé Maria.
Un peu avant Chalon, le tachy me signale qu'il doit se reposer. Il est dans les 19H30, je dois couper 45, mais terminer à 21H00. Conclusion fin du jeu à l'As iette à Lux. Je prendrais la dernière place et en entrant, place oblige, en marche arrière. Le parking est bien gras, avec de belles flaques. Mais c'est une très bonne adresse.