FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
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    Moi oui
    La Courneuve, toujours avec plaisir
  • Lundi 23 Juin 2025
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    On a bien eu chaud ce weekend, si bien que je n'ai bossé à la maison que les matins. Hier soir, un petit orage a eu la délicieuse idée de s'inviter, à l'heure d'aller au lit. Cela a apporté une bonne fraicheur dans la maison. La nuit a été courte, et c'est le réveil qui m'a sorti de mes rêves à 3H00. C'est tellement rare que j'en étais complètement déboussolé, et un peu au retard au moment de rejoindre la salle de bains.

    Avec un café rapidement bu, j'étais prêt à partir au boulot. Le sac est dans la voiture depuis hier soir, je n'ai juste à prendre quelques provisions.

    Je ne croise personne au dépôt ; Robert est bien là, comme souvent, mais il n'est pas encore parti. 

    Ce matin, j'ai hésité à prendre Fourvière, que je ne prends jamais quand je ne suis pas dans la "légalité". Alors, pourquoi le faire ce matin? Bizarre, j'avais envie de gratter vingt/vingt cinq minutes. 

    Quelques gouttes font leur apparition sur le secteur de Macon, me semble t-il, mais rien de bien sérieux. Secteur où j'ai pu croiser Renault avec son nouveau destrier rouge. 

    Léa, qui est partie de St Pourçain vers 3H00 a un coup de moins bien ; elle me sait sur la route, alors on passe un grand moment au téléphone, sans coupure, c'est à préciser tellement c'est rare. La conversation aura duré le temps qu'elle fasse Guéret Poitiers, pour vous dire. A Poitiers, elle est au bout de sa période de conduite et au bout de sa vie aussi. Elle se jette dans la couchette pour une heure me dit-elle.

    Je profite d'arriver en haut du Bessey, pour stopper un quart d'heure. Un quart d'heure au frais à marcher autour de la station. Je prendrais un café plus loin, pour l'instant, je n'en ai pas le besoin.

    Retour aux affaires sur l'A6, avec une circulation bien tranquille. Ce n'est pas sans le déplaire. Ce qui me plairait encore mieux, c'est de n'avoir pas beaucoup de trafic en arrivant sur la région parisienne. Les deux heures suivantes me poseront à l'aire de Thureau. Un bon café bien chaud est apprécié, avec un morceau de flan pâtissier maison. On a besoin d'énergie quand on commence tôt, non?

    Comme d'habitude, je sors à St Germain Laxis pour arriver directement sur le secteur de Collégien, mais la route est en travaux. Je reprends donc l'autoroute et la 104, pour monter jusqu'à la Courneuve. J'avais pourtant regardé sur Maps, mais je n'avais pas assez agrandit la zone pour voir cette interdiction : dommage. Et effectivement, ca bouchonne un peu à cause de la petite côte après Brie, mais rien de bien méchant. D'ailleurs, la 104 circule plutôt bien, on se retrouve bien entendu un peu à l'arrête, le contraire n'est pas possible, ou alors dans les environs du 15 aout.

    Il n'y a qu'après Garonor, que le ralentissement est le plus sérieux. 

    Même la courte, mais chiante traversée de la Courneuve se fait facilement; c'est vraiment étonnant. J'arrive à destination avec 7H10 environ de volant, sur le parking du client.

    Avec mon heure de RDV pour vider à 8H00, j'ai droit à un petit sermon, mais comme le charge aussi sur place à 13H00, ca passe quand même. Par contre, je m'attends à un retour de bâton, et n'être pas pris à l'heure, mais, j'ai juste le temps de manger une part de ratatouille froide, avant que l'on me demande d'aller à l'emplacement H. Comme d'habitude ici, il faut avoir les yeux partout pour se rendre dans les zones. J'aurais droit à un bon cariste, qui commencera à me vider sur les premières longueurs au tablier, puis il commencera à me charger au fur et à mesure. Le début a été un peu long, car il devait préparer la marchandise en départ, mais une fois lancé, ce n'était que du bonheur.

    A 14H00, je serais au bureau de sortie pour les papiers ; en fait, c'est le même qu'à l'entrée. Vers 14H15, je peux sortir, et la Francilienne est annoncée circulante, hormis, vers Mitry Mory, mais ça c'est aussi normal. J'aurais aussi un petit ralentissement vers Brie, mais je me mets à rêver à atteindre le relais de Savigny à Courtenay.

    Je m'arrête à l'aire de la Jonchère, juste après le péage sur l'A5, pour une bonne douche. Je reste un peu au frais dans la station pour calculer un peu mon affaire.

    Comme je n'aime pas m'arrêter sur les aires d'autoroute, je tente d'aller jusqu'à Courtenay. Ca devrait le faire, mais ce sera à la minute voir deux, trois dans le meilleur des cas.

    Alors, quelle marge?

    Le parking n'est pas encore ouvert, je me gare donc sur le parking goudronné, dos au soleil. La température affichée est de 27°, on a vu pire la semaine dernière avec une dizaine supplémentaire.

    Alors combien? Et bien, 9H59 de conduite. Et le temps de service, c'est comme la réplique de Marie Anne Chazel dans le Père Noel est une ordure "ça dépasse".

    Il fera bien chaud tout de même ne soirée, lorsque je regagne la cabine. Ma télécommande de la clim fonctionne désormais, avec sa pile tout neuve. Je me mets au lit avec une programmation de la clim durant 90 mn, et mets les bouchons d'oreille. J'ai pris les bouchons que je mets pour la moto sur les longs trajets, j'en ai perdu un dans la nuit, et me suis réveillé vers 1H00du matin, j'avais bien chaud. Je finis ma petite nuit avec les carreaux ouverts. Dans deux heures, je sortirais définitivement de la couchette.