Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
C'est reparti ce matin sous une petite bruine et une grande fraicheur ; ca pique ce matin. Après un grand café et une pain beurre, je reprends la route direction la ville Lumière, et ce sera du full autoroute jusqu'à Saint Priest. Pas trop de monde sur la route et ca me convient bien. On peut se réveiller tranquillement. Pas grand chose à signaler sur le trajet, à part quelques biches au lever du jour qui se promène dans les plaines, mais tout proche des bois.
Je coupe quinze sur une aire pour en complément de caféine, avec une petit biscuit et une banane. Je prends un bon gros bouchon avant Tournus, dû au passage à deux voies, et au basculement de chaussée un peu plus loin. Je perdrais bien une vingtaine de minutes dans ce ralentissement et tout chance d'arriver à destination sans refaire une coupure complémentaire. Alors ce sera à Dracé.
Le client est facile à trouver mais si sur les derniers mètres, j'ai dû faire marche arrière, après avoir loupé le portail d'entrée.
J'ai le temps de dessangler et de ranger l'intégralité de mon matériel avant de pouvoir rentrer dans le hall par une porte assez minimaliste pour nos camions. De plus on ne voit pas la porte quand on commence la manœuvre. Une bonne reconnaissance et la pose d'un repère au sol ne sont pas de trop. Je m'y reprends à deux fois.
J'avais pu voir les ouvriers avec des casques anti-bruit….ce n'est pas un luxe dans cet atelier. Je mets mes bouchons d'oreille, que j'ai du mal à conserver, car je n'arrive jamais à bien les positionner. C'est un peu lent à décharger, mais le gars m'explique qu'il n'a pas l'habitude de faire cette tâche, alors il est prudent et on ne va pas lui reprocher.
Je n'ai pas du rester une heure en tout, ce qui est raisonnable, mais plutôt long pour un client en bobines. Direction sous une belle pluie du dépôt, ou je croise l'ami Olivier, et le Virgile qui nous paie le café, comme à son habitude. On ne peut pas lui reprocher d'être radin au boss.
Thomas est toujours à la manœuvre pour mon chargement, et chose rare, j'ai quatre bobines à installer en fond de fosse, dont une de dix et les trois autres, font un peu plus que cinq tonnes chacune. La fosse est bien remplie.
En repartant, je m'aperçois que je n'ai pas pris d'encas, bon ben roule Baloo. Et je roule jusqu'à St Pourçain, pour prendre ma douche et couper mes trente. Je croise Diego, un p'tit jeune récemment rentré chez nous.
Que faire? Mon idée première était de faire une onze ce soir, car je sais que demain, l'amplitude devrait aller à son maximum, mais, d'un autre côté, jeudi devrait être plus relax. Deux Chaises, l'Aire des Vérités à Montluçon ou le Goelat? Pour ce dernier, ce devrait passer limite, mais ca devrait le faire. Je ne suis pas fan de l'aire des Vérités, alors j'opte pour le Goelat.
Je laisse couler dans les descentes, histoire de grapiller un peu de temps, et lorsque je vois l'enseigne du Goelat, il me reste cinq minutes.
Mais qui c'est ce gars qui me fait signe depuis sa cabine? Oh putain, c'est un Levaux, c'est donc Nico72, dit Rillette pour les intimes.
On a passé un bonne soirée ; Nico a toujours le sourire, c'est un gars très jovial, impeccable pour effacer tous les petits tracas de la journée.