FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • La Dombes, ses étangs
    Etrange camion
    Lequel je prends?
  • Jeudi 24 Octobre 2024
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    Le client arrive bien à l'heure, un peu avant 7H00. N'étant pas dès plus pressé, je lui laisse le temps d'éclairer les locaux, son ordinateur, puis au bout d'un quart d'heure, je positionne Valentino sur la bascule. Quarante tonnes, tout pile, sans l'âne au volant.

    J'ai déjà dessanglé mes bobines, ainsi que mon plancher. Je n'ai plus qu'à ranger le tout au fur et à mesure du déchargement.

    Il n'est pas 8h00 quand j'envoie via le téléphone pro, ma fin de mission. L'entrée de l'A36 n'est pas très loin, et je n'ai qu'une soixantaine de kilomètres à parcourir. Sur ma mission, il était inscrit "RDV de 10h00 à 12h00". En prenant mon temps sur l'autoroute, je m'inscris rapidement au poste de gare où aucun camion n'est garé, et seulement un camion à quai. Mais ce n'est pas pour autant que je suis pris en avance. Je ne serais invité à me mettre au quai 17 que vers 10H15, le temps de voir partir un Coquelle, qui ne partira avec un plomb lis aux portes, mais sans le câble TIR. Etrange?

    En fait, non, puisque lorsque le cariste vient me rejoindre  pour me demander les clefs du camion, il est étonné que je lui demande si il faut que je déroule le câble TIR, vu que je devrais être plombé. En fait, il débute, et ne savait pas. Bien, ben on va quand même dérouler du câble, n'est ce pas!

    Je quitte la ZA Innova, our descendre jusqu'à Avignon, où je n'ai RDV que demain 6H00, sur une plate forme logistique. Je ne suis donc pas des plus stressé ce jour. Je récupère donc la nationale pour rejoindre Poligny, puis la 83. Le contournement de Bourg en Bresse est un peu long avec ses innombrables tourne en rond, mais avec la charge que j'ai dans la caravane, soit 5 T, ce n'est pas la cata non plus. Il suffit d'être bien prudent au freinage, vu que la route est humide dans le secteur.

    La traversée des Dombes est plus ensoleillée, et me permet de voir quelques volatiles au bord des étangs. 

    Sur l'A46, et à la hauteur de St Priest, je me retrouve à bouchonner un peu ; je me retrouve à côté d'un camion étrangement moche (c'est mon avis). C'est un trois axes, en test réel sur route. Test sur route, mais sans remorque. Je peux échanger un peu avec le chauffeur qui parle un peu l'anglais (la plaque du camion est PL), mais c'est surtout une personne asiatique qui vent me parler. Il avait un PC portable sur les genoux, et lorsqu'il ouvre la porte coulissant pour mieux échanger, je peux voir un peu plus l'intérieur de la cabine. Mais c'est un véritable capharnaüm là dedans, entre les enregistreurs, les PC, les câbles informatiques dans tous les sens, etc... Comme vous pouvez le voir sur la photo jointe, la conduite est en centrale dans la cabine. La couchette avait l'air large (sup à 90 cms sans doute). Il est annoncé 1400 CV, et le chauffeur me fait une démonstration de démarrage sur 50 m ; impressionnant, même si c'est à vide, et tout cela bien sûr, dans un petit sifflement.

    On finit par se séparer au grès de la fluidité du trafic, mais je retrouverais ce camion à l'aire de Roussillon. Pas mal de chauffeurs sont autour, mais je ne pourrais revoir mes "amis" pour avoir plus de réponse à mes interrogations. Il est capable de recharger pour 350/400 Kms en 35 mn, et il a une autonomie de 600 kms, si j'ai bonne mémoire. 

    Avec Olivier, on va demander à notre resp d'exploitation, à rouler avec le T Electric, pour nos livraisons en régionale ; juste pour le fun.

    Le reste de mon trajet via la N7 est bien classique après cette rencontre d'un autre "monde".

    Arrêt au dépôt de Bollène ; j'avais les heures pour descendre plus bas, mais avec le type de chargement que j'ai et le câble bien visible, n'attirons pas, à cette période de l'année, des convoitises bien compréhensibles.