Lundi 25 avril

Le sac est déjà dans la voiture depuis le début de soirée. Vers 23 H, je vais au lit avec une certaine difficulté à trouver le sommeil. Vers 2 H 30, je suis réveillé, je me lèverais vers 3 H 00 pour un petit café, une banane et prendre la route de Jarcieu A 4 H 30, je sors du dépôt avec mes tuyaux en PVC (3 clients), et des tôles que l'on m'a rajouté (environ 1.5 T) aux portes....Rapidement et sur le sec, je perçois bien des louvoiements, une certaine sensation que la remorque est un peu en guimauve. un bout d'A7 jusqu'à la bifurcation de l'A47, puis Sainté. Le temps est au sec tant mieux....

A l'aire des vérités (celle avant Moulins) je complète en GO et en AdBlue, puis un petit déjeuner à la station. En remontant je regarde bien ma montre ; nickel j'ai fait une pause de 16 mn pour le pdj, on peut repartir. Sacré bleu, tu as oublié de te mettre en pause !! Putain, suis énervé. Entre le plein et le pdj, quasi 25 mn d'arrêt mais sans pause. Comment perdre du temps bêtement. Mon plus gros défaut à ce jour, et aussi le ralentisseur ; dans les ronds-points, je rentre souvent avec un seul plot enclenché, et je l'oublie à l'accélération. Bien dans la semaine, cela ne m'arrivera que 5/6 fois sans doute, alors que cela m'arrivait 5/6 par jour semaine dernière. Je progresse sur ce point. La pluie arrive vers le nord de Moulins, je décide de faire une VRAIE pause à Magny Cours, sous la flotte. Mon idée première pour me rendre à Chartres était de passer par Bourges et Orléans, comme la semaine dernière. Mais vu le temps et ma remorque souple qui danse sous la pluie, je décide de monter par l'A77 et de bifurquer à MontaRgis. Bien m'en a pris car à peine engager sur cet axe, que je reçois un signal de fumée de notre indien préféré Bruno. Je lui explique un peu mon "recrutement" et mon démarrage dans le métier ; 1/4 d'heure après il me demande où je fais et où je suis. Putain (encore), on est sur le même axe et on va se croiser dans qq minutes. Génial. 

Vers 9 H, j'avais appelé le plus gros client (en fait la plus grosse livraison). Ban non, je ne 

peux pas vous vider faut prendre RDV une semaine à l'avance. Hein !! je suis chargé depuis vendredi 16 H, Monsieur. Pas possible cet après-midi. NEIN, je charge mes camions pour le lendemain. Alors demain matin, ben non t'as pas RDV. Oulah, il me les brise celui-là. Je garde mon sang froid (si si, cool Baloo). Je lui propose de passer ne début d'après-midi et de voir. Un peu avant 14 H, je me présente, et je remarque tout de suite mon homme (le seul con). Même pas bonjour, toujours cool Baloo, puis il m'arrache mon BL des mains sans me regarder et puis il s'en va. Toujours cool Baloo. Un cariste me fait un clin d'oeil, mais ne vous méprenez pas, c'est juste de la sympathie. Quelques mn, plus tard ce même cariste me fait rentrer et en 20 mn, c'est plié. Je vais remercier le chef (le con), il ne me calcule pas mais signe, c'est le principal. Toujours avec le sourire "bon après-midi et merci). Seconde libraison, dans une boite de Tp pour me libérer de me tôles, puis on recherche un resto pour se poser. Sur conseil de Tim, j'atterris (j'ai bien décollé de Jarcieu) au nord de Chartes, aux Motels du Péage : très calme. Bon, on n’y va pas pour le sourire du patron, ok.

Douche, repas, lecture et dodo. Je vois très bien où je vais demain. La pause sera bonne. Départ vers 7 H 45.