Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Après 9H01 de coupure, il est temps de partir vers de nouvelles aventures, et l'aventure débutera à Carquefou, avec la rencontre d'un sourd-muet et aveugle dans le bureau d'accueil des chauffeurs. On a bien compris que ce n'était pas lui qui réceptionnait les chauffeurs, mais sa façon de ne pas nous calculer et même de nous répondre, ce gars là mériterait une bonne claque. On a tous rencontré des cons, mais là chapeau, enfon, on ne va pas lui donner une médaille non plus.
Bref, quand je rencontre un gars à peu près d'aplomb, je propose de rentrer dans le hall, car "j'ai assez attendu, lui dis je. Il acquiesce. Toujours le même pontier dans le hall, et en moins d'une heure, ma remorque est soulagée, et moi aussi par la même occasion.
Je n'ai RDV à Sevremoine, pas loin du Saloon, qu'à onze heures, mais autant y aller voir, sur un malentendu, ca peut marcher. Alors oublie que tu n'as aucune chance et fonce petit bolide. Bingo, j'ai gagné ; de suite à quai, car ils attendent une navette qui n'est pas encore là. Elle arrivera en plein milieu de mon chargement, mais le cariste est volontaire et continue de me charger. Je lui avais bien précisé mon heure de RDV, mais la came était prêt et cela lui permettait de libérer un peu d'espace sur les quais.
Et c'est donc avant mon heure de RDV que je quitte cette petite bourgade de Sévremoine, célèbre donc pour son saloon.
Il fait bien assez chaud, je peux tester la climatisation du Renault. Et je trouve qu'elle souffle un peu trop fort dans son mode "automatique". Je baisse donc par deux l'indice de la ventilation. Tout ceci m'emmène jusqu'au sud de Poitiers et de son célèbre rond point où la DREAL a quelques habitudes. Etant absente, j'occupe le terrain pour quinze minutes, histoire de casser la gueule à une tomate innocente, qui sera accompagnée d'un œuf dur d'un petit oeuf dur. Le tout arrosé d'une huile d'olive made in Ardèche.
Je trouve la nationale jusqu'à Bellac peu empruntée ce jour ; à tel point que j'ai failli me faire avoir par le radar situé avant Bellac justement.
Il me faudra compléter d'une coupure de trente minutes sur la RCEA. Elle sera, au niveau de Guéret, bientôt réouverte sur les quatre voies, suite aux travaux d'enrobage.
Passant à la hauteur du dépôt de St Pourçain vers les 17H00, je me décide à me présenter à Véronique, exploitante qui va succéder à Cindy durant son absence pour congés mat. Malheureusement, je ne verrais que la petite Chloé. Je dis malheureusement, non pas parce que Chloé n'est pas sympathique, loin de là, mais je m'arrêtais pour Dame Véro (histoire de fayoter et d'avoir les bons tours.....hihi).
Je finis mes heures à l'Hopital sur Rhins, en bout de mes dix heures à quelques minutes près.