Carnet de bord de Mars 2025 | Partager sur Facebook |
Ma livraison a été décalée à midi d'après un message reçu sur mon téléphone pro. Ca ne m'arrange pas, car je recharge chez un transporteur sur Orléans à destination de Grans, avec un RDV à 10h00. Espérons que toutes les planètes soient alignées. J'ai eu du mal à trouver le sommeil, et bien sûr, je me suis réveillé en pleine forme à 3H00. J'ai attendu patiemment dans la couchette en lisant le dernier MJ, puis j'ai essayé sans résultat de retrouver un peu de sommeil.
A 6h00, je prends mon PDJ au camion, puis je file à la douche. Je décide d'arriver "à l'avance" chez le client et je vise de quitter Réau vers 7H30. Le parking s'est bien vidé à cette heure, mais les routes, elles sont bien chargées. Le contournement de Melun, puis de Fontainebleau sont assez laborieux, surtout avec ma charge. Maos, j'arrive à rejoindre l'A6, puis l'A77 que je quitte à Montargis. Après ce n'est que de grandes lignes droites qui me mènent jusqu'à destination.
Je me présente aux deux charmantes filles de l'accueil en signalant mes deux heures trente d'avance. L'une d'elles me répond avec le sourire, croyant à une plaisanterie, "c'est deux heure trente de retard plutôt, mais on va vous mettre au quai 3 de suite". Oup's, j'ai bien 2H30 de retard. Il y a eu un beau loupé en interne chez nous; sans conséquence pour l'instant.
J'inaugure pour ma part, un nouveau système de calage de la remorque après la mise à quai. C'est vraiment fin pour placer sa remorque. Le mérite de ce système, c'est que tu t'appliques bien pour te positionner. Le feu passe au rouge, c'est bon, ils attaqueront à me décharger dans les minutes qui suivent.
C'est parti pour la zone du pôle 45, avec un client facile à trouver. Peu de camion à quai, c'est tout bon à priori. Mais non, j'étais attendu pour 9H00, alors que nous avions une fenêtre 9/15H00. Bref, leurs camions en retour de régional sont prioritaires, puis c'est le temps de la pause de midi à 13H30. Je passe 4H30 à attendre un quai. Les gens là bas sont très sympas, mais mon sentiment est qu'au niveau affrêtement, nous avons été menés en bateau.
Je finis par partir aux alentours de 15H00. Ca va être chaud pour demain 10H00 à Grans. Je demande à Virgile qu'il voit avec notre affréteur pour décaler à minimum une heure l'heure de RDV. Dans les trente minutes, il me répond qu'il a reçu un e-mail ; RDV 11h00/ 11H30. En soirée, il me le transmettra.
Il faut donc que je pousse mon amplitude "au max" ce soir. Je sors du secteur d'Orléans facilement, pour rejoindre l'A77 vers Gien. Je croise un convoi de deux PL avec des grosses cuves à la hauteur de la centrale nucléaire. La première voiture pilot m'annonce très clairement qu'il y a deux camions ; dès que le second est passé, je m'engage dans le passage étroit au moment même qu'une troisième voiture pilote, suivie d'un PL qui roule dans son pare choc arrive. Non, mais ? Ah si c'était notre ami Chouchen en chef de convoi, ce serait passé crème. Mais tout le monde n'est pas aussi pro que notre Chouchou.
Il me semble que je coupe 15 à l'approche de Moulins. Mais, je me souviens bien avoir couper trente à l'aire de Lapalisse, où je fais connaissance avec Helder, un ancien du forum. Malheureusement, je ne peux rester diner avec lui, et je coupe au dépôt de Veauche ; il est 21H50. Il me restait encore un peu d'amplitude, mais peu d'heure de volant.
En partnt de Lapalisse, mon collègue Robert me contacte, car il a vu un T de chez nous sortir du parking, alors qu'il y arrivait. Oui, c'est bien moi, mais non, pas possible de couper ici. Il descend à PSL, on se téléphone demain matin.
Demain, je passe sans faire de quarante cinq, c'est déjà ça.