FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2025 Partager sur Facebook
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  • Orange on ralentit
    Valence, on stoppe
  • Vendredi 25 Avril 2025
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    Pour me rendre à Monteux, je n'ai qu'une petite soixantaine de kilomètres, et un RDV à 9H00. On est vendredi, on va essayer d'y aller avec une heure d'avance ; sur un malentendu...Je récupère l'A7, bien fluide à cette heure, juste après Piolenc, cet après midi, elle devrait être malheureusement plus chargée, sans aucun doute. J'hésite à l'entrée du client, car il n'y a pas de nom, ni de numéro, mais c'est bien là, il y a un tout petit panneau après une haie. Mais, ce panneau n'est pas visible de la route.

    Chouette, un seul camion à quai, et avec les rideaux tirés. Joie de courte durée, car on me signale que le déchargement ne peut commencer avant l'arrivée d'une personne, et elle arrive à …..9h30.

    J'ai le temps de me  faire un café et une petite marche autour des bâtiments. Vers 9H00, on me demande de me mettre au quai 10 ; chouette une demis heure de gratter….non, va au quai 16, ce sera plus simple. Ma foi, si c'est plus simple. Ils enlèvent mon plomb, je me mets à quai, et quand je pose la question sur la durée du déchargement, je prends un malaise. Déjà, ils me signalent qu'ils ne commenceront qu'à l'arrivée de la dite personne, et de prévoir trois heures.

    Moi qui espérais charger avant midi pour remonter daie daie. Espoir ruiné.

    Déjà, ils se mettent au boulot à près de 10h00. J'en ai fait des pompes et des squats pour me calmer, et puis une autre marche, car j'en avais assez de les entendre faire des pauses toutes les 10 mn. En fait, il y a un tapis, sur lequel un gars dans la remorque jette les pneus. Un gars les réceptionne et les mets dans un gros rack. Dès que le rack est plein, c'est la pause. Et le rack est plein avec entre 12 et 15 pneus….et j'en ai combien dans la caravane? 969!!!!

    Mon calvaire se termine à 12H30. Lorsque j'arrive chez un client du groupe, il y a déjà quatre Combronde en attente, et deux autres camions. Lorsque je pars saluer les collègues, j'ai une nouvelle mauvaise surprise. Cinq camions n'ont pas pu être chargés avant la pause de midi, donc retard annoncé.

    C'est sûr désormais, je ne serais pas rentré pour le goûter, mais est ce que je serais rentré pour l'apéro? Merde, c'était mon anniversaire cette semaine (merci à tous de me l'avoir souhaité), il est hors question que je loupe l'apéro ce soir, mais pas le choix.

    On s'inscrit tout de même à l'ouverture des bureaux, mais on nous demande de rester ici, car le parc de chargement est bien full. Les collègues de Sorgues me laissent passer, c'est sympa de leur part.

    Ici, si tu n'es pas emmerdé par le vent…(bon, tu es toujours emmerdé par le vent), ca va très vite. Généralement, tu es garé au plus près des palettes à charger, et je n'ai qu'une seule référence. Je mets bien des lunettes, pas que le soleil soit dérangeant, mais les poussières qui volent si. Le cariste me fait débâcher qu'un seul côté, oui c'est mieux. Dans les vingt minutes, c'est torché. Mais il est déjà 15h00 ; mon compteur kilométrique affiche un petit soixante cinq kms depuis 7H00. C'est ma semaine "perte de temps".

    Avec 28,8 T de gravillon décoratif, pas question de rentrer par la nationale, et puis je louperais l'apéro. 

    J'attaque bien sûr par un bon ralentissement à la jonction de l'A9, puis à Loriol, nous sommes à l'arrêt quelques minutes, puis à l'approche de Valence sur, même combat. La traversée de Valence par contre est étrangement fluide, comme le reste du parcours, où je ne serais pas gêné dans le grand Bœuf, pour finir mon ascension à 58 km/h. Il marche bien mon Berliet, non?

    Olivier qui était d'astreinte pour la petite bouteille ronde remonte lui aussi. Il est parti trois fois cette semaines. Je le rassure sur l'état de l'A7 après Valence.

    La parc du dépôt est archi full, ce n'est pas la peine de chercher une place. Je file remplir mon petit réservoir, je compléterais à St Pourçain à la descente mardi ou mercredi. La cabine n'est pas très reluisante, ca me fait chier de partir avec un camion dans cet état, surtout que le beau temps est annoncé, alors c'est brosse et karcher. Le dessous du châssis est bien crade, j'y passerais pas mal de temps, mais je stoppe pour laisser la place à Jérôme, un des derniers chauffeurs arrivés.

    Place à l'apéro.

    Bon weekend à tous.