FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2025 Partager sur Facebook
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  • Lundi 25 Aout 2025
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    J'ai bien bossé à la maison ; le placo est entièrement posé, hormis à gauche d'une fenêtre, mais je dois attendre que le menuisier vienne poser le volet électrique avant de fermer. La moitié des joints sont faits. Je ne pensais pas en faire autant.

    Mais c'est l'heure de reprendre le manche, et avant de monter dans mon tracteur, je fais une petite infidélité à Valentino, en prenant l'ensemble d'Olivier. Histoire que Valentino ne fasse pas la gueule, je suis passé posé mes affaires et démarrer le frigo. J'en ai profité pour récupérer gants, gilets fluo et pompes de sécu. 

    Olive a déposé sur le volant son bloc de "lettre de voiture" avec le BL. Tout bien, mais pas de surprise venant d'Oliver : un mec bien carré, pas de souci. En 10, je suis sur le parking du client et comme toujours là bas, le numéro ne passe pas. Bizarrement, ce même numéro passe lors qu'il est 6H00 passée. Bref, je ne comprends pas, mais le principal est que je sois inscrit. Retour au camion. J'ai tout de même un peu de crainte, car le ticket qui sort de la borne m'a précisé "RDV de 9H00". Quarante minutes après, je ne suis toujours pas appelé alors que des camions arrivés après moi sont entrés.

    A 7h00, emplacement 27, que je loupe, mais le panneau est bien caché.

    Le temps de débâcher avec précaution, car il n'est pas question d'abimer le matériel d'un collègue, surtout qu'Olive a une remorque qui doit avoir dans les un an.

    Il est 7H30 quand je peux prendre le chemin de retour jusqu'au dépôt. Je vais, dans un élan de générosité, recharger l'ensemble à Olive, car il doit livrer de bonne heure demain matin, et avant l'ouverture des halls des bobines. Je retrouve Thomas dans le hall ; les bobines sont prêtes, c'est donc très rapide à charger. Je jette deux sangles, car il y en a deux dans la remorque. J'envoie un SMS à Olive pour lui signaler.

    Après avoir déposer les clefs au bureau, je rejoints Valentino, et je croise Jean qui reprend ce jour. En me remerciant de m'être occupé de son chargement, il me signale qu'il a une roue sur sa remorque qui est à plat. C'est sans doute moi qui est pris une pièce...Désolé bonhomme. Ca va, Lionel, notre mécano est là. Un coup de péteuse est le tour est joué.

    En partant, je fais les pressions de la remorque, les pneus sont froids. RAS, je peux rouler tranquille ; d'ailleurs, ca roule bien tranquille. Je pensais voir l'A47 beaucoup plus chargée, et même le pont de Givors roule correctement à près de 8h30.

    Mine de rien, ce petit détour avant de partir direction la Vendée m'a mangé plus de 20 mn. Logiquement, je ne pourrais pas arriver à La Ferrière, devant chez e client, comme je le fais habituellement. On verra sur la route si je claque une 10h00 ou pas. Jean, alias Némo pour rappel, me contacte, car il monte chez le même client et il a un doute sur la route à prendre et surtout sur le temps de trajet. C'est dingue, il confond tout.

    On passera pas mal de temps au téléphone, lui me parlant de ses congés, moi du boulot que j'ai tombé à la maison. Jean aime bine bricolé aussi, et adore le carrelage. Perso, si il y a une chose que je déteste le plus, c'est la peinture : j'en ai horreur.

    Je passe tellement de temps au téléphone ce matin, que cela m'emmène au bout de ma première période de conduite, soit l'aire de Nouhant sur la 145, feu RCEA. Trente minutes pour grignoter un léger repas Auvergnat à base de produits ramenés vendredi lors de notre sortie moto, sur le secteur d4ambert, ville natale de ma moitié.

    Quelques gouttes de pluie me salueront dans les environs de Bellac, histoire de m'apercevoir que j'ai un essuie glace, celui côté chauffeur, qui a rendu l'âme. A changer vendredi sans faute. Comme ce matin, je roule au bout de mes 4H30, que je dépasse un peu, de quatre minutes pour être précis. On s'était accordé avec Jean, de stopper à Bournezeau, au Cheval Blanc. J'y suis vers 18H00, j'ai un bon mal de tête, rare chez moi. Je me mets dans la couchette et c'est Jean qui me réveillera en arrivant vers 19H00. 

    On retrouve au resto un chauffeur de Thiers, Fred, que j'avais déjà rencontré chez un chargeur. Il nous présente les nouveaux camions qui rentrent fin septembre, et à la surprise générale, ce sont des Actros. J'espère qu'Olive sera servi avant l'arrivée des Panzer….