Carnet de bord de Avril 2022 | Partager sur Facebook |
Malgré le silence, je suis réveillé tôt. Un peu de lecture en restant dans la couchette ; le jour se lève doucement, les premiers camions commencent à partir. Nous n'étions pas plus de 30 camions hier soir dans cet immense parking. Je fais les rétros depuis l'intérieur, un peu de rangement, puis je décide d'aller prendre mon pdj.
Retour au camion, quelques assouplissements, pompes, étirements, il est temps de démarrer pépère (c'est le surnom de mon camion). Direction Dreux pour deux livraisons chez des détaillants en TP, distants de moins de 500 m. Le premier, la cour est toute petite, pas facile d'y rentrer, pas facile de circuler à l'intérieur, mais en y allant calmement no pb. La palette est vite au sol, dorection le second. La cour est grande mais je ne peux pas rentrer ; un collègue vide des regards bétons et c'est plutôt long. 30 mn plus tard, c'est mon tout. 5 plus tard, je suis ressorti. Je peux donc aller chercher mes déchets pharmaceutiques dans un laboratoire à l'entrée de la ville ; j ' y suis passé deavant ce matin. Lors de ma précédente attente, je m'étais annoncé. Une fois les formalités de l'accueil faites, j'ai accès au quai à xontre main, Paqs facile, car il n'y a pas beaucoup de place pour se présenter et redresser l'ensemble. Mais lentement, et en descendant 2 fois je pense, j'y suis. Pas droit, mais j'y suis. On met la cale puis le chargement commence. Peu habitués aux formalités des BSD (bordereau de suivi des déchets), ils ne savent pas dire si les produits chargés sont considérés ADR. Je me réunis avec moi même, et après quelques appels, je décide qu'ils ne sont pas ADR. RDV Salaise demain 8 H. Il est presque 11 H, je vais bien devoir y aller tout de même. Même route qu'a l'aller, mais avec des réelles pauses enregistrées, on gagne toujours un peu de temps. Sainté passe bien ainsi que le pont de Givors. Je pensais faire 10 H de volant, mais non; garé proche du centre commercial entre Salise et Roussillon, je ferme ma journée avec 8 H 58. On part à la cafétéria encore ouverte. Un peu de marche au retour, histoire de se dégourdir les jambes.