Carnet de bord de Mai 2023 | Partager sur Facebook |
Punaise, qu'est ce que j'ai écrasé cette nuit Un léger réveil vers 1h00, mais j'ai bien fait tout de même de mettre le téléphone en mode réveil.
Un petit tour à pied, un café un petit pain et go Grans. Je rejoins en 10 mn l'A7 qui roule bien, et ce n'est pas trop chargé. Descente tranquille, et même l'arrivée au rond point de Clésud se passe super bien. Je trouve la base et mets le camion dans la file ; en fait non, il faut se garer à l'extérieur au bord de la route!! Ah bon. Petite précision, j'ai 10 mn d'avance. Enregistrement fait, il faut retourner au camion et attendre. 20 mn après et après avoir bu mon second café et terminer mes petits pains, le télephone m'indique quai 47. Pas bon signe, c'est le même numéro de quai qu'à Longueil!!
Il faut trouver désormais où se présenter, car beaucoup de bureau d'accueil sur les quais sont fermés. Beaucoup de chauffeurs sont perdeus et je fais partie de ceux là. Bref on y arrive, paperasse laissée à l'accueil et on peut se rendre sur le quai pour attendre un cariste. Il arrivera dans les 10 mn peut être, mais c'est un sourd et muet, manchon et sans doute aveugle vu les lunettes qu'il porte. Mais il se débrouile vraiment bien avec son chariot à grande fourche, un peu brutal, mais je ne lui dis rien car il est sourd.
15/20 plus tard, je retourne à l'accueil et on m'annonce qu'il faut attendre le contrôle et qu'il y aura de l'attente. Bon, c'est bon la franchise, mais quand une base t'annonce de l'attente, ce n'est pas bon signe. Je sihnale tout de même que j'ai un rdv à la base d'à côté à 8h00 pour mon chargement. Ok, me dit on. Les deux femmes, je le précise de suite sont de bonne volonté et très franche sur le retard cumulé ce matin, et s'en excuse à tous bout de champ. Un chauffeur dont je ne connais pas la nationalité et sentant un peu l'alcool se présente. Il avait aussi RDV à 6h00 et il est refoulé à l'entrée du site. J'ai fait un peu de traduction, puis j'ai laissé tomber l'affaire.
Je relance 30 mn plus tard, puis vers 7h45, lorsque je retourne relancé, j'entends une voix masculine qui dit "qu'est ce qu'il a lui aussi?".
Ah là, je me suis dit "un cheffaillon à la con qui se pointe, on va rigoler.
Un regard de tueur et plein de mépris "qu'est ce qui y a?"
Bonjour Mr, je relance car je suis vide depuis près 1h30 et j'ai RDV à la base d'à côté à 8H00 ; vu que si nous sommes en retard, nous sommes refoulés, je m'inquiête.
"Vous allez pas m'apprendre mon métier.
Ah bon, je vous ai dit qq chose sur votre métier. Il me coupe. Vu le mépris qu'il avait, j'ai sorti mon portefeuille, tendu ma CNI, et je lui ai dit que je coupais court à l'entretien et qu'il fasse le nécessaire pour que je ne remtte plus les pieds dans SA base. Il donne ma CNI à la charmante dame, qui s'excécute et gênéé, vient me la rendre. 15 mn plus tard, elle vient me chercher en s'excusant encore. La seconde dame me regarde aussi pénée, mais je les rassure : ne vous en faites pas, il n'a pas de couilles. Elle me rassure en rigolant, car j'ai sorti cç sans savoir si il pouvait être dans le bureau. Là, chui con quand même.
Bref, un rapdie SMS à Cindy pour lui donner l'info et go à la seconde base, où même en retard, j'aurais un emplacement assez rapidement pour être chargé. Je me fais engueuler aussi là bas pour le resp de la plate forme, parce que je suis au téléphone à l'arrière de mon camion. En fait, j'étais bien sur le côté quelques instants plus tôt, mais le cariste vient m'appelle pour me demander quel client il met au tablier. Ors pour moi, je n'ai qu'un client. Donc je m'approche de lui et appelle mon exploitation pour avoir leur aval. Et oui, j'ai bien un second client qui s'est greffé, et c'est à ce moment que le big chef est arrivé. Je vous rassure, il n'a dit bonjour à personne et n'a voulu aucune explication. J'ai couvert le cariste et point barre. Si tu me lis grand chef de la plate forme, la prochaine fois, tu aboies, mais tu dis bonjour, ok, sinon, Baloo sort les griffes.
En sortant, j'appelle Cindy pour le problème chez ID, elle me dit de ne pas m'en faire et me demande de livrer en foulée les deux clients Vaulx et Lissieu en début d'après midi. Allez go, pied dans la tôle, vent dans la plaine au cul (locution féminine approximative mal copiée à un prétendant écrivain Belfortain). Cindy me rappelle : rentre au dépôt ca merde déjà sur Lyon, tu vas te faire chier". Ce sont à peu près ces mots, et ca me va.
Pose casse croute de 30 au bord de cette bonne N7 avant Montélimar, puis on file au dépôt.
Les pleins ont été faits hier, il n'y a que 4 jours semaine prochaine, on verra mardi.
Je laisse les CMR et Cindy m'annonce mon programme pour la semaine prochaine. Après les clients du 69, retour dépôt pour des tôles à Rouen et retour en ADR pour Salaise. Tiens, ca me parle.
Autre locution masculine, d'un brave écrivain Balfortain (décidémment, c'est sa fête) : que le ciel vous tienne en joie.