Carnet de bord de Aout 2024 | Partager sur Facebook |
J'ai bien pris soin de mon genou ce weekend. Il "plie" mieux, même à froid ; par contre, j'ai de ces hématomes sur la cuisse.
La nuit a été courte, avec un réveil programmé à 3H00, mais étant réveillé pile à 2H45, je sors du lit avant de replonger. Un café coule pendant que je sors mes repas de midi et peut être d'un soir ou deux, ce que j'appelle ma bouffe de sauvegarde.
Il est 3H45 quand je franchis le portail du parking des employés. Je rentre mes affaires dans la cabine, puis je pars verrouiller mes twists lock, et faire le tour du camion pendant que celui chauffe doucement. Les feux du châssis fonctionnent parfaitement, on peut y aller. Un seul camion container est parti, c'est celui d'un affrété garé à côté de moi et qui lui aussi a été chargé ce weekend. Pour la même destination que moi?
EN sortant, je passe devant un Ford qui ronronne, et il démarre derrière moi. Arrivé à la hauteur de l'A47, il prend la direction de St Etienne, moi de Lyon. Livrant Thizy les Bourgs, je peux passer en toute légalité le "Fourvière", alors go. J'aime bien la vue, même la nuit, une fois passée le musée des Confluences, des berges du Rhône sur la droite. A cette heure, la circulation est inexistante ou presque. La descente est un peu plus chargée. On respecte scrupuleusement les limitations de vitesse, que se soit avant ou après les tubes. C'est bon; les photos, j'ai donné. Et teins, je me dis que le Renault est vierge de ce côté : pourvu que ca dure!
La vallée de l'Azergues se réveille doucement, et dans la traversée de Valsonne, je croise, dans le seul village étroit et avec deux virages, pas un, pas deux, mais trois camions. Les deux premiers chauffeurs en riaient, moi aussi. C'est fou ça.
Le col du Pilon qui est un régal en deux roues, passe bien avec un camion pas très chargé. Je déroule dans la descente jusqu'à mon arrivée, où je trouve facilement la rue, mais pas le client. J'ai un nom de D10, et je trouve trois entrepôt U10, mais sans correspondance ave le numéro de rue. Je m'arrête au second, il faut aller au troisième, situé dans une impasse.
Personnel sympa à l'arrivée, malgré qu'ils embauchent juste au moment de mon arrivée à 5H50. Pour un RDV à 6H00, je suis bien.
Quai six, et lorsque je suis à quai un Ford Combronde arrive. C'est le chauffeur qui est parti derrière moi ; il est passé par Roanne!! Quarante kms de plus, pour dix mn supplémentaires. Il fait toujours comme ça me dit-il. On passe à la machine à café, mais devant le goût désastreux de celui ci, je me rabats sur un chocolat.
Mon collègue sera libéré trente plus tard, car il possédait des palettes ; mon container des colis de taille moyenne, cela mettra 1H20. Il est reparti par Roanne, car il me signale que les containers sont à ramener au dépôt. Le tunnel passant toujours bien et dans le cas où je devrais poser le container sur le PEH, je prends la même route qu'à l'aller. Et puis, à 7H30, l'exploitante container n'est pas arrivée, alors je n'ai pas un éventuelle restitution au port. Dans le doute, y a pas de doute.
Et j'ai bien fait, puisque à force de la harceler, elle m'envoie un SMS avec un code pour la restitution à Arnal. Cool, j'arrivais à Ecully! Un peu de ralentissement, car Fourvière ne serait pas Fourvière autrement. Je descends jusqu'à Pierre Bénite, car le secteur de Gerland est un formidable chantier. Personne, mais vraiment personne à Arnal, je passe comme une lettre à la poste.
De retour au dépôt, je passe déposer directement le châssis à côté de ma remorque que j'attelle directement. Puis, CMR au bureau, pour aller charger mes trois bobines. J'apprendrais que nous sommes trois à charger pour le même client à côté de la Roche sur Yon : Olivier, et le nouveau Benoit (et non pas Lionel, comme écrit sur ma semaine précédente).
Une fois mes trois bobines "sécurisées" par deux sangles chacune, je peux prendre le chemin de l'ouest. Avec déjà 4H15 de volant ce jour, je ne montrais pas haut. A l'approche de Roanne, Olivier m'appelle et me demande jusqu'où je peux monter. A la louche sur sera entre Montmarault et Bellac, non? Logiquement, en 4H30 depuis le dépôt, on arrive à l'aire de Pressac. Lui n 'a qu'une heure de volant. Je dépasserais Benoit à la sortie de Roanne, et il fera de même vers la Pacaudière, lieu de mon petit festin de ce lundi midi.
Une pause à l'aire de l'Allier, car je commençais à sombrer au volant. Une bonne douche réparatrice me fera le plus grand bien. Pour revenir au camio, j'ai laissé passer devant moi une charmante jeune fille. Elle avait un leggin couleur chaire…...comment dire! Vous avez compris. J'ai pas pû m'empêcher de rigoler. Franchement!!!
Avec 8H58 de volant, et sans doute plus de dix heures de temps de service, j'échoue à l'étape Creusoise. Il y en a bien assez. Je coupe le téléphone et plonge dans la couchette. Trente minutes de sommeil me feront le plus grand bien.