Carnet de bord de Février 2024 | Partager sur Facebook |
La nuit a été très reposante. Sincérement, repêter en toute confiance, c'est cool. C'est dingue ce que les choses simples de la vie sont bénéfiques pour le moral. En fait, il en faut peu pour être heureux, non!
Mon bonheur ce matin est de partir direction Roanne (mon bonheur : Roanne, je dois être SM). A 7H00, je réveille mon gros. Pas facile après trois jours de repos pour lui de reprendre à froid avec plus de 26 T de charge sur le dos. Sur le secteur, c'est encore les congés scolaire, et la traversée de Givors, ainsi que la montée sur St Etienne se passe impeccablemeent bien. Et c'est donc avec une légère avance que je tire le frein de parc devant le client que je dois livrer. C'est bien ce que j'avais vu ; entrée à contre main et portail tout petit, avec une arrivée par forcément dans l'alignement du camion. Je mets un temps certain à trouver une personne, puis c'est pour elle une surprise que d'apprendre qu'une livraison a été décalée à ce jour. C'est chez eux que l'info n'est pas passée, et le ptron n'est pas là pour conduire le fen!! Bien, je n'aime pas savoir que je me suis levé à 4H30, pour assurer l'heure de RDV, pour apprendre quelques temps après que je vais poireauter au moins une heure dans la cabine. 1H15, plus exactement.
J'ai bien eu le temps d'ouvrir les deux côtés et de me servir un café. Le 4/4 de ma chèrie ne sera pas sec, enfin, il n'a pas eu le temps....Chouette, j'ai retrouvé appétit.
Il est quasiment 11h00 quand je reprends la route direction le dépôt de Veauche. C'est l'heure pour le gros de passer à la vidange. J'ai mis 3 jours pour une vidange totale ; celle pour le gros ne dépassera pas 3H00. Travaux sur la remorque : deux pneus neufs sur l'essieu le plus à l'arrière et inversion des centraux. Hier, Philippe, l'un des deux mécanos, s'est déplacé à Loire pour travailler sur les freins de ma remorque.
J'assiste à la vidange du gros. C'est Damien qui s'y colle. Un des deux filtres est plus compliqué à demonter que l'autre, mais c'est surtout l'accessibilité du filtre ADBlue qui se deitingue par sa résistance. Je m'occupe du flitre de l'hatitacle : c'est bon, j'ai bien bossé. Le filtre à air ne sera pas changé ce jour ; la faute à Ford. Le seconde généation des F500 (comme le mien), n'utilise pas les mêmes filtres, mais Ford ne le sait pas.....à priori. Ah si, j'ai aussi complété mon liquide de lave glace. J'en fais trop.
C'est bon, l'étiquette est collée sur la porte, je peux partir sereinement charger mes bobines au dépôt de Loire.
Une fois les cinq bobines chargées, il faut les sangler, et mine de rien, c'est du taf et c'est un peu long. Je sors du dépôt, il est presque 17H00, et grosse surprise, le gros ne sera pas bridé à 85Km/h. L'A46 est fortement chargée en raison du match de Coupe de France, alors j'opte par la périphérique ; oui, ce n'est pas bien.
Je roule donc full autoroute jusqu'à Poligny, pour récupérer la 83 et me poser à la Tonnelle. 20H20 : fin du premeier épisode de la semaine. Je suis quand même bien vané.