Carnet de bord de Mai 2024 | Partager sur Facebook |
Enfin un weekend ensoleillé ; qu'est ce que ca fait du bien, que de prendre un café sur sa terrasse, et passer du temps libre à l'extérieur. Le petit fils de trois ans maitrise désormais le vélo ; il en était fier "suis un grand".
Et bien voyons moi, si je suis un grand. Pas un grand routier, je n'ai pas cette prétention, non, mais je suis à l'heure et même à l'avance ce matin. Je susi au dépo^t vers 6H00, si bien que je peux livrer à l'ouverture le client de St Claire du Rhône. Lorsque je sors de Vienne, je vois dans mes rétros un Scania qui ressemble fortement à un de nos affrétés qui tourne en régional. Et c'est bien lui, c'est Guy, et il va aussi chez le même client. Dès mon arrivée, par le grand portail du hall de déchargement, un gars me fait signe d'entrer de suite : impeccable. Le temps que j'enfile mes chaussires de sécurité que le pont est à l'arrière de la remorque. Hyper rapide, ce matin, bien chaud le pontier. Je ne resterais pas treize minutes dans le hall. On va quand même attendre cent ving secondes supplémentaires, puis c'est le retour au dépôt, avec la traversée de Vienne qui s'est bien alourdie.
Maylis est là ; elle a fait aussi son petit tour de regional, et charge aussi des bobines, mais pour la région parisienne. Je suis avant elle dans le hall, et c'est elle qui m'assiste pour dérouler quelques sangles. Je sors tout de même avant de tout finir afin de lui laisser la place. Je finis par sangler dehors et on m'apporte aussi vingt deux palettes pour demain. Deux piles de onze sanglées au tablier, et deux barres à l'arrière, pour contrecarrer les fortes accélérations du Ford.
Une fois fin, je passe saluer Cindy, et je retrouve Mayelis à la machine à café, qui m'offre un bon expresso bien chaud.
C'est pa le tout de papoter avec les petites jeunettes Papy, mais t'as du boulot.
Je monte en Vendée pour demain matin, chez un client que je n'avais pas fait depuis au moins deux mois. J'aime bien allé là bas, car le personnel est vraiement sympa, et la route est plutôt sympa.
Parlons en de la route ; du traditionel, à savoir Roanne, N7 St Pourçain, où je retrouve Olivier qui lui aussi monte chez le même client. On coupe trente minutes, histoire de se restaurer, puis on repart ensemble. Olivier roule avec un Renault ancienne génération, et il a 4 T de plus que moi. Et bien figurez vous que dans toutes les côtes, il me poussait, par contre j'avais un léger mieux en reprise après les côtes, mais c'était systématique. Même en reprenant mon kebab truck, je ne pouvais le distancer. Et lorsque, je l'ai laissé me dépasser volontairement à la sortie d'un rond point, je voyais très bien l'écart se creuser entre les camions.
On roule comme calà jusqu'à Poitiers, car Olivier va squatter chez sa soeur ce soir, et je ne suis pas invité. Pour ma part, je cloture ma journée à la Ferrière en Parthenay avec 8H59 de volant : pas belle la vie.
Une fois au resto, j'apprends que la N149 est fermée cette semaine entre Clandray et Poitiers pour refaire des tronçons d'enrobé. Pour ma part, ce n'est pas gênant, mais pour Olivier qui a coupé à Poitiers, il me faut l'avertir. C'est ok, il passera par l'autoroute.