Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Ma femme n'a pas eu de nouvelle de Daniel, notre voisin, et la maison est fermée. On ose pas appeler. On croise les doigts.
Mon planning de se jour : aller vider mes trois bobines à St Dié les Vosges, recharger à 11h00 dans la ZI à l'ouest de St Dié pour St Vulbas, demain 10h00. Voilà pourquoi, je ne m'affolais pas hier.
Vers 4H30, les premiers camions partent, je traine encore un peu dans la couchette après avoir ouvert les fenêtres du tracteur. J'adore l'aire frais du matin. Et j'ai toujours adoré roulé en deux roues sur le matin, ne serait ce pour les odeurs, les levers de soleil. Parlons en des levers du soleil, je ne suis pas mécontent de la photo réalisé juste avant Belfort, avec ce soleil orangé, et les petits points de brume au dessus de la végétation.
Après Remiront, je coupe quinze pour un café, ainsi qu'une pause pipi. Qu'est ce que je bois le matin au réveil, mais attention, de la flotte. D'ailleurs, il me faudra trouver une supérette car il ne me reste plus qu'une bouteille pour finir la semaine.
Dès que j'arrive, le hall où nous vidons nos bobines est ouvert, et un gars au fond me fait signe de rentrer. Face à l'entrée, il y a pas mal de désordre suite à des déposes de machines : cela nuit gravement à l'accessibilité, et limite grandement mes manœuvres. Je suis contraint de me raligner plusieurs fois, mais avec cette direction assistée, c'est du velours.
Toujours du personnel sympa sur ce site. Je prends mon temps car il est tout juste 8H30, et même si je compte me présenter avant mon heure de RDV, il n'est pas nécessaire non plus d'y arriver trois heures à l'avance. En trente minutes, l'affaire est torchée, les bobines ont changé de propriétaire, et mon fourbi est rangé. Je me bois un café avec mon interlocuteur devant le hall, au frais tranquillement, mais à 9H15, je mets les voiles, cap à l'ouest de la ville.
J'annonce à mon arrivée que je n'ai RDV qu'à 11H00 ; on ne m'assure de rien, mais lorsque je retourne au camion, mon téléphone sonne : quai 14 ou 15, je ne sais plus et on s'en fout. Les quais sont bien vieillots et merdique. Mais ici aussi, personnel très sympa. Après avoir vérifié le numéro de commande, le cariste attaquent à me charger en apportant les palettes par trois, ou plutôt par six, car elles sont gerbées, et hyper bien faites, si bien que c'est trop rapide à charger.
Les papiers sont signés, je file à la douche où je m'ébouillante. Ah oui, l'eau étant vraiment bouillante. Pas agréable comme douche, m'enfin, je sens bon, ou à peu près.
Voilà, plus qu'à rouler sur cette journée. Full nationale jusqu'à Lons puis autoroute pour rejoindre Bourg sud, puis re-natio. Juste avant Remiremont, un centre Leclerc possède quatre ou cinq places de parking le long de la route ; impec; je pars acheter un pack d'eau et quelques biscuits pour le café (Spéculos). A mi chemin entre V'zoul et Besac (c'est comme ça qu'on dit, ok!), je me pose pour un petite sieste, et m'endors peut être un quart d'heure.
Je clôture ma journée à l'Etape à Chateau Gaillard ; je suis à vingt kilomètres de ma destination. Malheureusement, il n'était pas possible d'avancer le RDV. Je tenterais quand même d'y aller vers 9H00.
Après, il me faudra aller déposer mes rendus de palettes à Macon, puis je chargerais au sud de Macon, pour monter à Paris lundi début d'après midi. Nous sommes cinq à monter, et c'est du matos pour les JO, avec tout le tralala pour accéder à la SPA Arena, à côté du parc des expos. Ouais, bof, j'aurais préféré retourner dans l'ouest, moi....