FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2025 Partager sur Facebook
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  • Pause au petit mtin à Mornas
    Comment vider?
    Un accès chantier, quoi!
  • Lundi 27 Janvier 2025
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    J'ai pu profiter des températures plus décentes pour faire tourner une de mes motos et refaire un petit footing. Pas mal aux chevilles ce matin (j'ai des contraintes médicales), mais pas mal aux jambes. Plus qu'à ressortir le vélo dans les prochaines semaines.

    Au dépôt avant 5H00, je croise Robert et Benoit qui partent à la même heure. On se retrouve au portail de sortie, mais je suis le seul à prendre la direction du sud. 

    Ce matin, je livre un chantier au sud de Toulouse, au bord de l'A64. Vers 9H00, j'appelle le contact que je possède sur le BL, il m'attendait pour 10H00, mais cela ne le gêne pas plus que ça. Donc, tout va bien, je lui propose de lui envoyer un SMS lorsque je connaitrais de façon plus précise mon heure d'arrivée. 

    Ce matin, j'ai beaucoup de mal à me tenir derrière le volant. Je n'arrête pas de bailler, de bouger sur mon siège. Ca ne va pas être simple. Chargé léger, je suis souvent sur la file du milieu pour dépasser. A l'approche de Mornas, je suis bien naze, alors direction la station pour me dégourdir les jambes, passer aux toilettes et prendre un café chez Paul. De retour au camion, ca va mieux. La pause n'a duré que quinze minutes, mais elle a fait son œuvre.

    Autant sur la vallée du Rhône, le vent était bien présent, mais sur l'A9, impeccable, pas de vent. Je n'ai plus en mémoire de ma dernière descente sur Sète ; je pense qu'il y a plus d'un an. Ca change de l'ouest que je fais régulièrement. Semaine dernière, j'ai pas mal mangé d'autoroute, et c'est bien parti cette semaine pour en manger autant. 

    Vers Béziers, je coupe mes trente, que je passe essentiellement dans la couchette, où j'ai plongé une bonne dizaine de minutes, bercé par un Daf qui tournait au ralenti lorsque je suis arrivé, avec le chauffeur au volant. Quand, je repars, le Daf tourne toujours, pas de commentaire. Dernière ligne droite pour rejoindre Toulouse, en prenant la direction de Tarbes. La rue n'est pas large, mais l'entrée du chantier l'est. Il faut quand même monter sur le trottoir en face de l'entrée, mais c'est plus pour éviter une zone boueuse où je n'ai pas envie de mettre mes roues.

    Les deux gars qui me réceptionnent sont bien sympas, ce qui n'est pas le cas du coordinateur de chantier, qui veut absolument me faire garer derrière. Je pense qu'il m'a vraiment pris pour un con, car, quand je vais voir, la zone en question n'est qu'une grande mare. C'est ça mon gars, on va travailler les pieds dans la boue, et y laisser le camion. On vide à l'entrée du chantier, point barre ; je serais obligé de reculer le camion au regard de la place, mais au moins, je suis sur du dur et du "propre".

    J'ai chargé des lanterneaux, si vous avez bonne mémoire de ma journée de vendredi, il y a huit palettes qui sont sur la largeur de la remorque. Pour bien faire, il faudrait avoir des longues fourches, longues fourches qu'ils ne possèdent pas. Pour la palette aux portes, pas de souci, le chef y arrive sans trop de difficulté, malgré qu'il ne soit pas très à l'aise avec le Manitou. Après comment faire? Un premier essai est fait, mais la palette bascule de suite. L'idée serait de les faire tourner de 90°, et mettre des bastings dessous pour y passer les fourches. Des bastings sur le chantier, il y en a. Par contre, pas de transpalette. Merde, je n'en ai pas. Je traverse la rue, voir les deux trois petites boites. Au premier contact, c'est bon, je tombe sur une gars super sympa ; il nous prête son engin. 

    Après une demie heure, seul une première palette est au sol. Avec le transpalette, que je glisse dessous lorsque le client lève la palette, ca va de suite mieux. Par contre, ils partent stocker le matériel au fond du chantier, vers la mare. Ils prennent un temps fou. Je resterais sur le chantier 2H30. Je passe un coup de jet sur le transpalette avant d'aller le rendre. Merci beaucoup Monsieur, vous nous avez enlevez une belle épine du pied.

    Je dois ressortir en reculant à contre main, avec les deux clients qui bloquent la route, partir dans la zone pour faire demi tour et rejoindre le périphérique direction Blagnac, pour ma mission suivante : charger à Barcelone du Gers. 

    J'appelle Virgile car je devais être sur site avant 17H00, et je n'y serais guère avant 17H30. On va charger chez un client du groupe ; le temps des A/R par téléphone, j'ai un message positif, go au plus vite, ils t'attendent jusqu'à 17H30. 

    Malheureusement, dès le départ, je suis ralenti par des bouchons suite à un accrochage. Je roule un poil vite, surtout à vide, et sur des routes humides, je traverse Nogaro pour gratter un peu de temps, et à 17H25, j'entre chez le client, où j'aperçois un gars qui me fait des grands signes pour que je vienne me garer directement sur un emplacement. Il a été informé de mon retard, et il est bien cool. 

    Je me jette sur les bâches, les barres et les poteaux. A peine ouvert, que j'ai déjà deux colis dans la remorque. Juste le temps de vérifier que le chargement se fasse dans le bon sens, car j'ai deux points de livraison. Tout est carré. En moins d'un quart d'heure, je suis chargé. Je propose à mon gars hyper sympa de faire les papiers, et que je sorte devant l'usine pour sangler l'ensemble. Impec ca lui convient, et il me fait confiance. Alors, on fait ça.

    Je me gare devant le portail de l'entrée de l'usine et je commence le sanglage. La journée est finie. 8H58, les choses sont bien faites quelque fois.

    Dans mes deux lots de demain, j'ai un chantier : quand je regarde Maps, je pars en PLS.