Carnet de bord de Mai 2025 | Partager sur Facebook |
L'idée, ce matin, est d'arriver à l'ouverture pour déposer mes bobines au plus tôt, et j'y suis à l'ouverture, mais la personne en réception, n'est pas encore arrivée. Attente d'un quart d'heure, ça c'est fait, puis il est temps de rentrer dans le hall. Sans être problématique, l'entrée est tout de même pénible, car on n'y arrive pas droit, et il y toujours du bordel de chaque côté de l'ensemble. Je descends une fois par prudence, ne souhaitant pas abimée cette belle remorque. Dès que je suis à l'abris, le déchargement n'est qu'une formalité. En deux coups de pince, c'est réglé, soit cinq minutes à peine. Ma CMR était déjà signée, je peux retourner au dépôt, en prenant bien soin de sortir à la hauteur du centre commercial, car la sortie Givors centre est fermée pour travaux. Le secteur de la gare est bien pénible à traverser entre les deux ronds points minuscules, et la circulation bien dense, mais pas le choix.
Je dépose la remorque à Guy sur le parking annexe du dépôt, puis retourne attelé ma remorque qui m'a attendu patiemment à l'emplacement vingt et un. Un rapide coup de karcher sur les vitres et rétros, si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal.
Virgile, alors, que mon programme est serré, m'a rajouté une consigne palette à déposer à St Rambert d'Albon…. Je lui dit qu'il exagère. Cet après midi, je dois livrer avant 16H30 à Cébazat, le même client que lundi matin, et toujours sept bobines à attacher…..
Bref, je fonce livrer cette palette. Il y a deux sites là bas, et bien entendu, je pers déjà un quart d'heure au premier, car ils ne comprennent rien. Déjà, que j'ai attendu une plombe après avoir sonné dix fois à la réception. C'est sur le site d'à côté, l'ex entrepôt "Lafuma" L'affaire m'aura bouffé quarante cinq minutes D'ici, j'hésite à remonter chercher l'autoroute…Que faire, allez, c'est bon, on passe par la nationale. Dans la traversée de Tain, je me retrouve derrière un 2CV. Un autocollant fait apparaitre "le tour du monde en 2CV". Bien du courage à vous.
Lorsque je suis en approche du chantier, j'appelle mon interlocuteur. C'est bon, il est bien sur chantier ; l'accès est facile d'après lui. Pour moi, c'est serré, car la rue est bien étroite d'après ma vue sur Maps. Lorsque je me présente devant la rue à emprunter, il m'est impossible de tourner. Mon gars ne répond pas, je pars tourner un peu plus loin, près d'un petit centre commercial, et repars en empruntant sur 50/60 m, une route interdite, mais pas le choix Heureusement, j'étais léger, pour faire ripper....Mon gars rappelle, car il ne me voit pas arriver. Lorsque l'on échange, on s'aperçoit que ke n'ai pas la bonne adresse. Je retourne sur le boulevard, prends à gauche et cent mètres plus loin je trouve un grand portail avec une beau parking facile à manœuvrer. Pourquoi cette adresse?
La gars manipule superbement bien son énorme Manitou, en deux coups de fourche, c'est déposé, je peux me retourner au dépôt. Pour la remontée, c'est full autobahn, pas le temps de niaiser.
Au dépôt, Léa est garé devant le hall, en plein transfert de marchandises. De toute manière, j'ai une trente à poser, et un petit creux dans mon estomac à pas forcément remplir mais à combler en partie. Un avocat et une tomate feront l'affaire, puis je pars aider Léa pour refermer sa remorque. Elle part dans le hall des bobines pour charger à destination de la Ferrière, pour lundi. Elle est en congés demain.
C'est Greg qui vient me charger ; les bobines sont prêtes et c'est très rapide à charger. C'est un peu plus long pour jeter mes quatorze sangles. Il est 13H45 quand je passe le portail de sortie. Pour 16H30, ca va le faire, car logiquement en 2H20, on passe. Si j'ai le même réceptionnaire que lundi, le petit jeune bien sympa et bosseur, c'est bon ; maintenant, sera t-il en poste?
Je laisse couler dans certaines descentes, tout en étant prudent quand même. L'accès à la ZI de Ladoux est bien plus simple que lundi matin, et c'est un peu normal. Aucun camion, ça s'est plutôt bien. Je pars à pied vers le hall quand un cariste sort avec son engin. C'est mon p'tit jeune. Il s'arrête "t'as encore des bobines, mais tu es prévu demain"? "ben si c'est possible d'être vidé ce soir, ça m'arrange". "Ok mets toi en place j'arrive".
Prends ton temps, du moment que tu me vides, ca me va. J'ai un bout de temps pour détendre mes sangles, mais pas le temps de les enrouler. Peu importe, je partirais avec mes sangles en vrac. Je partage avec lui, mes dernières cerises, ramassées dimanche soir. Elles sont encore bonnes, mais elles ne passeront pas la soirée de toute manière.
Bien, je rassure Virgile par SMS, puis je file sur le site de la Combaude (le parc à container de Combronde), pour prendre une douche. Ce soir, je couperais dans la ZA des Bonnes à Arpajon, proche du client où je charge demain.
La douche me fait un bien fou, je reste d'ailleurs plus de temps que la normale à profiter du jet tiède. Je sors de Clermont. Je n'ai qu'une soixantaine de kilomètres à faire pour me rendre à Arpajon. A la sortie d'Issoire, je vois arriver un Volvo de chez Richard. Pas de doute, c'est Tim, pendant 200 m, je fais des appels, puis je klaxonne. Il dort, c'est pas possible autrement. A priori, il a ouvert un œil, pour voir mon cul, ou plus précisément l'arrière de mon ensemble. Second vent de la journée ; putain, les fidèles FDR ne sont pas en forme ce jour.
Comme prévu, j'arrive dans la ZA déserte. Je range mon fourbi et profite d'une benne toute proche, pour me débarrasser de quelques sangles bien abimées, et de cliquets récalcitrants.
Une bonne marche pour débuter la soirée, et on retourne au camion. J'ai la flemme pour écrire mon CDB. J'ai deux jours de retard, on prendra la plume demain matin.