Carnet de bord de Aout 2025 | Partager sur Facebook |
C'était bien calme cette nuit, et j'ai pu récupérer de ma mauvaise nuit de la veille. Exceptionnellement, je ne prends qu'un grand café au camion. Je n'ai pas beaucoup à rouler pour me rendre chez le client. Je connais bien la route pour l'avoir pratiquer souvent en moto, et bien figurez vous, que l'on y roule beaucoup moins vite en camion. La vue est caché par un temps brumeux, dommage car les Monts du Lyonnais sont sympas. Client facile à trouver, juste en dessous d'un célèbre fabricant de tuiles portant le nom du village. Et j'ai bien fait de m'arrêter à Chazelles, car la rue est bien étroite. J'étais plus au large sur mon grand parking.
Il y a pas mal d'artisans sur le parking, mais le temps que je me présente au bureau et que je me gare, ils sont tous disparus direction leurs chantiers respectifs. Au moment du débâchage, il tombe des gouttes, puis c'est un léger déluge, mais qui ne dure pas. Aucun souci donc pour livrer la marchandise. Je mets juste les bonnes chaussures, histoire de conserver les pieds au sec. Comme la place est restreinte, il y a un peu de perte de temps pour ranger les nouvelles palettes.
Pour retourner sur Lyon, je prends une déviation qui me fait passer par Saint Laurent de Chamousset. Avec l'humidité de la route, Valentino a un peu de mal à passer la puissance à la sortie des virages, mais j'y vais mollo.
Puisque je charge à Saint Priest, le tunnel de Fourvière est une possibilité de passage ; je ne m'en prive pas. Pas un coup de frein, même à l'entrée des tubes, c'est rare pour être signalé.
Bien entendu, je trouve le client facilement, puisque c'est le même client où j'ai pris les bobines de fil de fer la semaine dernière. Ils sont toujours sympas, et je suis de suite dans le hall 1. Je charge des bobines, au nombre de quatre. Chargement au pont par le même cariste. Il va chercher deux bobines manquantes, et me positionne le tout rapidement. Pas d'exigences particulières pour le sanglage, je fais donc comme j'ai veux.
Je suis clairement en avance sur mon programme. Je vide mes quatre bobines à Lempdes sur Alagnon, et recharge dans le même secteur, mais que demain matin logiquement. Vous comprenez aisément que le but du jeu désormais est de pouvoir charger juste derrière mon chargement.
Je ne dirais pas que je fonce, vu qu'avec 28 T, et les routes qui se présentent à moi, la moyenne commerciale n'est pas fameuse, mais Valentino donne tout dans les côtes. Il ne faut surtout pas regarder la conso instantanée, au risque de prendre un malaise. Pour information, je finirais la journée avec une moyenne de 40 l/100...ça pique, hein! loin, des mes 26 l de moyenne que j'avais depuis le début de la semaine.
Je m'arrête après Le Puy, non pas pour manger des lentilles, mais une salade de tomates et mais. Sur la petite aire de repos, deux petits vieux sont attablés, et ont garés leur voiture à un mètre de leur table, mais, c'est juste à l'endroit où il y a un rétrécissement….Papy fait la gueule que de devoir déplacer la C3 de 5 m. Ben oui, t'es pas seul papy.
Lorsque j'arrive chez le client, Michael est déjà là et ne tarde pas à rentrer dans le hall pour y être vider. Le pontier vient me voir ; il lui faudra faire un peu de place entre mon collègue et moi, pour que je puisse être vider.
Mais ca va, je pars du site vers 15H00, et je n'ai pas plus de quinze minutes de route pour arriver chez le chargeur de "demain". Très bon accueil lorsque je signale que je suis prévu demain matin. Pas de problème, il n'y a plus de camion en cours, alors ce n'est pas un problème pour eux que de me charger. C'est cool ça. Me voilà avec une demie journée d'avance. Avec Michael, on se retrouve, non pas à l'Avé Maria (hihi), mais aux Tilleuls à Saint Georges d'Aurac. Lui aussi a pu recharger vers Langeac, et demain, il descend sur Lyon.