FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2024 Partager sur Facebook
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  • Je vais attendre ici pendant une heure.
    Quelque part en Vosgie
  • Mercredi 28 Février 2024
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    Je sors de ma couchette vers 5H00, après avoir démarrer le webasto pour me donner du courage afin d'affronter le vent bien froid. 

    La route se passe tranquillement. Le Franc Comtoisn n'est peut être pas si matinal que ça. J'arrive bien avant l'ouverture "officieuse" de la boite ; je peux donc me mettre en place sur le côté du hall magasin. D'habitude, on vient nous voir rapidement dans cette boite. Ce jour, j'ai le temps de méquiper, et d'ouvrir ma bâche d'un côté avant qu'un quidam vienne à ma rencontre. Il s'occupe de contacter le magasinier. Alors dans ce laps de temps, qu'est ce qu'on fait? Et bien, on dessangle et on range le matos, bien sûr.

    Je ne pensais pas pas perdre autant de temps chez ce client ; habituellement, c'est du velours. Bon pas ce jour! Go le sud de Nancy pour les trois bobines qui restent. La petite traversée en Vosgies se fait sous un bon crachin, et sous un soleil bien bas. Le temps est plus clément à l'approche de Nancy. Le client est situé juste à côté d'un site de vente aux enchères de voiture. Sur la route, c'est n'importe quoi : des petits camions en attente de voiture, des plus gros qui livrent et qui attendent. Pour ce faire un passage, pas le choix que de le forcer. 

    Bon accueil du client, et entrée de suite dans son hall de déchargement. On me demande de serrer au max à gauche, si bien que je ne peux pas sortir de ma cabine côté chauffeur. Je n'aurais donc pas mes chaussures de sécurité (pas envie de les prendre en soulevant la couchette), mais ici pas de souci.  

    Le pontier ne parait pas très adroit avec son équipement, mais il est appliqué ; c'est bien la seule chose que je lui demande.

    Une fois cette seconde livraison effectuée, vient le tour de la tâche la plus pénible : me rendre sur un site Arcellor, pour y charger quatre bobines à destination de Diémoz : livraison inter-site. J'étais déjà allé là bas, mais j'avais chargé sur le site 2, et un bon souvenir. Aujourd'hui, c'est le site 1 qui me demande. C'est un peu à reculons que je vais là bas. Lorsque je suis sur place, il n'y a pas plus de 5 ou 6 camions ; exclusivement d'origine de l'est.

    Une fois les formalités (qui sont toujours longues....) d'entrée réalisées, je suis invité immédiatement à rentrer dans le hall 3. Merveilleux çà, non? Bon stopons toutes spéculations ; désormais, il faut attendre. Ouf, enfon non mais bon, ils ont failli me faire mentir. Quatre bobines : une heure, avec un pontier qui a sur son premier transfert failli m'arracher le toit. Et dires qu'il travaille depuis sa cabine en hauteur!! Il pose ma première bobine à plus de trente cms des poteaux d'arrêt avant. Il le fait express ou pquoi, ce n'est pas possible autrement. Lorsqu'il arrive avec la seconde, je lui crie de déplacer au plus proche des poteaux. Ca va, il s'excécute avec le sourire. Si celà a pris autant de temps, c'est qu'il approvisionne aussi les lignes de fabrication. Et bien sûr, elles sont prioritaires, et je ne pas l'autorisation de rentrer dans la remorque pour commencer à sangler. Consigne que j'oublie à la seconde bobine. C'est bon, ca me saoule d'attendre à ne rien faire. 

    Le contrôleur vient me voir pour me demander de ne pas passer en bascule sans son accord, accord que j'aurais après vérification de mes sanglages. Je lui réponds que j'ai déjà commencer. J'ai vu me dit-il, mais c'est bien fait, je serais rapide pour les autres bobines. Ca me va.

    J'ai attrapé une bonne sueur de tout sangler. Un petit passage dans la cabine avec quelques lingettes ne sera pas superficiel. 

    Avant de partir, je m'autorise un petit goûter ; je l'ai bien mérité non.

    Alors ou vais-je atterir ce soir? Il me faut tirer mes heures au max, car je remonte aussitôt pour le 51 cet après midi.

    Fin de l'épisode 2 au Cap Nord à Dijon, vers 19H30, avec 9H15 de volant. Aie une 10 de grillée!