FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2024 Partager sur Facebook
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  • Départ de Semoutiers sous peu
    La région des éoliennes
    Ne pas se tromper en manoeuvrant
  • Jeudi 28 Mars 2024
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    Inutile de partir bien tôt, mais pourquoi ne pas tenter une livraison avant 9H00, et pourquoi pas 8H30. Alors je décolle un peu avant les 7H00 tapante.  Sur l'A5, je double dans une des montées, un Merco à l'agonie totale ; il ne doit guère dépasser les 20 Km/h. J'ai un petit 26 T, et je l'atomise littéralement, comme d'autres d'ailleurs.

    Un peu de bouchons sur l'ouest de Troyes, juste avant d'arriver dnas la ZI où se situe le client. Il y a des voitures déjà présentes sur le site. Je sonne et on m'ouvre. Ah! Je trouve facilement le magasinier, qui n'est pas au courant de cette livraison. Ce n'est pas de la matière première pour eux, mais plutôt un investissement. Je lui donne le nom de mon contact que je possédais pour la livraison, mais qui ne m'a jamais rappelé. Je me gare au milieu de leur cour et il arrive avec un petit fen. Petit mais costaud. Je ne pensais pas qu'il arriverait à lever sans prendre de risque les potences et poutre. Mais tout passe nickel, et c'est tant mieux.

    Délesté de mes 5,5 mpl, il est désormais temps de rejoindre Reims, la ville Champagne. En suivant es explications d'Olivier, je trouve facielement le client, mais surtout, je ne me trompe pas d'entrée comme Yohan, un des deux derniers chauffeurs arrivé à la boite. Je passe devant lui juste à l'entrée de l'entreprise. Toujours en suivant les explications d'Olivier, je trouve la bonne porte, la 52, au bord du canal. 

    Quand, je mets un pied à terre et tout en saluant Yohan, j'entends hurler à l'intérieur du hall. On entre sur la pointe des pieds, et on voit un gars hystérique, dont on ne comprend aucun des mots qu'il hurle. Un démon! On voit des gars un peu plus loin alors tout naturellement, on va vers eux avec nos CMR sous le bras, et un sourire un peu crispé. Bon, au départ, ils ne nous calculent pas, puis ils nous indiquent qu'il faut voir avec ....notre diable. Yohan n'osait pas y aller. Bon, j'y vais. A 10 m de lui, il a hurlé, je n'ai rien compris, et je lui ai signalé que j'attendrais dehors. 

    On décide de dessangler et de préparer nos remorques pour le déchargement. S'écoulent bien un quart d'heure avant que notre gars ne vienne au niveau de la porte. On ne comprend toujours rien, mais on suppose qu'il nous a dit de rentrer. Bon, il n'y a qu'une place, alors on y va. 

    Une fois en place, tout bien, tout calme Je n'ai rien compris. Est ce bien lui qui hurlait à la mort il y a vingt minutes? Je lui signale que nous sommes quatre à monter ce jour, et qu'un autre chauffeur va arriver. Et là, le sourire...ben, oui, c'était Maelyss. Alors, on va supposer qu'il n'était pas vontent de voir deux gars mal rasé. Je n'ai pas d'autres explications. Je ressors et laisse la place à Yohan, mais comme je sens Yohan un peu à cran, je me dis qu'il serait bon de rester. Mais tout se passe bien, alors lorsque sa bobine est en dehors de la remorque, je peux partir vers d'autres aventures.

    Direction Contrisson. Je coupe par le notre de Chalon en Champagne ; par la même route que j'avais prise quand je suis allé à Woipy en me plantant de route, il y a un mois sans doute. Il y a un tel vent sur la départementale, qu'il faut bien tenir le volant à deux mains, sans quoi, tu finis au fossé.

    p4h00, Peu de camions à Contrisson, à peine une douzaine, c'est bon ça. Quelques minutes pour les formalités, un peu d'attente au camion, puis je suis appelé pour me rendre à la porte 5. Passage en bascule, puis je me mets dans la file pour accéder au hall. Deux camions sont devant moi. Dnas les cinq minutes qui suivent, un camion entre. Il faut dire que c'est rapide de charger des bobines par le toit.

    Nous sommes donc plus que deux à attendre : un Berberat et moi, lorsqu'une jeune fille vient nous voir. Je tourne la clé de contact, mon voisin en fait autant. Non, non, vous n'entrez pzs de suite, on doit faire ma maintenance du pont. Mais il ne reste que deux camions, de plus le Berberat c'est une navette entre site pour Arcellor! Etant un habitué du site, je le laisse parlementer. Non, non , il y en a pour cinq minutes. Bien sûr : 10, 15, 20, 30, je retourne à l'accueil et je croise notre jeune fille. Oui, ca prend plus de temps car il y a un problème. Et maintenant, nous sommes une dizaine à attendre.

    La maintenance de cinq minutes aura pris une heure quarante...

    On entre dans le hall, pour en ressortir à peine dix minutes après. Une heure quarante d'attente pour à peine dix minutes de boulot...A demi mot, elle en convient, mais c'est comme ça. 

    Je retourne à l'accueil pour les papiers ; départ noté sur CMR : 17H00. Bon, il n'était que 16H55, mais je suis plus précis qu'eux de toute manière. 

    De retour au camion, je n'ai pas le goût à rouler. Franchement, ces anneries, pour ne pas dire autre chose me casse le rythme. Je prends la raccourci indiué par Olivier pour aller sur St Dizier, avant de récupérer pour un court instant la N4, puis c'est direction Chaumont. Je n'ai pas envie de tirer mes heures, et je dois être à Diémoz avant 11h00. Alors Dijon ou Semoutiers?

    Ce sera Semoutiers. De suite c'est douche et porto, puis je vais marcher un peu, histoire de se vider un peu la t^te. Le resto est bien placé pour une petite marche dans la nature.