FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Arrêt avant Roanne
    et au lever du jour
    Côte Rotie
  • Mercredi 28 Aout 2024
  •  

    La nuit a été bien chaude, pas autant qu'en pleine période de canicule, car à la tombée de la nuit, la température descend bien, mais quand même, j'ai quand même dû aérer dans la nuit, car la chaleur m'avait réveillé.

    Comme hier, pain beurre confiture et deux cafés allongés feront mon bonheur ce matin. Cette fois, je ne prends pas la direction de l'ouest, mais de l'est. Entre le parking et l'accès à la RCEA, c'est un véritable défilé de camions. Il me semble que nous étions dix à partir à 5H01.Je trouve qu'il y  a plus de circulation que les jours précédents, et c'est un peu logique aussi. Rien à signaler sur le parcours, sinon un petite quinze, histoire de me dégourdir le genoux, et me faire couler un café. Je suis à l'entrée de Roanne. Depuis St Vaury, je n'échapperais pas à une autre coupure ; j'hésite à passer au dépôt de Loire pour compléter, mais avec la traversée de l'A47 et de Givors, je pense que je ne passerais pas en étant dans les clous, alors, je stoppe à nouveau, et ce sera à la barrière de Péage de Veauchette, où je trouve l'inspiration pour ces quelques lignes.

    Lorsque j'arrive sur l'A7, ce n'est pas la même limonade, et ça roule vraiment fort à la montée. Les deux files de gauche sont occupées par des vacanciers essentiellement, mais il y a pas mal de camions aussi.

    Je trouve facilement le client dans la ZA à l'entrée de Bourg de Péage, mais je suis inquiet quand je vois les locaux, avec la pancarte annonçant bien l'entreprise, mais la cour est vide de tout matériaux. Je gare le camion et file à pied faire une petite reconnaissance, et c'est bien là, il y a un entrepôt que je ne pouvais voir de la route, et il abrite toute la came. Je croise le seul employé, qui me signale que vu comme je suis, je devrais manœuvrer en marche à recul pour accéder à sa plate forme de déchargement. Il me dit que c'est hard, bon, c'est à contre main et le portail est un peu de biais mais en y allant cool, ca le fait bien. J'étais aussi inquiet en arrivant vers 11H30, mais il me prend en charge de suite et à midi, je suis délesté de mes 25 palettes, et je n'ai plus qu'à remonter à Loire pour un nouveau tour en Vendée et chez le même client que mardi à La Ferrière. Olivier aussi monte, mais c'est Yohan qui assure le sixième voyage de la semaine.

    Arrivé au dépôt, je rajoute 250 L de GO, puis je pars me garer à l'ombre pour casser une graine. Proche du karcher, je saute sur l'occasion pour passer un bon coup sur les vitres et les rétros. Puis, il est temps des formalités administratives pour mes bobines. C'est réglé en deux minutes, mais ce ne sera pas la même chanson dans le hall des bobines, où j'attendrais plus d'une heure. J'étais dingue...Bien sûr ,j'ai relancé deux fois. Comment prendre son temps sur l'amplitude, alors que tout s'était bien passé depuis ce matin.

    Mon compteur horaire m'indique que je peux encore rouler 2H50, et logiquement, on passe en 2H40 pour le dépôt de St Pourçain. Petit SMS à Véro pour lui signaler que je devrais couper proche de son bureau, et que je passerais la saluer, si elle est encore là à mon arrivé.

    C'est parti remise, puisque les bureaux sont fermés, lorsque je passe devant avec Valentino.

    Je trouve aisément un place à l'ombre du premier bâtiment, avec un peu d'aire frais qui traverse la cabine.

    Devant lorsque j'aurais vidé, je retourne aux Achards pour livrer à 11 Kms de chez moi.